Aurore Morisse : « »Affaire conclue » est à Liège»

«On naît antiquaire, on ne le devient pas !», sourit la Liégeoise © France 2

Depuis mai 2021, elle achète des objets dans «Affaire conclue», sur La Une et France 2. À 32 ans, la jeune femme vient d’ouvrir sa première boutique d’art dans la Cité ardente.

C’est à Milan qu’Aurore Morisse (14 ans à l’époque) démarre sa carrière dans le mannequinat. Mais une fois son diplôme en poche, la jeune femme décide de prendre un tout autre chemin professionnel, celui de marchande d’art, avant d’intégrer l’équipe d’«Affaire conclue».

Il paraît que c’est la production qui est venue vers vous et non l’inverse…

Effectivement. Il y a trois ans, j’avais déjà été contactée et j’avais refusé. Ensuite, le covid-19 est arrivé avec son lot de grosses remises en question. Hasard ou pas, la production est de nouveau revenue vers moi et là, j’ai dit oui.

Au fil des émissions, avez-vous directement lié des affinités avec les autres acheteurs ?

Oui. Nous formons une grande famille. Certes, on se dispute sur certaines choses qu’on souhaite acheter, c’est le business, mais en dehors de cela, on se voit notamment au restaurant.

Arrivez-vous à revendre tous les objets que vous achetez ?

Oui. Certains se revendent plus rapidement et d’autres demandent plus de temps. Dans notre jargon, on dit toujours : «Tout s’achète et tout se vend !»

Quel est votre plus gros regret dans ce programme ?

Cela concerne un tableau que je me suis disputé avec Johan Ledoux. À un moment donné, j’ai arrêté la surenchère car il fallait rester raisonnable. Multiplié par cinq, ça ne valait plus le prix. Aujourd’hui, je regrette encore de ne pas l’avoir acheté. Rien que d’en parler, j’en ai la boule au ventre.

Vous aimez aussi taquiner vos collègues avec votre petite touche belge !

C’est ma marque de fabrique. Quand je dis «septante» ou «nonante» et qu’on ne me comprend pas, je réponds toujours : «Alors, tant pis pour toi». Même si j’aime travailler à Paris, il faut avouer qu’ils sont assez chauvins.

Rien ne vous prédestinait pourtant à ce métier…

J’étais mannequin, et je le suis encore aujourd’hui. (Rires) C’est vrai que je ne souhaitais pas devenir antiquaire comme mes parents, mais voilà, à force de vivre avec eux, j’ai vu de belles choses et je suis tombée la tête dedans. On naît antiquaire, on ne le devient pas.

Justement, le 8 novembre 2022 est un jour que vous n’oublierez pas de sitôt !

C’est mon anniversaire, mais aussi l’ouverture de ma boutique à Liège (6, rue Saint-Adalbert). Cela fait deux bonnes années que je cherchais une superficie pour y placer mes objets. En me promenant, je suis tombée sur cette jolie maison ayant appartenu à plusieurs antiquaires, dont le bijoutier Jean-François Langohr.

Exposez-vous des objets d’«Affaire conclue» ?

Bien entendu. Il y en a même beaucoup. Sachez que je propose aux futurs acheteurs de leur donner un carton avec le logo et des notes de Sophie Davant concernant l’objet. C’est une sorte de preuve d’authenticité, un joli petit clin d’œil à l’émission. Désormais, «Affaire conclue» est à Liège !

Cet article est paru dans le Télépro du 1/12/2022

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