Bilan de fin d’année : RTL n’a pas faibli face aux Diables Rouges

Bilan de fin d'année : RTL n’a pas faibli face aux Diables Rouges
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La chaîne privée fait, à son tour, son bilan 2016. Elle a peiné durant l’Euro 2016, mais a rapidement retrouvé sa place de leader.

Après la RTBF, RTL fait part de son bilan de l’année 2016. La chaîne privée n’a pas à rougir de ses chiffres, même si la base de calcul de la part de marché est différente de celle du service public (17-23h au lieu de la journée entière).

Hors Euro 2016, les trois chaînes de la famille RTL plafonnent à 35% de parts de marché en moyenne sur l’année, contre 23% pour la RTBF, et 5,6% pour AB3 (qui reste très stable). Si on tient compte du foot, RTL baisse à 34,3%, la RTBF grimpe à 24,7% et AB3 ne bouge pas.

Et d’ajouter : «Au Nord du pays, ou en France, 3 ou 4 personnes qui quittent une chaîne, c’est de l’ordre de la normalité, compte tenu du marché. Et en parallèle, d’autres personnes arrivent, de toutes générations et de toutes expériences. Les chaînes se régénèrent en permanence. En Flandre, on voit des gens partir de la VRT vers VTM ou SBS, et vice et versa. Le marché francophone étant plus petit, les départs sont plus visibles et parfois plus durs parce qu’il n’y a que deux grands acteurs audiovisuels», reconnaît-il encore.

«Au cours des dernières années, les arrivées n’ont rien de générationnelles, que ce soit avec Valérie Lardinois, Christophe Deborsu, Nathan Skweres, Michaël Miraglia, et beaucoup d’autres dans des métiers moins visibles. Si on fait un solde, il est largement positif, y compris en 2016», conclut Stéphane Rosenblatt.

Pierre Bertinchamps

Photo principale : Olivier Pirard/RTL

Dans les bons élèves, épinglons «C’est pas tous les jours dimanche», l’émission politique du dimanche midi, sur RTL-TVI, qui ne fait qu’une bouchée (apéro) d’«À votre avis» (RTBF). «Nous sommes redevenus leader tous les dimanches. C’était l’objectif que nous nous étions fixés, la saison dernière. Tout en devenant également référentiel. Sur les deux aspects, l’objectif a été atteint !», se réjouit RTL.

Quid des licenciements ?

L’année 2016, pour RTL, se termine par une touche sociale un peu moins réjouissante, avec plusieurs départs de figures emblématiques. «Je comprends l’émotion que ça a pu susciter », confesse le directeur. « Nous mettons nous-même nos visages publics très en avant, mais je rappelle de nouveau qu’il ne s’agit pas d’un phénomène collectif. Ce sont des départs individuels de personnes pour lesquelles j’ai le plus grand respect.»

Et d’ajouter : «Au Nord du pays, ou en France, 3 ou 4 personnes qui quittent une chaîne, c’est de l’ordre de la normalité, compte tenu du marché. Et en parallèle, d’autres personnes arrivent, de toutes générations et de toutes expériences. Les chaînes se régénèrent en permanence. En Flandre, on voit des gens partir de la VRT vers VTM ou SBS, et vice et versa. Le marché francophone étant plus petit, les départs sont plus visibles et parfois plus durs parce qu’il n’y a que deux grands acteurs audiovisuels», reconnaît-il encore.

«Au cours des dernières années, les arrivées n’ont rien de générationnelles, que ce soit avec Valérie Lardinois, Christophe Deborsu, Nathan Skweres, Michaël Miraglia, et beaucoup d’autres dans des métiers moins visibles. Si on fait un solde, il est largement positif, y compris en 2016», conclut Stéphane Rosenblatt.

Pierre Bertinchamps

Photo principale : Olivier Pirard/RTL

Dimanches au beau fixe

Club RTL se cherche toujours un peu. Le football performe et permet au deuxième canal de s’offrir des scores d’audiences parfois dignes d’une chaîne premium. Mais en dehors de l’offre sportive, Club RTL a un peu de mal à rencontrer sa cible plutôt masculine. La chaîne est toujours «en chantier».

Dans les bons élèves, épinglons «C’est pas tous les jours dimanche», l’émission politique du dimanche midi, sur RTL-TVI, qui ne fait qu’une bouchée (apéro) d’«À votre avis» (RTBF). «Nous sommes redevenus leader tous les dimanches. C’était l’objectif que nous nous étions fixés, la saison dernière. Tout en devenant également référentiel. Sur les deux aspects, l’objectif a été atteint !», se réjouit RTL.

