Barbara Pravi : «Mon jeu de l’oie dingue en Corse !»

En Corse, la chanteuse Barbara Pravi a découvert, outre des personnalités exemplaires, un art de vivre enviable ! © France 2/Adenium TV France
Nicole Real Journaliste

Depuis sa deuxième place au concours Eurovision 2021, la chanteuse française Barbara Pravi vit à cent à l’heure. Malgré un emploi du temps chargé, elle a participé à «Nos terres inconnues», magazine diffusé mardi à 21h10 sur France 2. Direction : la Corse.

Avant d’accepter ce voyage, aviez-vous vu cette émission ?

Non, je ne l’avais jamais regardée, mais j’avais vu pas mal d’extraits. Et pour être franche, j’ai immédiatement accepté l’invitation. Dès ma première rencontre avec Raphaël (de Casabianca, ndlr), ma confiance a été totale. J’y suis allée au feeling et je n’ai pas été déçue.

Avez-vous eu des difficultés à vous séparer de votre téléphone portable ?

Ce fut une expérience particulière. Même si depuis mon retour, je n’ai pas eu l’occasion de la renouveler, me passer du portable pendant cette courte période m’a fait un bien fou. Je me suis sentie comme dans une bulle intemporelle, vraiment agréable après la sortie de mon album où, en attente des réactions du public, je suis restée connectée jour et nuit, ce qui a amplifié mon stress et mes angoisses.

Contact avec les abeilles, canyoning, ascension ou privée de téléphone, quel a été le moment le plus difficile à vivre ?

Sans hésiter, l’ascension. Pour les abeilles, nous étions protégés par des tenues spécifiques, alors qu’escalader une montagne en souffrant de vertige m’a tétanisée. Pour atteindre le sommet, j’étais en telle surchauffe que, une fois en haut, impossible d’apprécier le paysage, pourtant magnifique. Cela dit, j’étais très fière de moi, j’ai eu le sentiment d’avoir accompli un exploit, une prouesse !

D’où tenez-vous votre curiosité ?

De mon éducation. L’école a été un passage difficile : j’ai toujours eu du mal à apprendre en restant assise sur mon siège. J’aime aller à la découverte des autres et, depuis longtemps, je pose spontanément et sans aucun filtre les questions qui me passent par la tête. Même si au début, ce comportement peut décontenancer, comme je m’intéresse vraiment au gens, il m’a aussi permis de casser certaines barrières sociales. En Corse, ne pas avoir le problème de la langue a été génial.

Quelles sont, après coup, vos impressions sur l’émission et sur ce voyage ?

J’ai eu peur du résultat parce que, alors que je ne suis pas sportive, j’ai enchaîné les activités physiques. Mais en visionnant le montage final de l’émission, j’ai ri du début à la fin. Nous avons fait aussi des rencontres incroyables. J’ai craint que les téléspectateurs ne ressentent pas les liens très forts que nous avions tissés avec tous ces gens. J’ai eu l’impression de vivre un jeu de l’oie un peu dingue.

À votre retour, ce voyage a-t-il eu des répercussions dans votre quotidien ?

Il m’a appris à être plus simple dans mes rapports avec les autres. J’ai été bouleversée par la gentillesse et la bienveillance de tous les membres de l’équipe technique, ainsi que par toutes les personnes rencontrées durant cette escapade. Ce voyage m’a aussi révélé que je souffrais de vertige !

Cet article est paru dans le Télépro du 17/2/2022

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