À 52 ans, l’invité de «Basique, le concert» (ce jeudi à 23h30) a sorti en janvier dernier son 9e album, «Indocile heureux», dont il présentera quelques titres en live.
«Ce qu’on appelle l’inspiration est une logique d’orpailleur, une mécanique qui est de chercher la beauté dans des regards, des détails infimes», dit Bénabar. «S’imposer un peu d’indocilité est une hygiène de vie. L’indocilité est une invitation à faire usage de notre libre arbitre et à intervenir lorsqu’on se sent concerné», explique-t-il.
Fils d’une libraire et d’un régisseur, en couple depuis vingt ans, père d’une fille de 11 ans et d’un ado de 16 ans, Bénabar a tracé sa route depuis 1997, sans jamais se renier. Champion de la chanson populaire réaliste, il enchaîne les succès, de «Y a une fille qui habite chez moi» à «Quatre murs et un toit», en passant par «Le Dîner» et «L’Effet papillon».
Il divertit le public et il en est fier. «Mais ma grande trouille, c’est de me répéter. Je cherche à surprendre à chaque fois. J’aime une certaine variété qui a été souvent méprisée. À mes yeux, elle cache une poésie clandestine.»
Bénabar repart en tournée festive dès février 2022. «J’aime bien cette facette physique du métier : au bout de deux heures de scène, s’écrouler fatigué et, faut l’admettre, un peu bourré, dans un bus.»
Cet article est paru dans le Télépro du 24/6/2021