Quid des licenciements ?

L’année 2016, pour RTL, se termine par une touche sociale un peu moins réjouissante, avec plusieurs départs de figures emblématiques. «Je comprends l’émotion que ça a pu susciter », confesse le directeur. « Nous mettons nous-même nos visages publics très en avant, mais je rappelle de nouveau qu’il ne s’agit pas d’un phénomène collectif. Ce sont des départs individuels de personnes pour lesquelles j’ai le plus grand respect.»

Et d’ajouter : «Au Nord du pays, ou en France, 3 ou 4 personnes qui quittent une chaîne, c’est de l’ordre de la normalité, compte tenu du marché. Et en parallèle, d’autres personnes arrivent, de toutes générations et de toutes expériences. Les chaînes se régénèrent en permanence. En Flandre, on voit des gens partir de la VRT vers VTM ou SBS, et vice et versa. Le marché francophone étant plus petit, les départs sont plus visibles et parfois plus durs parce qu’il n’y a que deux grands acteurs audiovisuels», reconnaît-il encore.

«Au cours des dernières années, les arrivées n’ont rien de générationnelles, que ce soit avec Valérie Lardinois, Christophe Deborsu, Nathan Skweres, Michaël Miraglia, et beaucoup d’autres dans des métiers moins visibles. Si on fait un solde, il est largement positif, y compris en 2016», conclut Stéphane Rosenblatt.

Pierre Bertinchamps

Photo principale : Olivier Pirard/RTL

Un démarrage miné à la rentrée par la déprogrammation quasi instantanée de «The Wishing tree» après le 1er numéro. Là aussi, le côté feelgood, avec une présentatrice emblématique et attachante, était pourtant bien présent. «Le grand mérite de programmes comme « L’Amour est dans le pré » ou « Vu à la télé », c’est qu’on peut en avoir plusieurs lectures. On peut les voir au 1er degré, au 2e degré, comme un divertissement au sens strict… Ce n’était pas suffisamment le cas pour « The Wishing Tree », où finalement les bons sentiments se traduisaient par un engagement positif sur les réseaux sociaux, mais en télé, l’émission passait pour être trop lisse, voire trop gentille, dans le sens où on ne trouvait pas de possibilité de 2e ou 3e degrés de lecture du concept. C’est l’explication qu’on s’en est faite.»

L’après-midi : un challenge

Autre chantier, ce début de saison, la refonte de «De quoi je me mêle !». La nouvelle formule a permis de relever plus durablement le plafond en nombre de téléspectateurs, mais le cap des 200.000 personnes n’est pas atteint. «Le magazine l’a atteint certains jours, mais pas assez souvent», reconnaît Stéphane Rosenblatt. «Nous sommes dans un carrefour d’audiences qui est extrêmement compétitif. Par rapport à notre territoire, avoir une production propre, en quotidienne, avec ce niveau d’audiences, peu de chaînes pourraient se le permettre. Regardez ce que TF1 a connu avec ses talk-show, en access, à la fin de la saison dernière… Pareil pour France 2 ou sur la RTBF. Effectivement, l’audience doit encore pouvoir progresser, mais dans l’environnement dans lequel « De quoi je me mêle ! » se trouve, ce n’est pas une déception, je le mets même dans les satisfactions de la chaîne. On pourrait produire une téléréalité belge, à cette heure-là, mais ça coûterait très cher aussi. Et diffuser de la fiction américaine, en rediffusion, à cette heure-là, n’est pas une option pour nous.»

Dimanches au beau fixe

Club RTL se cherche toujours un peu. Le football performe et permet au deuxième canal de s’offrir des scores d’audiences parfois dignes d’une chaîne premium. Mais en dehors de l’offre sportive, Club RTL a un peu de mal à rencontrer sa cible plutôt masculine. La chaîne est toujours «en chantier».

Dans les bons élèves, épinglons «C’est pas tous les jours dimanche», l’émission politique du dimanche midi, sur RTL-TVI, qui ne fait qu’une bouchée (apéro) d’«À votre avis» (RTBF). «Nous sommes redevenus leader tous les dimanches. C’était l’objectif que nous nous étions fixés, la saison dernière. Tout en devenant également référentiel. Sur les deux aspects, l’objectif a été atteint !», se réjouit RTL.

