Audran Cattin : «Cette série a un effet bénéfique sur les gens»
Ce lundi à 21 heures, TF1 lance la saison 2 des «Bracelets rouges».
Le crâne rasé ou au naturel, Audran Cattin est un comédien qui monte, qui monte… Pour autant, ce touche-à-tout, fondu de musique, aborde la vie avec un appétit d’ogre et ne compte pas se limiter à un seul art. Il campe Thomas dans la série, un ado qui découvre d’un seul coup la maladie, la vie en communauté à l’hôpital… et l’amour.
Présentation de la deuxième saison des «Bracelets rouges», par son intermédiaire.
Que pouvez-vous nous dire sur cette nouvelle saison ?
Thomas va mieux. Il bénéficie d’une prothèse et fait beaucoup d’exercice pour arriver à marcher avec. Son traitement fonctionne et son horizon s’éclaircit. Les médecins parlent même de rémission complète. L’idée d’un départ possible de l’hôpital complique forcément sa relation avec Roxane et Clément. Ses rapports avec son père, très fuyant jusqu’alors, s’améliorent. Thomas a gagné en maturité et réalise que ce dernier n’était pas indifférent à sa maladie, mais en avait peur, ayant déjà perdu sa femme d’un cancer.
En début de saison, l’équipe des Bracelets décide de faire une cérémonie d’adieu à Sarah, fraîchement disparue. C’est le premier décès dans la bande et son lit est déjà occupé par une nouvelle patiente, Louise. Pour eux, c’est un peu dur à accepter.
Extrait exclu de la nouvelle saison des #BraceletsRouges : Quand #LesBraceletsRouges rendent un vibrant hommage à Sarah en chanson #UneChansonPourSarah pic.twitter.com/gYJDaUJbfd
— TF1 (@TF1) 11 mars 2019
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Apportez-vous vos talents de musicien dans la série ?
J’ai cette chance. Nicolas Cuche, le réalisateur, savait que je rappais et m’a proposé de m’occuper de la chanson dédiée à Sarah. J’ai écrit des paroles sur une « instru » que j’avais déjà. Ça lui a beaucoup plu et il l’a donc utilisée dans la scène. Véronique Marchat, notre productrice, a aussi apprécié cette petite touche personnelle, si bien que nous sommes en train d’enregistrer la B.O. des Bracelets.
Albert Espinosa, l’auteur à l’origine des « Bracelets Rouges », vous a-t-il nourri de son expérience pour travailler votre rôle ?
Il nous a tous fait la même impression. Cet homme est non seulement un « warrior », mais aussi un soleil. Après avoir combattu trois cancers, il n’a plus aucun filtre. Pour lui, la vie est magnifique et son mantra est qu’il faut profiter des gens. Il a complètement raison.
Pour la scène forte, je choisis celle où nos personnages s’adressent à leurs maladies, lors d’une thérapie de groupe, avec des figurants, réellement malades. Cette scène m’a marqué. À tourner, c’était très fort !
Quel est votre parcours ?
Depuis tout petit, je suis le rigolo de la bande, mais c’est pour cacher une certaine timidité. En 6e, il y avait diverses initiations, dont le théâtre… J’ai foncé. Pourtant, je ne suis pas du tout du sérail. J’ai fait la formation Jean-Laurent Cochet (celui qui a formé Depardieu, Luchini…), puis Le Foyer, au théâtre Trévise. J’ai travaillé d’arrache-pied pendant un an, totalement désinhibé. Un jour, j’ai donné la réplique à une amie pour le concours de la classe libre en 2e tour et l’un des jurés s’est intéressé à moi. Il a parlé de moi à Brigitte Descormiers (agent de Pierre Niney), qui est venue voir le spectacle du Foyer. Elle m’a vu jouer une palette extra large, de Shakespeare à du contemporain et m’a fait signer un contrat dès le lendemain.
On vous a récemment vu jouer dans la fiction «Philarmonia» sur France 2. Aujourd’hui, êtes-vous plus sollicité ?
C’est une première étape formidable : on commence à parler de moi, je sens un intérêt différent sur les castings, mais ça reste très éphémère… Je me rends compte que l’on peut être très bon un jour et pas le lendemain. Je reste conscient que tout peut s’arrêter d’un coup.
J’ai beaucoup bossé pour en arriver là, donc ça ne tombe pas du jour au lendemain. Je ne suis pas en recherche de gloire absolue. Moi, je veux faire ce que j’aime, tout simplement.
Quels sont vos nouveaux projets ?
C’est une bonne question. J’ai soif de tant de choses. Comme je suis un peu un enfant capricieux, je m’ennuie assez rapidement. Pour moi, tout est bon à explorer. J’ai toujours voulu être archéologue, probablement pour le coté aventurier, mais aussi rat de bibliothèque. Je me frotterais donc bien à un an de licence d’histoire sans me demander si ça va ralentir ma carrière. En juin, avec un ami, nous allons arpenter toute l’Europe de l’Est pour réaliser un documentaire sur l’Homme et sur toutes les frontières visibles et invisibles qui le conditionnent. Ça me fascine de voir tous ces pays, juste à côté de nous, dont les cultures sont tellement différentes des nôtres. Côté musique, je vais sortir un album indépendant avec un ami, qui sera un peu hybride. Un concept de court-métrage auditif entrecoupé de voix off entre chaque chanson. Le thème sera : les nuances. Car comme dans la série, tout n’est pas tout noir ou tout blanc dans la vie. Chaque morceau correspondra à une couleur. C’est une belle résonnance avec «Les Bracelets rouges» !
