Aurore Morisse : «Je suis très exigeante !»
Ce lundi, une nouvelle acheteuse belge débarque dans «Affaire conclue» (La Une/France 2). Rencontre.
Aurore Morisse est une jeune Liégeoise qui connaît le monde de l’art depuis l’enfance. Son visage n’est pas inconnu : avant de se lancer dans l’expertise mobilière, elle officiait dans le mannequinat. Les caméras ne lui font donc pas peur. Pourtant, notre compatriote a pris son temps avant de répondre à l’appel de France 2. «J’étais réticente, surtout par manque de temps», explique l’acheteuse. «Au fur et à mesure de l’ampleur qu’a pris l’émission, je me suis dit pourquoi pas…»
Votre arrivée dans «Affaire conclue» s’est-elle bien déroulée ?
Je m’y sens déjà comme un poisson dans l’eau. Les autres vendeurs ont été tout de suite bienveillants. Julien Cohen m’a pris sous son aile dès le départ. Je suis dans mon élément.
Trouvez-vous votre bonheur dans l’émission ?
Oui, il y a pas mal de choses qui correspondent à ce que je cherche. Je suis très exigeante, je veux de la marchandise en très bon état et ce n’est pas toujours le cas dans les enchères. Mais ici, les vendeurs proposent toujours de la bonne qualité.
Comment vendez-vous vos objets ?
J’ai des vitrines et je fonctionne surtout au bouche-à-oreille. Des clients cherchent des fauteuils, des miroirs, des objets particuliers, mais toujours assez qualitatifs. Je leur envoie des propositions ou ils viennent voir les vitrines.
Quel type d’objet préférez-vous ?
J’aime tout ! Tout objet avec une belle technique et des matières nobles. Cela va du bronze à un beau tableau, même anonyme. Je pense que quand quelque chose me touche, cela va aussi toucher le client. Si j’enchéris, c’est parce que l’objet me plaît. Même s’il n’y a pas beaucoup de demande ou si ce n’est pas le top de la qualité. Je peux très bien acheter du mobilier avec une belle marqueterie du XVIIIe siècle, comme un meuble de design scandinave ou italien des années 1980.
Y a-t-il un objet que vous recherchez absolument ?
Pour un amateur d’art, il n’y a pas UN objet, mais on cherche les perles rares et on ne sera jamais satisfait.
Comment définir le marché de l’art à Liège ?
La ville était très prospère au début du XXe siècle, tant au niveau de l’art que des antiquités. Liège est comme une bulle où on travaille entre nous pour des artistes très locaux, mais qui s’exportent bien. Et puis n’oubliez pas qu’on a le Val-Saint-Lambert, qui a été la plus grande cristallerie au monde !
Cet article est paru dans le Télépro du 6/5/2021
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