Quid des licenciements ?

L’année 2016, pour RTL, se termine par une touche sociale un peu moins réjouissante, avec plusieurs départs de figures emblématiques. «Je comprends l’émotion que ça a pu susciter », confesse le directeur. « Nous mettons nous-même nos visages publics très en avant, mais je rappelle de nouveau qu’il ne s’agit pas d’un phénomène collectif. Ce sont des départs individuels de personnes pour lesquelles j’ai le plus grand respect.»

Et d’ajouter : «Au Nord du pays, ou en France, 3 ou 4 personnes qui quittent une chaîne, c’est de l’ordre de la normalité, compte tenu du marché. Et en parallèle, d’autres personnes arrivent, de toutes générations et de toutes expériences. Les chaînes se régénèrent en permanence. En Flandre, on voit des gens partir de la VRT vers VTM ou SBS, et vice et versa. Le marché francophone étant plus petit, les départs sont plus visibles et parfois plus durs parce qu’il n’y a que deux grands acteurs audiovisuels», reconnaît-il encore.

«Au cours des dernières années, les arrivées n’ont rien de générationnelles, que ce soit avec Valérie Lardinois, Christophe Deborsu, Nathan Skweres, Michaël Miraglia, et beaucoup d’autres dans des métiers moins visibles. Si on fait un solde, il est largement positif, y compris en 2016», conclut Stéphane Rosenblatt.

Pierre Bertinchamps

Photo principale : Olivier Pirard/RTL

La rentrée de la chaîne privée n’a pas été aussi rose, mais RTL-TVI a bien relevé la tête le mois dernier. En septembre, RTL commençait sa saison à 23,8% de PdM pour clôturer novembre à 26,9%, là où la RTBF et TF1 perdent du terrain. Les beaux succès de «L’Amour est dans le pré», du «Meilleur pâtissier» et de «Votez pour moi» y ont largement contribué. «Dans tous les domaines, les émissions mises à l’antenne, ces deux dernières saisons, y compris en access, sont des succès», ajoute le directeur.

Question de degrés…

«L’Amour est dans le pré» est une véritable réussite, pour sa 8e saison. C’est d’ailleurs, à ce stade, l’émission la plus regardée, en 2016 (hors foot), et toutes catégories confondues, avec 842.000 personnes devant le final. «C’est la demande pour ce type de contenu, dans un contexte plutôt anxiogène et inquiétant, qui est forte», précise Rosenblatt. «Ce besoin de divertissement se renforce d’année en année. Un besoin, pour lequel nous avons une présentatrice emblématique et très proche des gens, intelligente et sensible avec des personnages qui sont attachants… Et j’ajouterai que plus de gens encore se rendent compte de la qualité de l’émission, et ils ont envie de la regarder. C’est tout à fait le type de divertissement que le public attend.»

Un démarrage miné à la rentrée par la déprogrammation quasi instantanée de «The Wishing tree» après le 1er numéro. Là aussi, le côté feelgood, avec une présentatrice emblématique et attachante, était pourtant bien présent. «Le grand mérite de programmes comme « L’Amour est dans le pré » ou « Vu à la télé », c’est qu’on peut en avoir plusieurs lectures. On peut les voir au 1er degré, au 2e degré, comme un divertissement au sens strict… Ce n’était pas suffisamment le cas pour « The Wishing Tree », où finalement les bons sentiments se traduisaient par un engagement positif sur les réseaux sociaux, mais en télé, l’émission passait pour être trop lisse, voire trop gentille, dans le sens où on ne trouvait pas de possibilité de 2e ou 3e degrés de lecture du concept. C’est l’explication qu’on s’en est faite.»

L’après-midi : un challenge

Autre chantier, ce début de saison, la refonte de «De quoi je me mêle !». La nouvelle formule a permis de relever plus durablement le plafond en nombre de téléspectateurs, mais le cap des 200.000 personnes n’est pas atteint. «Le magazine l’a atteint certains jours, mais pas assez souvent», reconnaît Stéphane Rosenblatt. «Nous sommes dans un carrefour d’audiences qui est extrêmement compétitif. Par rapport à notre territoire, avoir une production propre, en quotidienne, avec ce niveau d’audiences, peu de chaînes pourraient se le permettre. Regardez ce que TF1 a connu avec ses talk-show, en access, à la fin de la saison dernière… Pareil pour France 2 ou sur la RTBF. Effectivement, l’audience doit encore pouvoir progresser, mais dans l’environnement dans lequel « De quoi je me mêle ! » se trouve, ce n’est pas une déception, je le mets même dans les satisfactions de la chaîne. On pourrait produire une téléréalité belge, à cette heure-là, mais ça coûterait très cher aussi. Et diffuser de la fiction américaine, en rediffusion, à cette heure-là, n’est pas une option pour nous.»