« La saison 2, ça va être de la frappe ! » — Audran Cattin
— TF1 (@TF1) 10 mars 2019
« Merci de nous soutenir autant. » — Louna Espinosa
Les acteurs de la série #LesBraceletsRouges ont un message pour vous
RDV demain à 21:00 pic.twitter.com/CHuZTXj48F
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Bien sûr, nous aurions aimé qu’il nous raconte ses moments de craquage, mais il ne parle que du positif ! Pour lui, rien n’est grave à part la mort.
Pensez-vous que cette série peut changer le regard des gens sur la maladie et l’hôpital ?
Je pense que ceux qui avaient de l’appréhension ont changé de regard vis-à-vis des malades. Cette série a un effet bénéfique sur les gens… Personnellement, je n’ai pas été confronté à la maladie de proches, mais à la mort. Ma grand-mère a fait un A.V.C. et j’ai perdu un ami de 17 ans. J’ai connu un Côme à travers cet ami et ma mère a eu un frère dans le coma également… J’ai beaucoup côtoyé l’hôpital en tant qu’accompagnant.
Quelle a été votre première réaction lorsqu’on vous a proposé ce rôle ?
Plus que le sujet même, j’avais de l’appréhension sur le traitement de la série. Comment raconter l’histoire d’enfants malades à la télévision, sans céder à la tentation des violons et tomber dans le pathos ? Mais Nicolas Cuche m’a rassuré sur le ton qui serait donné. Bien sûr, il y a les larmes et la tristesse, mais aussi les moments de joie. Il a une réalisation rapide et un peu rock.
Quelle scène en particulier avez-vous trouvée légère à jouer et laquelle vous a pris aux tripes ?
J’ai aimé l’épisode de la piscine. Nos personnages y font la fête. C’est la première fois qu’ils vivent une vraie vie d’ado. Ils ont bu de la bière !
Pour la scène forte, je choisis celle où nos personnages s’adressent à leurs maladies, lors d’une thérapie de groupe, avec des figurants, réellement malades. Cette scène m’a marqué. À tourner, c’était très fort !
Quel est votre parcours ?
Depuis tout petit, je suis le rigolo de la bande, mais c’est pour cacher une certaine timidité. En 6e, il y avait diverses initiations, dont le théâtre… J’ai foncé. Pourtant, je ne suis pas du tout du sérail. J’ai fait la formation Jean-Laurent Cochet (celui qui a formé Depardieu, Luchini…), puis Le Foyer, au théâtre Trévise. J’ai travaillé d’arrache-pied pendant un an, totalement désinhibé. Un jour, j’ai donné la réplique à une amie pour le concours de la classe libre en 2e tour et l’un des jurés s’est intéressé à moi. Il a parlé de moi à Brigitte Descormiers (agent de Pierre Niney), qui est venue voir le spectacle du Foyer. Elle m’a vu jouer une palette extra large, de Shakespeare à du contemporain et m’a fait signer un contrat dès le lendemain.
On vous a récemment vu jouer dans la fiction «Philarmonia» sur France 2. Aujourd’hui, êtes-vous plus sollicité ?
C’est une première étape formidable : on commence à parler de moi, je sens un intérêt différent sur les castings, mais ça reste très éphémère… Je me rends compte que l’on peut être très bon un jour et pas le lendemain. Je reste conscient que tout peut s’arrêter d’un coup.
J’ai beaucoup bossé pour en arriver là, donc ça ne tombe pas du jour au lendemain. Je ne suis pas en recherche de gloire absolue. Moi, je veux faire ce que j’aime, tout simplement.
Quels sont vos nouveaux projets ?
C’est une bonne question. J’ai soif de tant de choses. Comme je suis un peu un enfant capricieux, je m’ennuie assez rapidement. Pour moi, tout est bon à explorer. J’ai toujours voulu être archéologue, probablement pour le coté aventurier, mais aussi rat de bibliothèque. Je me frotterais donc bien à un an de licence d’histoire sans me demander si ça va ralentir ma carrière. En juin, avec un ami, nous allons arpenter toute l’Europe de l’Est pour réaliser un documentaire sur l’Homme et sur toutes les frontières visibles et invisibles qui le conditionnent. Ça me fascine de voir tous ces pays, juste à côté de nous, dont les cultures sont tellement différentes des nôtres. Côté musique, je vais sortir un album indépendant avec un ami, qui sera un peu hybride. Un concept de court-métrage auditif entrecoupé de voix off entre chaque chanson. Le thème sera : les nuances. Car comme dans la série, tout n’est pas tout noir ou tout blanc dans la vie. Chaque morceau correspondra à une couleur. C’est une belle résonnance avec «Les Bracelets rouges» !
« La saison 2, ça va être de la frappe ! » — Audran Cattin
— TF1 (@TF1) 10 mars 2019
« Merci de nous soutenir autant. » — Louna Espinosa
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