«Brillantissime» : Michèle Laroque, devant et derrière la caméra

Kad Merad et Michèle Laroque ne manquent pas d’éclat dans «Brillantissime» © Prod

En 2018, Michèle Laroque signe sa première comédie en tant que réalisatrice, un «Bridget Jones à la française», promet-elle. Elle y tient aussi le premier rôle aux côtés de Kad Merad, Françoise Fabian, Gérard Darmon, Pascal Elbé et Michaël Youn. À voir ce dimanche à 20h20 sur La Une.

«J’avais adapté sur scène « Mon brillantissime divorce » de l’Anglaise Geraldine Aron fin des années 2000. J’adorais le personnage d’Angela, le fait qu’elle transforme le plomb en or. J’ai fait le film que j’avais envie de voir. Il me ressemble. Il est décalé, avec du premier et du deuxième degré», a confié Michèle Laroque.

À travers elle, l’actrice y fait sa crise de la cinquantaine sous le soleil de Nice, sa ville natale. Abandonnée le soir de Noël par son mari, sa fille (alias Oriane Deschamps, la fille unique de 24 ans de l’actrice-réalisatrice) partie rejoindre son copain, sa mère en virée à la campagne et sa meilleure amie peu à l’écoute, Angela renoue sans crier gare avec le célibat entre crises de larmes et de rires.

C’est là où le bât blesse, le film renouvelle peu le genre de la comédie romantique : le célibat est vécu comme une maladie infectieuse et le couple vu comme seule guérison possible. À la sortie en salles de «Brillantissime», les critiques n’ont pas été toujours très tendres, les uns regrettant «les situations bas de gamme», «un scénario plat» et «un sentimentalisme gnangnan», d’autres ont salué malgré tout «le casting cinq étoiles» et «un film feel good».

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 21/5/2020

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici