Bruno Salomone : «Dans ma tête, j’ai toujours 17 ans !»
Dès mardi à 21h05, France 3 entame la diffusion d’«A priori», une nouvelle série mêlant polar et comédie.
L’acteur de 54 ans incarne Victor, flic solitaire et expérimenté, qui fait équipe avec Iris (Lucia Passaniti), jeune policière néophyte et psychorigide.
Qui vous a proposé d’intégrer l’équipe de ce commissariat de Montpellier ?
Benoît Masocco, le créateur et producteur de la série. En lisant les deux premiers épisodes, dont l’intrigue n’était pas mal ficelée, j’ai tout de suite « matché » avec le personnage. J’avais déjà joué quelques rôles de flics, parfois plus graves, mais Victor me plaisait, car il a une manière efficace de mener l’enquête avec légèreté, tout en restant humain. Je n’ai eu aucun mal à me glisser dans sa peau.
Victor Montagnac est-il un flic atypique ?
C’est un homme simple qui ne met aucune pression, le contraire du flic cow-boy. Il parle de lui, de sa famille et de bouffe. Cet épicurien cultive aussi un côté énigmatique avec, dans sa personnalité, une part sombre et mystérieuse. C’est un personnage assez fin et plutôt nuancé.
Jouer sur la différence d’âge vous amuse-t-il ?
C’est drôle parce que Lucia Passaniti, ma partenaire plus jeune que moi, m’a souvent fait remarquer que j’utilisais des expressions de « boomers ». Jouer les vétérans me fait marrer, d’autant que je m’en fiche un peu car, dans ma tête, j’ai toujours 17 ans !
Avez-vous trouvé des points communs avec le Denis Bouley de « Fais pas ci, fais pas ça » ?
Tous les deux sont sympathiques et pas prétentieux. Comme Denis Bouley, on prend Victor un peu pour un branque. Or même s’il pose des questions qui paraissent a priori hors sujet, au bout du compte, elles se révèlent pertinentes. Il a un petit côté Columbo, un flic qu’on ne voit pas venir, mais qui cache un fin limier.
Vous avez passé votre enfance dans le sud de la France. Tourner à Montpellier est-il un retour aux sources ?
Un peu, d’autant que mon père était dans la police. Ce sont des souvenirs qui, peut-être inconsciemment, font écho. Je sais aussi que ma mère adore me voir jouer des rôles de flics ! (Rire)
Incarner Dingo pendant deux ans à Disneyland a-t-il été une bonne école ?
J’ai débuté comme figurant en jouant un policier dans le film « L.627 » de Bertrand Tavernier (1992)… et j’ai été coupé au montage. Sur le tournage, j’ai rencontré un gars qui m’a proposé des animations, dont une pub pour le parc Disney. Je me suis présenté et, en fait, on m’a engagé pour défiler en Dingo. Je n’ai pas fait l’armée, mais j’ai fait Disney, un autre monde où les règles étaient très strictes !
Cet article est paru dans le Télépro du 30/10/2025
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