Audrey Fleurot («HPI») : «Cette saison est encore meilleure que la première !»

Audrey Fleurot reprend son rôle de Morgane © RTBF/TF1/Itinéraire Production/Septembre Production/François Roelants

Ce mardi à 20h35 sur La Une ainsi que le jeudi 12 mai à 21h10 sur TF1, «HPI» fait son grand retour avec une saison 2. Ravie de se glisser à nouveau dans la peau de son personnage, Audrey Fleurot offre une nouvelle saison encore plus folle.

Vous attendiez-vous à autant d’engouement autour de la première saison ?

Difficile d’imaginer un tel succès ! Ce personnage si particulier n’était pas assuré de trouver son public. Comme j’y ai mis beaucoup de moi, j’étais d’autant plus contente qu’il touche tellement de téléspectateurs.

Avez-vous l’impression que le regard du public sur vous a changé ?

Une chose est sûre : la comédie apporte une plus grande proximité avec le public que d’autres genres. Les gens sont plus chaleureux. Amusant : depuis «HPI», je reçois des scénarios de drames où l’on me dit en préambule que le rôle est un peu à contre-emploi pour moi. J’en ai pourtant fait beaucoup et j’espère bien continuer !

Avez-vous retrouvé le même ton dès la lecture des scénarios dans cette deuxième saison ?

Oui, la gageure était évidemment de remettre Morgane dans la «galère». Maintenant qu’elle a été officiellement embauchée, elle n’est plus dans une situation financière précaire, mais elle ne devait surtout pas devenir une flic «classique» et se normaliser. Il fallait qu’elle soit de nouveau en mauvaise posture. Morgane se retrouve donc à la rue avec sa tribu et va devoir squatter chez les uns et les autres.

Comment vont évoluer ses relations avec Karadec ?

Dans la première saison, malgré les difficultés qu’il rencontrait à travailler avec cette femme un peu encombrante, Karadec tombait sous son charme. De son côté, elle renouait avec son ex. Dans ces nouveaux épisodes, le rapport s’inverse au moment où il tombe amoureux d’une autre. En fait, ils se ratent en permanence. C’est le principe de la comédie romantique qui fonctionne sur la frustration….

Après l’expérience de la première saison, avez-vous autant fait appel à l’improvisation ?

Absolument, je ne sais jamais comment je vais jouer avant les prises. Il faut rester dans un état d’esprit assez enfantin, être dans l’instant présent et faire des bêtises toute la journée pour maintenir l’inventivité. C’est d’ailleurs assez épuisant ! Je m’amuse par exemple beaucoup avec un partenaire comme Rufus, car il rebondit et on peut aller loin dans des impros drôles et magiques, mais malheureusement trop longues pour être diffusées.

Dans quel état d’esprit vous sentez-vous à l’approche de la diffusion ?

Je suis presque plus stressée que pour la première saison, mais le tournage est terminé et je ne peux rien faire de plus. Nous sommes super contents de cette saison que je trouve encore meilleure que la première. J’espère que le public sera au rendez-vous !

Quels sont vos projets ?

J’ai terminé «Les Combattantes» dont le tournage a croisé celui de «HPI». J’ai aussi tourné pour Arte «Esprit d’hiver», un film de genre. J’y apparaîs en blonde, un sacré changement pour moi ! C’est la première fois que je modifie ma couleur de cheveux pour un personnage. En termes de grand écart, je ne pouvais pas rêver mieux. Maintenant, je vais prendre un peu de vacances ! 

Cet article est paru dans le Télépro du 28/4/2022

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