Antoine Donneaux, imitateur, mais pas que !
L’humoriste belge a un «Incroyable talent» !
Originaire de Durbuy, Antoine Donneaux (35 ans) s’est classé 5e de «La France a un incroyable talent» (M6) 2023, dont la diffusion en Belgique débute ce samedi à 20h15 sur RTL tvi. Son humour décapant et ses imitations proches de la perfection ont conquis le public !
«La France a un incroyable talent» a-t-elle changé votre vie ?
C’est un changement qui se fait progressivement. Il ne faut pas croire que je vais gagner tout à coup des millions ! J’avais joué mon spectacle une dizaine de fois auparavant, mais la notoriété change la donne. La tournée qui s’annonce comporte une quarantaine de dates et va nous faire voyager partout en Belgique, en France, en Suisse, dans le Luxembourg…
Pourquoi ce titre, «Imitateur mais pas que…» ?
J’avais présenté mon premier spectacle au Festival de Rochefort 2019 sous le titre «Imitateur malgré lui», puis en France en 2020 et nous avons été mis à l’arrêt par le confinement. Aujourd’hui, je reprends ce show en y apportant des nouveautés et en modifiant le titre : «Imitateur mais pas que…» car je ne me limite pas aux imitations. Je mixe beaucoup de choses : stand-up, chansons, sketches, humour absurde… La seule chose que je ne fais pas, ce sont des jeux de mots. Et je ne parle pas de politique.
Vous avez profité du confinement pour publier des vidéos désopilantes…
Comme ma petite entreprise était à l’arrêt, je suis revenu à l’humour et j’ai été très actif, en effet. Le personnage de Jason a fait le buzz sur YouTube, puis j’ai repris mon travail lors du déconfinement. Les producteurs de «La France a un incroyable talent» m’avaient repéré sur Internet et m’ont appelé pour la saison 2023. La diffusion par M6 de ma première audition a généré 4 millions de vue et ça a décollé… J’ai de la chance, les choses sont venues à moi naturellement, je n’ai jamais dû les forcer.
Quand vous est venu ce don de l’imitation ?
Dès mon enfance. C’est en observant mon père et en me moquant de lui que j’ai commencé à l’imiter. Puis j’ai imité des copains, et ensuite diverses personnalités. Et comme les gens autour de moi étaient bluffés, j’ai continué…
Combien de voix maîtrisez-vous ?
Maîtriser est un grand mot ! Disons que j’en ai environ quatre-vingts dans mon répertoire. Il faut une très bonne oreille, beaucoup d’observation, de l’écoute… Il faut peut-être aussi des cordes vocales particulières !
Passer d’une voix à l’autre aussi rapidement demande-t-il beaucoup de concentration ?
C’est une sorte de schizophrénie, je passe naturellement d’une voix à l’autre, instantanément, sans effort. Mais il est vrai que pour se produire sur scène et monter un sketch, cela demande du travail.
On vous a vu au «Grand cactus», sur Tipik. Vous y reviendrez ?
Oui, sûrement. Mes imitations d’Emmanuel Macron et de David Jeanmotte ont bien fonctionné et ont été très appréciées. Je reviendrai en fonction des disponibilités !
Cet article est paru dans le Télépro du 8/2/2024
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