La 10e saison de «The Voice Belgique» s’achève ce mardi à 20h20 sur La Une. La «Mama» est coach depuis le lancement de l’émission !
Présente depuis la première saison en 2011-2012, BJ Scott a suivi toute l’évolution du format. Au-delà du coach, c’est une véritable maman pour ses talents.
Comment aviez-vous réagi, il y a dix ans, quand on vous a contactée ?
J’ai dit «non» ! Je ne voulais rien à voir à faire avec ce truc… Je ne connaissais que la «Star Ac’» et d’autres téléréalités que je n’aimais pas. C’est mon manager et ma fille, qui vit aux États-Unis, qui m’ont finalement convaincue.
Si vous êtes encore là, c’est que le concept vous correspond…
Au départ, on ne savait pas ce qu’on fichait là, il faut le dire. On faisait n’importe quoi et on a rigolé autant qu’on a agacé. La beauté du format, c’est la place qu’on donne à l’humain. Même s’il y a eu des hauts et des bas, nous avons réussi à faire émerger plein de gens, en dix ans. Et ça a un peu bousculé l’industrie musicale en Belgique.
Sans l’émission, il n’y aurait pas eu Loïc Nottet ou Alice on the Roof ?
Je crois que Loïc, Alice et d’autres auraient existé à leur façon, sans nous. «The Voice» n’est pas le seul chemin pour se développer artistiquement. Mais elle offre une exposition directe qu’il n’y avait pas avant, et dans un petit pays, c’est important.
En dix ans, les candidats ont-ils changé ?
Il y avait de l’insouciance, de l’innocence et de la naïveté chez les talents. La grande différence, c’est qu’il y a dix ans, les réseaux sociaux n’existaient pas. Ils ont tout accéléré. La génération «The Voice» s’est développée. Les candidats ont compris les rouages et sont plus calés. Ils savent ce qu’ils veulent devenir.
Vous tenez à garder le contact avec vos talents. Vous n’êtes pas débordée ?
(Rires) Je n’ai pas une grande famille, dans le privé. Il y a ma famille musicale – mes musiciens -, et pour le reste, j’ai ma famille «The Voice» !
Cet article est paru dans le Télépro du 7/4/2022
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