«Arte Regards» se penche sur l’éco-activisme, un engagement radical

Pour certains éco-activistes, comme Maja Winkelmann, la fin justifie les moyens © Isopix

Un sujet évoqué ce mercredi à 18h55 sur Arte.

Maja Winkelmann est une petite blonde aux yeux bleus à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Pourtant, du haut de ses 23 ans, la jeune Allemande a déjà comparu une vingtaine de fois devant un tribunal et passé plus de trois semaines en prison. Convaincue qu’il sera bientôt trop tard pour inverser le cours du changement climatique, elle n’hésite pas à franchir les limites de la légalité pour faire passer son message. Et elle est loin d’être la seule.

Si Maja et son mouvement ont pris l’habitude d’entraver la circulation, d’autres s’attaquent à des œuvres d’art (le plus souvent protégées par une vitre). Soupe à la tomate lancée sur les «Tournesols» de Van Gogh, activistes collant leurs mains sur «Le Printemps» de Botticelli, farine répandue sur une voiture peinte par Andy Warhol.

«Comment vous sentez-vous quand vous voyez quelque chose de beau être détruit devant vous ? Vous sentez-vous outrés ? Bien. Nous avons ce sentiment quand nous voyons la planète être détruite», clament des militants belges en aspergeant «La Jeune fille à la perle» de Vermeer d’une substance visqueuse. Un message qui interpelle, mais qui pose une vraie question : la lutte pour la défense de la planète a-t-elle une limite, celle de la désobéissance civile ?

Cet article est paru dans le Télépro du 13/4/2023

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