Bruno Guillon dévoile «Qui restera dans la lumière ?» (France 2) : «Comme du stand-up !»

Bruno Guillon sur le plateau de l'émission © France 2/Gilles Gustine
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Petite promotion pour l’animateur de France 2 qui décroche un nouveau jeu en prime time, à découvrir ce samedi soir à 21h10.

Pour contrer les concours musicaux du samedi sur TF1, France 2 semble avoir trouvé la bonne recette : les jeux de culture générale accessibles à tous. Un nouveau format vient de voir le jour, avec Bruno Guillon aux commandes : «Qui restera dans la lumière ?».

«Ces jeux commencent à devenir une marque de fabrique de France 2», commente l’animateur.

Le concept

Dans ce concept 100 % français, cent candidats s’affrontent pour rester dans la lumière et mettre un maximum de concurrents dans l’ombre. Ils peuvent choisir le niveau de difficulté des questions, dont seul le début sera révélé. Sur cette base, ils demanderont une suite facile, moyenne ou difficile, selon leur connaissance de la matière. Un chèque de 100.000 € récompensera le gagnant.

N’est-ce pas un jeu «de plus» sur France 2 ?

Si, mais ces jeux fonctionnent bien le samedi soir. L’idée est de proposer des concepts qui trouvent leur public, comme c’est déjà le cas avec les jeux quotidiens de France Télévisions. Il y a un vrai savoir-faire du service public dans ce domaine. Pourquoi ce type de rendez-vous ne s’imposerait-il pas aussi en prime time ? Si «Qui restera dans la lumière ?» fonctionne, il pourra ête exporté.

Avez-vous testé la difficulté des questions ?

J’aime bien les découvrir en même temps que les participants. Cela me permet de rester neutre. Et de ne pas jouer le côté «Moi, je sais». À vrai dire, la plupart du temps, je doute autant que le candidat.

Ce n’est pas le premier jeu que vous animez. En quoi vous a-t-il séduit ?

Je trouvais intéressante l’idée de me retrouver face à un gradin d’une centaine de personnes sans savoir qui allait me rejoindre. J’aime le côté bande, comme dans «Chacun son tour» (le matin sur France 2, ndlr), d’autant que je travaille sans prompteur. On ne sait jamais ce qu’il va se passer.

Cent personnes devant soi, c’est impressionnant ?

C’est une façon détournée d’être en mode «stand-up» sur scène. Les participants ne sont pas juste là pour répondre à des questions. Cette mécanique m’excitait beaucoup. J’étais fan, à l’époque, du jeu qu’animait Nagui, «Que le meilleur gagne», et j’aimais son côté «disputes amicales». Je voulais un programme dans le même style depuis longtemps.

Est-ce qu’il y aura des candidats belges ?

Je ne sais pas le dire avec certitude. J’ai un respect sans bornes pour nos amis d’outre-Quiévrain. J’en reçois souvent dans mes émissions… Je suis d’un naturel gourmand et ils viennent souvent avec des cadeaux ! (Rires)

Cet article est paru dans le Télépro du 30/5/2024

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