«Anna» (Arte) : le monde des enfants perdus

Quand la réalité s’est mêlée à la fiction... © Arte/Greta De Lazzaris

Après le succès d’«Il Miracolo», Niccolò Ammaniti revient avec une nouvelle série en adaptant à l’écran son propre roman «Anna», à découvrir ce jeudi à 20h55 sur Arte.

De l’histoire postapocalyptique aux images léchées tournées en Sicile, tout y est maîtrisé. Dans un monde ravagé par une épidémie de fièvre rouge qui a emporté leur mère, Anna se retrouve seule avec son petit frère Astor qu’elle doit protéger.

Pour survivre au sein d’un univers exclusivement peuplé d’enfants immunisés jusqu’à la puberté, elle est aidée par les instructions du «livre des choses importantes», un guide que sa mère leur a laissé avant de mourir. Mais quatre ans plus tard, Astor est kidnappé par les Bleus, une bande de jeunes cruels.

«Nous étions en plein tournage, presque coupés du monde, lorsque la véritable épidémie a commencé. J’ai progressivement commencé à comprendre que nous allions vivre quelque chose de semblable à l’histoire que nous racontions», se souvient le réalisateur-écrivain.

Durant trois mois, le tournage a été interrompu. «Quand nous avons pu terminer les prises de vue, la pandémie était bien là autour de nous. Cet entrelacement de la fiction et de la réalité a été une expérience très étrange, reconnaît-il.

Deux touchantes actrices se relaient pour incarner la courageuse héroïne à 8 et 12 ans, Viviana Mocciaro et Giulia Dragotto.

Cet article est paru dans le Télépro du 28/10/2021

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