«Black Mirror» (Netflix) : toujours à la hauteur ?
La saison 6 de la série est disponible sur Netflix. Les cinq nouveaux épisodes valent-ils le coup d’œil ? Critique.
Quatre ans après la cinquième saison, «Black Mirror» revient plus forte que jamais. La précédente ayant reçu des critiques mitigées, Netflix devait remonter la barre. Le pari est relevé mais un goût amer reste en travers de la gorge de plusieurs fans…
À lire aussi : 4 productions sur l’intelligence artificielle à voir sur Netflix
Juteux à souhait
Pour rappel, la série ne suit pas une seule histoire. Chaque épisode possède sa propre intrigue, un casting unique et un univers différent. «Black Mirror» est inclassable, imprévisible et inattendue. Son péché mignon ? Dépeindre la nature humaine et la noirceur de la société sur fond de nouvelles technologies.
Cette nouvelle saison prend le parti d’apporter subtilement ses sujets à travers une satire de la plateforme de streaming Netflix, rebaptisée Streamberry, dans le premier épisode, où Joan (Annie Murphy) voit sa vie dépeinte dans une série. «Black Mirror» poussera d’autant plus le bouchon avec des éléments fantastiques et des univers parallèles.
Comme à son accoutumée, «Black Mirror» passionne par ses messages forts, son côté sombre et son humour satirique. Son casting, composé d’Aaron Paul («Breaking Bad») ou encore Salma Hayek, convainc et sauve parfois des scénarios bancals…
À lire aussi : «Silent Sea» (Netflix) : mission mortelle dans l’espace
Y a comme un pépin ?
Une chose est sûre, la série Netflix sait se réinventer. Mais on sent bien que cette saison 6 est à un tournant. Plus les saisons et épisodes sortent sur la plateforme, plus la probabilité d’un renouvellement diminue. Le créateur Charlie Brooker serait-il en manque d’idées ?
«C’était clairement un choix conscient, de bouleverser ce qu’est la série. J’étais tout à fait conscient du risque que pour le public, ça devienne la série « la technologie c’est mal ». J’ai toujours trouvé ça frustrant, parce que la série ne dit pas que la technologie est négative ; elle dit que les gens sont tarés.», souligne-t-il.
Si les cinq premières saisons de «Black Mirror» interrogeaient notre « potentiel » futur, cette sixième réécrit le passé en nous emmenant dans les années 1960, 1970 et 2000.
Tous les épisodes se laissent regarder, mais à y regarder de plus près, certains sortent du lot pour de mauvaises raisons : la qualité des histoires.
Si certaines nous emportent, d’autres sont recouvertes de sucre pour cacher un manque d’inspiration, à l’instar de l’épisode «Mazey Day».
À lire aussi : «Chosen», la nouvelle série «ovni» de Netflix
Un saison 7 ?
Pour l’instant, Netflix n’a pas renouvelé la série. Il est encore tôt pour cela. Si Charlie Brooker revient avec des idées plus abouties, des concepts sombres et piquants, le public se montrera présent.
En attendant une potentielle septième salve d’épisodes, «Black Mirror» est à (re)voir sur la plateforme de streaming. La bande-annonce de la saison 6 :
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici