Axel Marbeuf de la «Star Academy» : «C’est le rêve de ma vie !»
Le staracadémicien sort son deuxième single avant de revenir en concert avec ses camarades à Bruxelles, en juillet prochain.
L’aventure «Star Academy» se termine bientôt pour les élèves de la promotion 2023/2024 du télécrochet de TF1. Le temps est venu pour les jeunes chanteurs de se consacrer à leurs projets personnels et commencer leur vie d’artiste solo sur les scènes des concerts de des festivals estivaux.
À 23 ans, Axel Marbeuf vient de sortir son deuxième single, intitulé «Pour la première fois». Retour sur une année «staracadémique» un peu folle !
Vous n’aviez pas accédé à la finale. Êtes-vous déçu ?
Non. Au contraire, et même avec le recul, je suis très content. Mon objectif, c’était d’être dans le carré final. Au départ, on ne savait pas si la finale se ferait à deux ou quatre. Être dans les quatre derniers, ce serait trop stylé. Et j’ai réussi à le faire. Évidemment, sur le moment, sortir aux portes de la finale, j’ai peut-être raté quelque chose, mais non. J’ai tout donné et je suis fier de mon parcours. Je ne remercierai jamais assez toutes les personnes qui m’ont soutenu et qui ont voté pour moi.
Il y a un an, imaginiez-vous un tel parcours et un concert dans une des plus grandes salles de France ?
Il y a un pile un an, je me préparais pour le premier casting physique de l’émission qui avait lieu fin juin. Je bossais les chansons que j’allais leur interpréter et j’étais hyper-stressé. Comment allais-je faire ? Est-ce qu’ils vont me prendre ? C’était loin d’être gagné, et surtout j’étais encore dans ma vie d’ingénieur chimiste. C’est totalement autre chose. Je rêvais d’être sur scène. Aujourd’hui, c’est la réalité. L’Axel de juin 2023 ne pouvait pas imaginer une infime partie de ce qui l’attendait.
Vous vivez vraiment ce rêve ?
C’est le rêve d’une vie… le rêve de ma vie ! J’ai toujours voulu être sur scène. Bercy est une scène mythique, c’est la salle des artistes internationaux. J’y ai vu Ariana Grande, Sam Smith et Matt Pokora. Avant le concert pour TF1, je me suis dit «c’est fou, ce soir, je n’ai pas de billet pour être là, c’est moi qui suis sur la scène». Sincèrement, j’y suis allé avec un peu d’appréhension, plus parce que j’étais impressionné et il y avait le facteur télé en plus par rapport aux autres dates de la tournée. Revenir devant les caméras, ça faisait bizarre. On était comme sur un prime, sans être sur un prime. J’avais dit à mes amis qu’un jour je dirai «merci» à Bercy. C’est fait… Prochaine étape : revenir en solo.
Plus de 70 concerts sur quatre mois, c’est énorme…
Dans le programme, on était loin de s’imaginer ça. Lorsqu’on a signé le contrat, on nous avait dit qu’il y aurait peut-être une tournée… il y a 19 dates… et si on remplit la moitié, ce sera déjà dingue ! Le jour de mon élimination, on était à 55 dates confirmées. C’est là qu’on a senti qu’il y avait un truc qui se passait autour de nous et que l’émission était bien regardée. La «Star Academy» est un format très intense à tous les niveaux. 75 dates, c’est épuisant, mais ça nous crédibilise dans l’industrie de la musique. On n’est plus au stade d’amateurs.
Comment revient-on à la réalité de la vie ?
Ma vie n’a pas changé. Je fais les mêmes choses qu’avant, sauf que parfois on me demande de faire quelques photos ou on m’interpelle gentiment. Dans le métro, des gens ne croient pas que c’est moi qui suis dans la même rame qu’eux. C’est drôle et très plaisant, je l’avoue.
Vous pensez à l’après-«Star Academy» quand une nouvelle saison arrivera sur TF1 ?
J’y pense le moins possible. Ça peut nous rendre nostalgique et nous donner le cafard. C’est une nouvelle étape, mais je suis aussi impatient de voir les petits nouveaux qui vont vivre ce que l’on a vécu, et je leur souhaite le meilleur. De mon côté, forcément, on va commencer à nous oublier. Chaque chose vient en son temps, et ça appartient à demain. J’ai bon espoir dans le sens où le public a l’air d’être attaché aux individus, au-delà du groupe. À nous de le fidéliser grâce à nos morceaux et à devenir des artistes, plus des candidats de la «Star Ac».
Le single «Pour la première fois», parle-t-il de vous ?
Ce single me ressemble plus que le premier parce que j’y ai plus participé. Contrairement à «Chante», je le sors en indépendant. Je me suis entouré des personnes que je voulais pour obtenir le son que je voulais. On s’est beaucoup donné dessus. J’y parle d’amour et de la quête de vouloir rencontrer quelqu’un. Parfois, ça ne marche pas, mais rien n’est impossible. C’est d’ailleurs ce que j’ai retenu à la «Star Ac» : rien n’est impossible. Et les vibes rappellent que c’est l’été, même si on a du mal à s’y sentir. (rires) C’est très pop anglo-saxonne, mais avec des paroles en français parce que mon public est français et je mets un point d’honneur d’écrire dans en français. Même si c’est plus compliqué pour moi.
Pourquoi ?
Parce qu’on peut moins se cacher derrière des mots qu’en anglais. La langue française est si belle et c’est si beau d’écrire avec tout le vocabulaire que l’on a à disposition. Ma volonté est de sortir un EP. Je veux aller plus loin avec un projet encore plus construit.
Quelles sont vos influences ?
Niveau musique, j’adore la pop. Et ça va de Harry Styles à Ariana Grande en passant par Lady Gaga et les comédies musicales mais plus pour les chansons, moins la comédie. En France, il y a du Piaf dans la façon de tourner mes textes ou du Florent Pagny et du Patrick Fiori. J’aime bien piocher dans ce que j’aime pour en sortir un condensé.
Vous vous produisez en tant qu’indépendant. La «Star Academy» vous a-t-elle ouvert des portes ?
Et même des portes à laquelle je n’avais pas pensé. Au départ, je me focalisais sur l’artistique et la volonté de chanter, et les portes qui se sont ouvertes sont celles des auteurs et des compositeurs. J’adore écrire et composer, que ce soit pour moi ou pour quelqu’un d’autre. Au-delà de chanter, et je le ferai toute ma vie. J’ai rencontré pas mal de monde et on bosse sur des sons pour moi et pour d’autres. L’absence de label n’est pas un souci pour le moment, je me débrouille…
Entretien : Pierre Bertinchamps
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