L’ex-journaliste souhaite prendre la tête de la région Île-de-France.
Ce mardi dans les colonnes du Parisien, Audrey Pulvar a officiellement annoncé qu’elle était candidate aux élections régionales françaises.
«J’ai lancé à la fin de l’été le mouvement Île-de-France en Commun avec pour projet de réaliser un rassemblement des forces de gauche et de personnalités engagées de la société civile», précise-t-elle. «Nous avons beaucoup de propositions pour sortir de la politique de Valérie Pécresse, qui est celle de l’ancien monde. Je suis prête !» Son programme : la gratuité des transports en commun et son projet d’un pass social pour les jeunes.
Ce n’est pas un coming-out politique pour l’ex-chroniqueuse d’«On n’est pas couché». Lors des dernières municipales françaises, Audrey Pulvar était sur la liste d’Anne Hidalgo (PS) à Paris, ce qui lui a permis de décrocher un strapontin d’adjointe au maire (échevine, chez nous) au Conseil communal parisien. Dans la foulée, elle a reçu une volée de bois vert à l’époque. Mais Pulvar semble n’en avoir que faire et poursuit son parcours politique…
En France, une région n’a pas le même poids institutionnel qu’en Belgique. Même si elles sont également issues d’un mouvement de décentralisation de l’État, on ne parlera pas de fédéralisme malgré qu’elles soient dotées d’assemblées. Les compétences des régions portent notamment sur la gestion des lycées, les transports dits «régionaux» (TER, RATP,…), le tourisme, la politique des villes, ou le développement économique du territoire (comme la gestion des aéroports, par exemple).
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