Arthur Dupont : «Je redégaine mon Beretta !»
Dès vendredi à 21h10, «Les Petits meurtres d’Agatha Christie» version années 1970 sont de retour sur France 2 avec deux enquêtes inédites ! L’acteur Arthur Dupont y incarne toujours le personnage de Max Beretta.
Retrouver un personnage récurrent vous stimule ?
Oui, parce qu’on est surpris par les scénaristes. On ne sait jamais ce que nous réserve leur imagination. Il y a le plaisir de retrouver Max Beretta, mais aussi l’excitation de vivre des situations insolites. Dans chaque enquête, tous les personnages récurrents de la série sont très bien servis.
Par rapport à la saison dernière, votre personnage a-t-il évolué ?
Mon personnage reste fidèle à lui-même, mais ses relations avec le commissaire Gréco et Rose Bellecour ont évolué. Une connivence et une complicité s’est installée au sein du trio. Malgré tout, pour continuer à trouver des fils narratifs qui passionnent aussi bien le public que les comédiens, une certaine tension entre eux continue de provoquer des conflits. Cela dit, on perçoit chez Beretta une joie et un plaisir grandissants d’enquêter avec Gréco et Bellecour.
La rivalité entre Beretta et Gréco est-elle encore d’actualité ?
Non, ils se font confiance, désormais. Quand ils se sont rencontrés, ils se jaugeaient en s’interrogeant sur leurs compétences. Cette question désormais réglée, le trio se révèle complémentaire.
L’épisode «Mourir sur scène» réunit vos deux passions : la comédie et la musique…
Ah oui ! Je me suis régalé. Sur les tournages j’emmène souvent ma guitare avec moi. Jouer dans un épisode où l’intrigue me permet d’évoluer dans l’univers musical a été un vrai bonheur. Mais plus que la musique, ce sont les tenues excentriques et farfelues de Max qui m’ont emballé.
Avez-vous réellement joué le solo de guitare ?
J’ai appris toute la gestuelle, mais comme je n’avais pas le niveau pour jouer réellement ce morceau, c’est Sébastien Chouard, guitariste professionnel qui a travaillé notamment avec Johnny Hallyday et Céline Dion, qui a joué le solo et tourné les gros plans.
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné dans les années 1970 ?
L’esthétisme graphique coloré et fantaisiste de l’époque. Le côté machiste, la volonté d’être supérieur aux femmes ou de rouler des mécaniques sont marrants, parce que ce sont des sujets traités au deuxième ou au troisième degré.
Vous avez choisi de devenir comédien plutôt que musicien. Aucun regret ?
Le désir est l’élément indispensable dans le choix de n’importe quel métier. Je continue de me perfectionner en musique. C’est l’avenir qui me dira si j’ai fait le bon choix…
Cet article est paru dans le Télépro du 2/12/2021
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