Malgré un détour par les cabinets politiques, le journaliste judiciaire reprend ses anciennes fonctions.
Après Véronique Barbier qui retrouvera le fauteuil du «13 heures», lundi prochain, après un long congé pour raisons de santé, la rédaction de la RTBF réintègre un autre de ses membres.
Écolo licencie…
Parti en 2012 pour s’occuper de la communication du ministre écolo wallon Jean-Marc Nollet, Benjamin Adnet se retrouvait dans une situation délicate depuis les dernières élections : la défaite cinglante renvoie le parti vert dans l’opposition, et la moitié des collaborateurs perdent leur poste.
C’est le cas de Benjamin Adnet, qui avait pris un congé politique à l’époque pour pouvoir revenir à la RTBF, au cas où. Une situation un peu ambiguë qui avait valu en avril dernier un édito assez acide de la part de la cheffe du service politique de la RTBF, Johanne Montay, à l’occasion du départ inopiné d’Olivier Maroy («Mise au point») vers le MR.
Il sera mis en «quarantaine»
Ici, les choses sont un peu différentes, Benjamin Adnet ne s’était pas engagé en politique, et le fait d’être porte-parole d’un ministre ne signifie pas que l’on a des opinions identiques.
Le journaliste sera placé dans une sorte de quarantaine, comme le veut le règlement de la RTBF. Pas d’antenne et de voix sur des reportages. Pas non plus de sujets à traiter, et encore moins sur un thème politique. Une mise à l’écart qui durera six mois.
Benjamin Adnet reste encore porte-parole de Nollet jusqu’à la formation du nouveau gouvernement wallon.
Le cas de Benjamin Adnet n’est pas isolé, tant à la RTBF que sur les chaînes privées, puisque Hakima Darhmouch a été la collaboratrice du Ministre Louis Michel (MR).
Pierre Bertinchamps
