Benjamin Maréchal : «RTL, ma madeleine de Proust»
Celui qui fut autrefois le visage emblématique de la RTBF est désormais l’homme en qui RTL place sa confiance pour cette rentrée 2023.
Depuis mercredi 30 août, Benjamin Maréchal a rejoint «Coûte que coûte» (chaque mercredi à 19h50 sur RTL tvi), reléguant ainsi Yann-Antony Noghès à l’arrière-plan. Confidences.
Comment êtes-vous devenu le troisième visage de «Coûte que coûte», après Philippe Malherbe et Yann-Antony Noghès ?
J’ai été convié à participer à des séances de réflexion pour générer des idées autour de projets radio et télé. Je n’avais pas anticipé que ces rencontres déboucheraient sur un projet concret aussi rapidement, mais j’ai décidé de relever le défi.
Qu’allez-vous apporter de plus dans ce magazine lancé en 1997 ?
Comme je le répète souvent, il ne s’agit pas d’une révolution, mais plutôt d’une mise à jour. La structure fondamentale demeure celle d’un magazine de consommation au format long. Désormais, nous allons incorporer des séquences tournées sur le terrain, en extérieur, avec des contenus additionnels qui trouveront leur écho dans le JT de RTL.
Avec une nouvelle émission sur bel RTL et un magazine de consommation sur RTL tvi, trouvez-vous encore le temps de vous consacrer à votre petite famille ?
C’est compliqué, je l’avoue. À l’approche de la rentrée, je réalise que je ne pourrai pas accompagner mon fils de 6 ans à l’école. Il fait ses premiers pas en primaire. Je tiens à préciser qu’il n’est pas question ici de sacrifices, mais plutôt de parvenir à établir un équilibre harmonieux entre ma vie personnelle et ma carrière professionnelle.
Lors de la récente conférence de presse de la chaîne, vous avez assuré être «un enfant RTL» !
Pendant mon adolescence, je réglais ma radio sur RTL France. Ce sont Fabrice et Georges Lang qui m’ont insufflé la passion pour ce métier. Lorsque j’ai décroché un poste de stagiaire chez bel RTL, cela m’a procuré une grande fierté, comme si j’y étais chez moi. En quelque sorte, RTL a toujours été ma madeleine de Proust. Quand je parle avec les gens de ma génération, les trois lettres, RTL, évoquent une magie intemporelle.
Un petit mot sur l’évolution d’«On n’est pas des pigeons !» ?
Ce n’est en aucun cas un refus ou un snobisme de ma part, mais depuis mon départ de la RTBF, je n’ai pas regardé une seule fois l’émission. Ce n’est pas dans ma nature de jouer les observateurs distants. Je suis satisfait d’avoir pris la décision de partir, car cela résultait d’un choix que j’ai pleinement assumé.
Cet article est paru dans le Télépro du 31/8/2023
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