«Ça» : le cauchemar d’un club d’adorables losers
En septembre 2017, Stephen King fêtait ses 70 ans. Et l’événement cinéma était l’adaptation de «Ça», son pavé de 1.200 pages, par l’Argentin Andrés Muschietti. Un film à découvrir ce vendredi à 22h10 sur Tipik.
Ce premier chapitre (le 2e est sorti deux ans plus tard) se concentre sur l’adolescence des héros. Le réalisateur a déplacé l’action à la fin des années 1980, là où King la débutait en 1957.
En 1988, Muschietti avait 15 ans, l’âge des protagonistes. Ce qui lui a rendu le film plus personnel tout en racontant la même histoire. Dans la ville de Derry, frappée d’une étrange malédiction, tous les vingt-sept ans, plusieurs disparitions d’enfants sont signalées. Seuls sept ados aperçoivent un clown diabolique se faisant appeler Grippe-Sou qu’ils rebaptisent «Ça» (incarné avec brio par Bill Skarsgård). En formant le club très soudé des ratés, la bande va lutter contre l’horrible créature et ses propres peurs.
Chaque ado est un mal aimé à sa façon. Le leader, Bill le bègue, culpabilise de la mort de son petit frère. Ben, obèse, est la tête de Turc de l’école. Richie est bigleux, Eddie asthmatique, Stanley, persécuté pour sa judéité, et Mike, l’Afro-américain, est victime de racisme. Ils sont tous fous amoureux de la seule fille du club, Beverly, dont le père violent la bat régulièrement. «Ça» est une belle réussite en matière d’épouvante, avec de jeunes acteurs très attachants.
Cet article est paru dans le Télépro du 11/11/2021
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