Le samedi 21 mai à 21h10, Bruno Salomone joue un cador de la «Crim» dans le téléfilm «Dans l’ombre des dunes». Rencontre avec le comédien.
Comment s’est passé » votre rencontre avec Mickaël Lumière pour ce téléfilm ?
Dans la vie, Mickaël est une crème. En plus, il a un jeu très fin. J’ai adoré la façon d’aborder son personnage, il est délicat et puissant.
Dans le téléfilm, il y a une réplique qui dit « Tout le monde a des ennemis ». Même vous ?
Qui n’a pas d’ennemis ? On peut ne pas s’entendre avec son voisin par exemple. C’est un petit message (rires). Si on est sympa avec moi, je suis sympa. Par contre, si on n’est pas sympa, je ne suis pas sympa. J’ai un petit côté miroir.
Y aura-t-il une suite pour « Dans l’ombre des dunes » ?
Je ne sais pas. S’il y a une suite, il y aura un acteur en moins vu la fin du téléfilm. J’ai adoré la construction du scénario. Je n’ai pas vu les choses venir en le lisant.
Est-il plus facile de faire rire ou de faire vibrer le téléspectateur ?
C’est lié, on peut raconter la même histoire avec deux angles différents. La comédie exige un rythme particulier, tout le monde n’a pas la capacité de le faire. Le drame est un angle plus évident. Faire rire, c’est intime et personnel. Dans le drame, on se rejoint un peu tous.
Allez-vous vous lancer dans l’écriture d’un film ou d’une série ?
J’ai écrit plusieurs choses mais personne n’en veut. Tout le monde me dit que c’est trop fou. J’ai appris qu’il fallait faire quelque chose qui existe déjà mais en moins cher pour avoir une chance d’être pris. Quand j’écris, je ne pense pas budget mais artistique. Dans le milieu, il y en a pas mal qui sont des businessmen. Je ne suis pas comme ça, je ne fais pas des choix pour le pognon.
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