L’opération CAP 48 fêtera en 2017 ses soixante ans d’existence. En plus du soutien à divers projets associatifs concernant les personnes porteuses de handicap, à la recherche et à des projets d’inclusion à l’école, un nouveau défi sera tenté.
Le projet « Cap sur le sport », présenté vendredi à Louvain-la-Neuve en même temps que les résultats de 2016, visera ainsi notamment à favoriser la pratique sportive pour renforcer la rééducation et permettre l’épanouissement des personnes en situation de handicap. L’initiative est prise en collaboration avec la Ligue handisport francophone et avec plusieurs centres de réadaptation et de revalidation.
Le financement qu’apportera CAP 48 permettra de renforcer la rééducation des patients en séjour dans les centres de réadaptation après un accident, pour qu’ils reprennent conscience de leur corps avec l’encadrement des équipes hospitalières, remobilisent leurs membres et reprennent le goût de bouger.
L’opération soutiendra aussi l’étape suivante : le démarrage d’une activité sportive adaptée, avec le soutien d’équipes spécialisées et du matériel handisport de qualité. « Le projet mettra le sport directement au coeur des centres de revalidation, à l’hôpital. Au départ, le sport est un outil de revalidation. Mais ensuite, il permet de sortir, de voir des amis, de mobiliser une famille: c’est très important », indique Maïlis Lechien, la directrice de la Ligue handisport francophone.
Ce nouveau projet « Cap sur le sport » est parrainé par le journaliste sportif Benjamin Deceuninck (RTBF), déjà très impliqué dans l’opération. Et il promet de s’impliquer véritablement. «Je suis ravi de parrainer ce nouveau projet de CAP48», commente-t-il. «Je crois depuis tout petit aux vertus du sport. D’abord parce qu’évidemment, le sport pratiqué de manière intelligente, c’est bon pour la santé. La santé physique, mais aussi la santé « mentale ». Bien dans son corps, bien dans sa tête. Je pense aussi que le sport renforce la qualité de la vie sociale, j’en fais l’expérience depuis près de 35 ans. C’est donc la moindre des choses que tout le monde puisse en profiter. Dans les meilleures conditions possibles.»
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