Dimanches au beau fixe

Club RTL se cherche toujours un peu. Le football performe et permet au deuxième canal de s’offrir des scores d’audiences parfois dignes d’une chaîne premium. Mais en dehors de l’offre sportive, Club RTL a un peu de mal à rencontrer sa cible plutôt masculine. La chaîne est toujours «en chantier».

Dans les bons élèves, épinglons «C’est pas tous les jours dimanche», l’émission politique du dimanche midi, sur RTL-TVI, qui ne fait qu’une bouchée (apéro) d’«À votre avis» (RTBF). «Nous sommes redevenus leader tous les dimanches. C’était l’objectif que nous nous étions fixés, la saison dernière. Tout en devenant également référentiel. Sur les deux aspects, l’objectif a été atteint !», se réjouit RTL.

Quid des licenciements ?

L’année 2016, pour RTL, se termine par une touche sociale un peu moins réjouissante, avec plusieurs départs de figures emblématiques. «Je comprends l’émotion que ça a pu susciter », confesse le directeur. « Nous mettons nous-même nos visages publics très en avant, mais je rappelle de nouveau qu’il ne s’agit pas d’un phénomène collectif. Ce sont des départs individuels de personnes pour lesquelles j’ai le plus grand respect.»

Et d’ajouter : «Au Nord du pays, ou en France, 3 ou 4 personnes qui quittent une chaîne, c’est de l’ordre de la normalité, compte tenu du marché. Et en parallèle, d’autres personnes arrivent, de toutes générations et de toutes expériences. Les chaînes se régénèrent en permanence. En Flandre, on voit des gens partir de la VRT vers VTM ou SBS, et vice et versa. Le marché francophone étant plus petit, les départs sont plus visibles et parfois plus durs parce qu’il n’y a que deux grands acteurs audiovisuels», reconnaît-il encore.

«Au cours des dernières années, les arrivées n’ont rien de générationnelles, que ce soit avec Valérie Lardinois, Christophe Deborsu, Nathan Skweres, Michaël Miraglia, et beaucoup d’autres dans des métiers moins visibles. Si on fait un solde, il est largement positif, y compris en 2016», conclut Stéphane Rosenblatt.

Pierre Bertinchamps

Photo principale : Olivier Pirard/RTL

Des cartons d’automne

«On reste assez stable avec une moyenne à 23,1% de parts de marché pour RTL-TVI», explique Stéphane Rosenblatt, directeur de la télévision. «On faisait 23,1%, l’année dernière et 22,1%, il y a deux ans, entre midi et minuit. Globalement, nous sommes satisfaits de pouvoir nous maintenir malgré un environnement plus fragmenté et concurrentiel.»

La rentrée de la chaîne privée n’a pas été aussi rose, mais RTL-TVI a bien relevé la tête le mois dernier. En septembre, RTL commençait sa saison à 23,8% de PdM pour clôturer novembre à 26,9%, là où la RTBF et TF1 perdent du terrain. Les beaux succès de «L’Amour est dans le pré», du «Meilleur pâtissier» et de «Votez pour moi» y ont largement contribué. «Dans tous les domaines, les émissions mises à l’antenne, ces deux dernières saisons, y compris en access, sont des succès», ajoute le directeur.

Question de degrés…

«L’Amour est dans le pré» est une véritable réussite, pour sa 8e saison. C’est d’ailleurs, à ce stade, l’émission la plus regardée, en 2016 (hors foot), et toutes catégories confondues, avec 842.000 personnes devant le final. «C’est la demande pour ce type de contenu, dans un contexte plutôt anxiogène et inquiétant, qui est forte», précise Rosenblatt. «Ce besoin de divertissement se renforce d’année en année. Un besoin, pour lequel nous avons une présentatrice emblématique et très proche des gens, intelligente et sensible avec des personnages qui sont attachants… Et j’ajouterai que plus de gens encore se rendent compte de la qualité de l’émission, et ils ont envie de la regarder. C’est tout à fait le type de divertissement que le public attend.»

