[Attentats de Paris] Un week-end en enfer pour les journalistes

[Attentats de Paris] Un week-end en enfer pour les journalistes
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Les attaques du 13 novembre ont mis les journalistes du monde entier en émoi. Ces attentats meurtriers dans la capitale française ont fait la Une des médias de Sydney à Los Angeles en passant par Londres et Rio.

Des centaines de journalistes mobilisés pour relayer l’information sur les faits, les nouveaux éléments de l’enquête, des analyses de spécialistes…

La Belgique n’échappe pas à la règle. Comme la presse hexagonale, les journalistes belges ont travaillé d’arrache-pied. Mais le traitement médiatique de cet événement n’a pas été le même chez nous que celui proposé en France. La différence entre les deux pays ne s’est pas faite immédiatement.

Retour de manière chronologique sur ces événements.

Alertés vers 22 heures vendredi soir, les médias belges et français annoncent un flash spécial à la sortie de leurs matches de foot respectifs (France/Allemagne et Belgique/Italie). On ne le sait pas encore, mais 6 attaques terroristes ont eu lieu à Paris, dont une aux abords du Stade de France.

Les autres attaques ont eu lieu dans les dixième et onzième arrondissements (restaurant Le Petit Cambodge, bistrot Le Carillon, rue Bichat, dans la salle du Bataclan, boulevard Voltaire, rue de Charonne et rue Faidherbe).

En tout, huit terroristes sont tués, donc sept kamikazes qui se sont fait exploser à l’aide de ceintures explosives. Ceux-ci sont les auteurs des nombreuses fusillades.

Le bilan provisoire fait état de plus de 120 victimes et 350 blessés. Le Bataclan, où le concert de Eagles of Death Metal avait lieu est sans nul doute le lieu le plus meurtrier des six attaques.

 

Ces photos sont libres de droits, merci de ne pas les modifier, ni recadrage ni retouche supplémentaire.Par respect…

Posté par manuwino – live photography sur dimanche 15 novembre 2015

Vers minuit, François Hollande déclare l’état d’urgence dans le pays. À ce moment, on ne sait pas encore qui sont les terroristes, ni même les victimes avec exactitude. Tout au long de la nuit de vendredi à samedi, la France soigne ses blessures et tire le premier bilan de ces attentats les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale.

En Belgique, Charles Michel a relevé le niveau d’alerte de niveau 2 à 3.

Pourquoi attaquer Paris ?

Samedi, la France se réveille doucement pensant avoir fait un mauvais rêve. Internet s’émeut de cette barbarie.

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Un logo, qui assemble la Tour Eiffel et le symbole «peace and love» est partagé par des millions d’internautes.

En cours de journée, la Belgique apprend que 3 des victimes sont belges, dont un couple de liégeois. Le pays est assommé par la nouvelle. Malheureusement pour notre plat pays, on apprendra dans la foulée que 3 des auteurs présumés sont issus de Molenbeek (où des opérations policières ont lieu depuis ce lundi matin) dont Salah Abdelsam.

Dès lors, la presse belge se concentre principalement sur la commune bruxelloise.

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Les 3 frères Abdelsam seraient proches du cerveau présumé des attentats déjoués de Verviers (et de Paris ?), Abdelhamid Abaaoud alors que la France, elle, est toujours dans l’émotion de ces événements.

Alors que les éléments évoluent constamment, la presse des deux pays relaie depuis plus de 60 heures les informations sur ces attentats sans relâche.

Michael Scholze

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