Anggun («Mask Singer» sur TF1) : «Certains camouflent leur voix»

Anggun entourée de l'animateur Camille Combal et de ses comparses enquêteurs © Isopix

Ce samedi à 21h05, les chanteurs masqués sont de retour. Et TF1 promet du lourd pour la saison 2 !

Encore plus ambitieuse et plus féerique, l’émission «Mask Singer» est de retour sur TF1 pour le plus grand plaisir d’une de ses enquêtrices, Anggun (46 ans), bluffée par le casting composé notamment d’une star internationale !

Pourquoi avez-vous accepté de reprendre votre rôle d’enquêtrice aux côtés d’Alessandra Sublet, Jarry et Kev Adams ?

Comme j’ai aimé la première saison, je ne pouvais pas refuser ce second volet. C’est un programme que j’apprécie, car on passe du bon temps. C’est drôle et on peut regarder cela en famille, sans se prendre la tête. Ma fille (Kirana, 12 ans, ndlr), qui ne regarde pas beaucoup la télé, s’y est intéressée tout en faisant ses recherches sur Wikipédia pour apprendre à connaître les personnalités démasquées.

Si TF1 vous avait proposé de porter le costume au lieu d’être membre du jury, auriez-vous été déçue ?

Non. Quand la première saison s’est terminée, j’ai directement pensé au costume de mes rêves. Cette année, il y a une star internationale dans le casting. Son costume, justement, j’aurais aimé le porter. Mais je suis réaliste, comme j’ai une voix assez reconnaissable, cela rend les choses plus simples et ce n’est pas le but du programme. Cette saison, certains artistes camouflent leur voix.

Ce qui rend les enquêtes encore plus compliquées…

Effectivement. On peut dire que j’ai galéré dans cette seconde saison à l’inverse de mes amis Jarry, Kev et Alessandra qui connaissent beaucoup de monde dans le milieu du showbiz. Je ne suis pas très mondaine, je ne me rends pas aux soirées people. Grâce à ce manque de «sorties», je comprends le public qui ne connaît pas toujours les visages démasqués. C’était tellement compliqué que certains soirs, j’étais frustrée à la maison de ne pas avoir reconnu quelqu’un. «Pas très mondaine»

À cause du coronavirus, le tournage a-t-il été plus long ?

Oui. Nous avions des journées assez chargées. On démarrait vers 11 heures et cela se terminait toujours après minuit. Il y a eu moins de public afin de respecter la distanciation sociale. Comme mes trois camarades, j’ai eu droit à un test covid avant le tournage. J’ai vu plus de gens masqués dans les coulisses que l’année dernière, mais après tout, vous êtes dans «Mask Singer». (Rires)

Du côté des nouveaux costumes, avez-vous eu un coup de cœur ?

Plusieurs, même. D’abord, la bouche qui est magnifique. Ensuite, j’ai aimé les perroquets et le robot vintage.

Est-ce que la production a facilement convaincu les stars à jouer le jeu dans cette saison ?

Oui. Ils ont eu moins de difficultés car les artistes connaissaient le programme. C’est toujours la même rengaine. Dans chaque nouvelle émission, les stars sont frileuses, mais après, ça se bouscule. (Rires)

Regardez-vous les versions étrangères de «Mask Singer» ?

Comme vous m’avez confié avant l’interview qu’il existait une émission en Belgique (sur VTM, ndlr), je vais jeter un œil sur YouTube pour découvrir le plateau. Je regarde «Mask Singer» aux États-Unis. C’est aussi bluffant. Il y a récemment eu un rappeur et un politicien.

Cette interview est parue dans le magazine Télépro du 15/10/2020

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