Bilan 2023 : notre top 10 des meilleures séries Netflix

À l’approche des fêtes de fin d’année, il est grand temps de faire le point sur les séries qui ont marqué 2023. Voici notre top 10…

Copenhagen Cowboy (5 janvier)

Pitch : Miu a un don extraordinaire. Enfant, sa mère l’a vendue au plus offrant. Elle se retrouve aujourd’hui seule, sans papier, dans les bas-fonds criminels de Copenhague, en quête de vengeance.

Notre avis : Couleurs saturées et mise en scène léchée, Nicolas Winding Refn signe une série clivante, où des sujets aussi sensibles que les réseaux de prostitution, la religion et la maternité s’entremêlent. L’atmosphère est glauque, subversive.

En place (20 janvier)

Pitch : Stéphane est un animateur de banlieue parisienne. Suite à une vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, il décide de se présenter comme futur président de la République française. Il parvient à atteindre le second tour. La France va-t-elle élire son premier président noir ?

Notre avis : Qui a dit que comédie et politique ne faisaient pas bon ménage ? La série Netflix «En place» décrit, en six épisodes, l’ascension d’un homme noir aux élections présidentielles. C’est drôle, intelligent et contemporain.

Red Rose (15 avril)

Pitch : Quand Rochelle télécharge l’application Red Rose, elle obtient tout ce qu’elle veut. Mais ses vœux ont un prix. Quelques jours plus tard, son corps est retrouvé inerte. Sa bande d’amis va tout faire pour éclaircir ce mystère…

Notre avis : Les réseaux sociaux sont au cœur de ce thriller horrifique. Le groupe d’adolescents, attachant et crédible, échappe aux clichés des drames auxquels Netflix nous a habitués. Scénario, réalisation, mise en scène, tout est propice au binge watching. Frissons garantis !

La Reine Charlotte : un chapitre Bridgerton (4 mai)

Pitch : Charlotte est appelée par la royauté britannique. Le roi George l’a choisie comme future épouse. Ces épousailles n’enchantent guère la jeune femme : avec sa peau noire, trouver ses marques au palais ne sera pas facile. Jusqu’à sa rencontre avec l’héritier, un mari assez imprévisible !

Notre avis : Cette série dérivée de «La Chronique des Bridgerton» s’intéresse aux jeunes années de la reine Charlotte. L’esprit y est toujours dramatique. On note toutefois la volonté de se diversifier avec des sujets comme le racisme, la lutte des classes, la politique et la maladie. Le duo d’acteurs tient à merveille les rôles de monarques.

The Days (1er juin)

Pitch : 11 mars 2011, un violent séisme secoue le Japon. S’ensuivent un tsunami et la catastrophe nucléaire sans précédent de la centrale de Fukushima. Comment le gouvernement a-t-il géré cette situation ? Quelles erreurs ont été commises ?

Notre avis : Après le succès de «Chernobyl» sur HBO, Netflix s’attaque à la tragédie survenue à Fukushima. Les reconstitutions sont millimétrées, la priorité absolue étant de révéler les faits. Le récit est angoissant. Certaines séquences sont difficiles à regarder.

Celebrity (30 juin)

Pitch : Gloire, argent, pouvoir. Seo A-ri n’en a que faire. Mais quand elle retrouve son amie d’enfance Oh Min-hye, devenue influenceuse, la jeune femme décide de découvrir l’envers du décor du monde glamour et scandaleux des influenceurs de Séoul.

Notre avis : Crêpages de chignons, produits sponsorisés, opportunisme, jalousie, ce drame coréen révèle les dessous du monde superficiel de l’influence et critique le culte de l’image sur les réseaux sociaux. Bourré de rebondissements, le récit est mené tambour battant. Park Gyu-young est plus que charismatique.

La Loi de la plus forte (13 juillet)

Pitch : Noire, ronde et fraîchement célibataire, Mavis Beaumont doit désormais se reconstruire. Si elle a aussi perdu son job, elle ne compte pas se laisser abattre. Elle reprend sa vie en un claquement de doigt, devient styliste personnelle, redécouvre les joies de la colocation et des rendez-vous galants.

Notre avis : L’humoriste et podcasteuse Michelle Buteau s’est inspirée de son propre recueil d’essais pour cette comédie pétillante, axée sur le bodypositivisme et l’acceptation de soi. Le ton est décomplexé et bienveillant. Certaines scènes sont parfois rocambolesques. Le personnage de Mavis est terriblement attachant.

Mask Girl (18 août)

Pitch : Complexée par son apparence physique, Kim Mo-mi, employée de bureau le jour, se transforme en star du Web la nuit, nommée «Mask Girl». Elle se dandine devant sa webcam cachée, ce qui attise la curiosité. Une série de mésaventures vient bouleverser sa vie.

Notre avis : Doté d’un scénario prévisible, ce thriller sud-coréen tient toutefois en haleine grâce à ses nombreux rebondissements. La série dénonce le culte de la beauté superficielle qui règne en Asie, livre des scènes parfois sanglantes, parfois humoristiques. Un mélange des genres qui fonctionne à merveille. Le casting est remarquable. Lee Han Byel, actrice principale, sort du lot.

Chère petite (7 septembre)

Pitch : Lena vit avec ses deux enfants dans un endroit capitonné et hautement sécurisé. Leur vie est programmée à la minute et suivre les règles de leur gardien leur permet de survivre. Un jour, elle parvient à s’enfuir avec sa petite, Hannah, et se retrouve à l’hôpital suite à un accident de voiture.

Notre avis : Basée sur le livre éponyme de Romy Hausmann, cette minisérie coup de poing prend aux tripes. Disparition, kidnapping, mystère, manipulation, l’atmosphère est sombre et l’histoire bourrée de rebondissements. Le casting est remarquablement talentueux, notamment Naila Schuberth, qui a déjà tout d’une grande actrice.

La Chute de la Maison Usher (12 octobre)

Pitch : À la suite du décès de ses six enfants, morts les uns après les autres dans d’étranges circonstances, Lord Roderick Usher, milliardaire à la tête d’un empire pharmaceutique, se lance dans une longue confession auprès d’un ami de longue date.

Notre avis : Inspirée des histoires d’épouvante d’Edgar Allan Poe, cette adaptation captivante nous plonge avec panache dans les vices d’une famille richissime, victime de terribles horreurs. Un nouveau tour de force pour l’équipe derrière les séries horrifiques «Midnight Mass» et «The Haunting».