Barbara Louys : «Je suis super contente de revenir dans cette émission anniversaire»
L’ex-animatrice de «C’est du belge» participera à la spéciale 15 ans du magazine de la belgitude de la RTBF.
En 2015, Barbara Louys quittait la RTBF pour une autre vie et abandonnait «C’est du belge», un magazine qu’elle avait imaginé. «C’est plein de bons souvenirs et une partie très importante de ma vie. Une période bénie parce que j’ai vraiment évolué et j’avais entamé ma carrière», sourit-elle. «Ça m’a apporté plein de choses en termes de contacts et de notoriétés. Je suis très reconnaissante à la vie d’avoir fait ce genre d’expérience.»
C’est votre bébé…
C’est vrai, et comme tous les bébés, à un moment, il marche tout seul. Il est franchement ado, en 2020. C’est parti d’une petite idée, qu’on a transformée en projet, et aujourd’hui, c’est une émission qui fait partie du PAB. Je suis fière de ça. C’est une très belle réussite et un travail d’équipe. Nous sommes arrivés à un moment où le public avait envie que l’on parle de la Belgique et de la famille royale. Encore maintenant, il y a cet engouement pour ce qui vient de chez nous, et des talents que l’on a. C’est un petit pays très fier de ses forces vives. C’est un programme hyper important, parce que si on ne s’autocongratule pas un peu, personne ne le fera pour nous.
Avoir abandonné la partie Gotha, ça a fait perdre la raison d’être du programme ?
Non, il faut que l’on s’adapte aussi aux circonstances. La communication du Palais royal n’est plus celle d’il y a 20 ans. C’est un peu plus discret, et on les comprend aussi surtout quand on doit gérer des crises politiques et des formations d’un gouvernement. Notre famille royale est très discrète, et on doit le respecter. Je comprends que maintenant, on s’intéresse plus aux artistes et aux créateurs qui en ont bien besoin. Pour être de l’autre côté du spectre, le fait de parler d’une activité dans un média et d’être soutenu, ça a du sens.
La télé vous manque ?
Non… Là, je suis super contente de revenir dans cette émission anniversaire. J’arrive tranquille, les mains dans les poches. Je me suis toujours demandée ce que ça faisait d’être interviewée. Avant, c’est moi qui faisait l’exercice, et là… j’aime bien cette position. On est soi-même et on parle. On est dans l’immédiat et la spontanéité. Ça reste un milieu que j’adore et que je trouve toujours aussi magique. De temps en temps, je me dis que je referais bien une séquence à gauche ou droite, mais je n’éprouve pas un manque.
On ne vous a jamais rappelée, ici ou ailleurs ?
Non. Je n’ai fait aucune démarche non plus. J’avais mon projet personnel à construire. J’étais focalisée sur autre chose, c’est sans doute ce qui a fait que je n’ai pas eu de manque.
Vous restez attentive au parcours de votre sœur, Maureen ?
Je lui dit toujours que j’aurais adoré présenter «The Voice Belgique». C’était mon truc. (Rires). Je suis une aficionados des spectacles et je délire sur des playbacks… Ce serait peut-être la seule émission que je regrette de ne pas avoir présentée à la RTBF. Ma sœur est la meilleure animatrice de «The Voice» du monde. Elle incarne le programme. Si quelque chose devait me manquer à la télé, ce serait le direct.
Que devenez-vous ?
Je gère trois boutiques à Uccle, Bruxelles et Liège (By B., NDLR). Je suis devenue une cheffe d’entreprise avec tout ce que ça contient en terme d’administratif, de commercial, de gestion des stocks. C’est plus proche de mes études puisque j’avais étudié le commerce. La RTBF a été une parenthèse enchantée qui a été top, mais aujourd’hui, je suis dans un vrai projet économique où je gère mon destin. Au fond de moi, je suis vraiment une indépendante. J’ai besoin d’avoir la possibilité de faire ce que je veux.
Vous avez gardé des contacts avec Thomas Van Hamme ?
La semaine dernière, je l’avais invité à mon anniversaire, mais il n’a pas pu venir parce qu’il est en voyage. Lui aussi a décidé de prendre un peu de recul. À un moment, la télé pose question parce qu’on sait que ce n’est pas une carrière pour toujours. C’est parfois agréable de trouver la suite. Thomas est en train de rechercher sa suite, je pense. Je respecte beaucoup sa démarche. Et je sais aussi qu’il aurait été ravi d’être parmi nous. On ne s’est pas perdus de vue… De mon côté, je ne suis plus dans le même milieu, je ne vais plus dans les mêmes soirées qu’avant, et il y en a d’ailleurs moins. Nos milieux se croisent tout de même.
Vous êtes épanouie ?
Oui. Je suis hyper heureuse dans ma vie, je l’avoue.
Entretien : Pierre Bertinchamps
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