Diffusé ce jeudi à 20h30 sur RTL-TVI, ce premier film de l’Australien Anthony Maras retrace les attentats terroristes de Mumbai (Bombay) survenus en novembre 2008.
Ce mois-là, une série d’attaques a mis à feu et à sang différents lieux stratégiques de la ville indienne, entraînant la mort de 188 personnes. Parmi les cibles, il y a eu l’hôtel de luxe Taj Mahal Palace où se trouvaient de riches touristes étrangers. Le siège du bâtiment a duré plus de soixante heures. Des images de l’édifice en feu ont d’ailleurs fait le tour du monde.
Cet épisode dramatique avait déjà fait l’objet d’un film du Français Nicolas Saada qui suivait une ado prise au piège dans sa chambre. La version de ce soir se veut une reconstitution plus large des événements à huis clos. Avec les clients (dont un homme d’affaires russe, un couple et leur bébé, deux touristes globe-trotteurs…) pris au piège par le commando djihadiste, mais aussi le personnel de l’hôtel qui va risquer sa vie pour les protéger.
Pour parvenir à réaliser ce thriller efficace, remarquablement documenté, le cinéaste a passé plus de six mois à écouter les histoires de survivants et de policiers. «Ce film est censé être une ballade émotionnelle qui fait ressentir de l’empathie pour les personnes. Je souhaitais aller au-delà des statistiques et des gros titres pour évoquer les victimes.»
Cet article est paru dans le Télépro du 6/1/2022
