Audrey Fleurot : «C’est très romanesque !»
Ce jeudi à 20h35, La Une lance «Le Bazar de la Charité», la série-événement de l’automne, à découvrir également sur TF1 et Netflix. Cette fresque en costumes retrace la vie d’Adrienne, Alice et Rose, qui voient leur vie bouleversée suite à un terrible incendie.
La pétillante rousse campe Adrienne de Lenverpré, une femme fortunée qui souhaite se détacher de son mariage violent.
Vous êtes l’une des trois héroïnes du «Bazar de la Charité»…
Je joue une grande bourgeoise, Adrienne de Lenverpré. Au moment où commence l’histoire, elle souhaite divorcer. C’est une idée révolutionnaire pour l’époque, surtout dans son milieu. Alors, elle va profiter de cet incendie pour se faire passer pour morte et réinventer sa vie… C’est très romanesque !
La série est très romanesque, mais aussi très féministe.
C’est l’histoire de trois femmes dont l’incendie va bouleverser la vie. Et chacune à leur manière, elles vont prendre leur liberté. Quand je me suis un peu renseignée sur le Bazar de la Charité pour préparer ce tournage, j’ai d’abord été frappée par le fait que toutes les victimes étaient des femmes. Il y avait pourtant des hommes à l’intérieur, mais ils sont sortis en premier, piétinant les femmes au passage. C’est choquant. Ils n’ont eu aucun scrupule, ils étaient plus costauds et ils n’étaient pas coincés par un corset et une jupe longue…
Disons que ça pose le personnage…
Absolument. Lorsque l’on porte un corset, ça donne de la tenue. Je n’aurais pas été Adrienne sans ces costumes. J’aime bien ne pas me reconnaître lorsque je me regarde dans le miroir en sortant de la loge. Il faut que je voie le personnage pour l’incarner vraiment.
Les costumes sont d’époque, mais pas le langage. Pourquoi ?
La production s’est dit qu’il fallait dépoussiérer le genre. On parle donc de façon tout à fait contemporaine. Par exemple, Adrienne tutoie son mari – ce qui était sans doute impensable dans son milieu. Au début, ça m’a un peu étonnée. Mais finalement, je trouve que c’est l’un des atouts du «Bazar de la Charité». Ça permet d’entrer facilement dans le quotidien des héroïnes, de s’identifier à elles. C’est un peu rock’n’roll, et ça me plait beaucoup.
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