«Burkland», la nouvelle websérie de la RTBF

«Burkland», la nouvelle websérie de la RTBF

Dès ce 7 avril, la RTBF proposera, tous les jeudis, sur son site Internet, deux épisodes inédits de sa nouvelle websérie intitulée «Burkland».

Elle est sortie vainqueur du deuxième appel à projet organisé par la cellule webcréation de la RTBF qui a débuté l’année dernière. «Burkland», qui compte dix épisodes, a séduit par son côté inventif et ses caractéristiques du thriller. Mystère, double suspense, interactivité et horreur, tout semble en effet réuni pour plaire au plus grand nombre.

Un fond intriguant

L’histoire se déroule dans le petit village aujourd’hui abandonné de Burkland. Au cours de leur voyage de noce, Julia et Jack disparaissent soudainement après avoir fait une halte le long de la route. Quelques mois plus tard, une journaliste décide de mener l’enquête sur cette mystérieuse disparition en se basant sur des images angoissantes retrouvées sur le téléphone portable de Julia.

Une forme innovante

Si, à première vue, le pitch de l’histoire semble accrocheur mais simple, «Burkland» a la particularité d’avoir été filmé en grande partie avec un iPhone 6 et par les acteurs, donnant à la série un côté proche de «Rec» ou «Le Projet Blair Witch». Un choix assumé par le créateur, Grégory Beghin, qui souhaitait avant tout que le spectateur soit directement plongé dans l’histoire : en ayant la possibilité de regarder les épisodes sur son smartphone, il aurait la sensation de visionner les images laissées par Julia et de participer lui-même à l’enquête.

Cet aspect, qui augmente le caractère immersif du récit, est additionné d’un mixage sonore particulier dit «de synthèse binaurale». Il permet de spatialiser le son une fois un casque posé sur les oreilles pour donner la possibilité au spectateur de s’imprégner d’autant plus de la série qu’il visionne.

Un ovni parmi les webséries

«Burkland» regroupe toutes les caractéristiques du genre thriller. Un vrai défi lancé par Grégory Beghin à son équipe, en plus des contraintes techniques qu’il s’imposait déjà. «C’est vrai que le challenge est important car en Belgique on n’a pas l’habitude de faire des séries de genre, mais j’avais vraiment envie de tenter quelque chose de plus décalé. Et cela motive toute l’équipe de tenter un exercice nouveau avec des effets spéciaux…», raconte-t-il durant la fin du tournage en février dernier, dans les campagnes namuroises.

Floriane NYSSEN

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