Barbara Cabrita : «Jouer, ce bonheur absolu !»

Barbara Cabrita © AFP via Getty Images
Nicole Real Journaliste

L’actrice (42 ans) se dit ravie d’enfiler à nouveau la tenue de la commandante Anne Capestan pour un nouvel épisode de la série « Poulets grillés », ce mardi à 21h05 sur France 3.

Entretien.

Qu’est-ce qui vous motive à camper ce rôle depuis 2022 ?

L’originalité du concept m’a séduite. Habituellement, dans les fictions, les flics sont super performants et perspicaces. Dans « Poulets grillés », ils sont en plus touchants par leur humanité et leur fragilité. J’ai aussi aimé que Capestan, qui possède aussi cet humanisme – ce qui explique son choix de rester auprès d’eux -, ne soit pas une cheffe psychorigide. J’apprécie cette alliance entre vulnérabilité et efficacité.

Au fil des épisodes, quelle touche personnelle avez-vous apportée à votre personnage ?

Dès le départ, j’ai voulu incarner une cheffe sensible et à l’écoute de son équipe composée de gens cabossés. Si elle se montre surprise par certains comportements, elle n’est jamais dans le jugement. En s’adaptant aux situations, elle fait preuve de tolérance. Il était important de l’interpréter sans tomber dans la caricature.

Au sein de cette équipe, avez-vous un chouchou ?

Non, car il n’y en a pas un qui ressemble à l’autre. J’aime Eva qui est une maman taiseuse et peu présente pour son ado, j’aime Lebreton pour son côté bougon, son passif et son histoire. Idem pour La Poisse, toujours poursuivie par un chat noir. Quant à Max, je suis touchée par ses efforts pour devenir sociable. Bref, ce sont tous mes chouchous !

Lorsque vous lisez le scénario d’un épisode, vous amusez-vous à trouver le coupable ?

Oui, bien sûr. Cette question permet de savoir si le scénario tient la route ou pas. Deviner le nom du coupable dès le début est le signe qu’il y a une faille et que le scénario doit être retravaillé.

La petite fille que vous étiez et qui rêvait de trophées sportifs est-elle contente de sa carrière de comédienne ?

Il est vrai que j’ai failli arrêter non pas parce que je n’aimais plus ce métier, mais parce que, pendant un temps, j’ai envisagé de suivre d’autres voies. Finalement, je suis revenue sur cette décision car les rôles qu’on me proposait, de plus en plus diversifiés, me plaisaient. Je suis heureuse car je n’ai aucun plan de carrière, je saisis les opportunités qui se présentent. Incarner des personnages est un bonheur absolu. Et si, un jour, ça s’arrête, ce sera un bonheur de m’exercer dans d’autres domaines, dont le sport.

Cet article est paru dans le Télépro du 2/1/2025

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