Un démarrage miné à la rentrée par la déprogrammation quasi instantanée de «The Wishing tree» après le 1er numéro. Là aussi, le côté feelgood, avec une présentatrice emblématique et attachante, était pourtant bien présent. «Le grand mérite de programmes comme « L’Amour est dans le pré » ou « Vu à la télé », c’est qu’on peut en avoir plusieurs lectures. On peut les voir au 1er degré, au 2e degré, comme un divertissement au sens strict… Ce n’était pas suffisamment le cas pour « The Wishing Tree », où finalement les bons sentiments se traduisaient par un engagement positif sur les réseaux sociaux, mais en télé, l’émission passait pour être trop lisse, voire trop gentille, dans le sens où on ne trouvait pas de possibilité de 2e ou 3e degrés de lecture du concept. C’est l’explication qu’on s’en est faite.»

L’après-midi : un challenge

Autre chantier, ce début de saison, la refonte de «De quoi je me mêle !». La nouvelle formule a permis de relever plus durablement le plafond en nombre de téléspectateurs, mais le cap des 200.000 personnes n’est pas atteint. «Le magazine l’a atteint certains jours, mais pas assez souvent», reconnaît Stéphane Rosenblatt. «Nous sommes dans un carrefour d’audiences qui est extrêmement compétitif. Par rapport à notre territoire, avoir une production propre, en quotidienne, avec ce niveau d’audiences, peu de chaînes pourraient se le permettre. Regardez ce que TF1 a connu avec ses talk-show, en access, à la fin de la saison dernière… Pareil pour France 2 ou sur la RTBF. Effectivement, l’audience doit encore pouvoir progresser, mais dans l’environnement dans lequel « De quoi je me mêle ! » se trouve, ce n’est pas une déception, je le mets même dans les satisfactions de la chaîne. On pourrait produire une téléréalité belge, à cette heure-là, mais ça coûterait très cher aussi. Et diffuser de la fiction américaine, en rediffusion, à cette heure-là, n’est pas une option pour nous.»

Dimanches au beau fixe

Club RTL se cherche toujours un peu. Le football performe et permet au deuxième canal de s’offrir des scores d’audiences parfois dignes d’une chaîne premium. Mais en dehors de l’offre sportive, Club RTL a un peu de mal à rencontrer sa cible plutôt masculine. La chaîne est toujours «en chantier».

Dans les bons élèves, épinglons «C’est pas tous les jours dimanche», l’émission politique du dimanche midi, sur RTL-TVI, qui ne fait qu’une bouchée (apéro) d’«À votre avis» (RTBF). «Nous sommes redevenus leader tous les dimanches. C’était l’objectif que nous nous étions fixés, la saison dernière. Tout en devenant également référentiel. Sur les deux aspects, l’objectif a été atteint !», se réjouit RTL.

Quid des licenciements ?

L’année 2016, pour RTL, se termine par une touche sociale un peu moins réjouissante, avec plusieurs départs de figures emblématiques. «Je comprends l’émotion que ça a pu susciter », confesse le directeur. « Nous mettons nous-même nos visages publics très en avant, mais je rappelle de nouveau qu’il ne s’agit pas d’un phénomène collectif. Ce sont des départs individuels de personnes pour lesquelles j’ai le plus grand respect.»

Et d’ajouter : «Au Nord du pays, ou en France, 3 ou 4 personnes qui quittent une chaîne, c’est de l’ordre de la normalité, compte tenu du marché. Et en parallèle, d’autres personnes arrivent, de toutes générations et de toutes expériences. Les chaînes se régénèrent en permanence. En Flandre, on voit des gens partir de la VRT vers VTM ou SBS, et vice et versa. Le marché francophone étant plus petit, les départs sont plus visibles et parfois plus durs parce qu’il n’y a que deux grands acteurs audiovisuels», reconnaît-il encore.

«Au cours des dernières années, les arrivées n’ont rien de générationnelles, que ce soit avec Valérie Lardinois, Christophe Deborsu, Nathan Skweres, Michaël Miraglia, et beaucoup d’autres dans des métiers moins visibles. Si on fait un solde, il est largement positif, y compris en 2016», conclut Stéphane Rosenblatt.

Pierre Bertinchamps

Photo principale : Olivier Pirard/RTL

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