La chanteuse d’origine indonésienne fait partie du jury du nouveau divertissement de RTL tvi, «Starmaker», à découvrir ce dimanche à 20h45.
Après «Star ce soir», fin des années 1990, et plus récemment, «Belgium’s Got Talent», RTL tvi renoue avec les talentshows. Dans «Starmaker», dimanche à 20.45, un candidat réalise son rêve et se met dans la peau de son idole.
Pour juger du talent des étoiles d’un soir : la chanteuse Anggun (49 ans), l’animatrice (et parfois chanteuse) Maria Del Rio, l’imitateur Michaël Gregorio et l’artiste multicasquettes Agustín Galiana. Qui sera le plus convaincant ?
Anggun lève pour nous un coin du voile.
Quel est votre rôle dans cette nouvelle émission ?
Je donne des conseils et rassure les candidats. Ce sont Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui se présentent, ce ne sont pas des professionnels. Nous avons vu passer une personne qui n’avait jamais chanté ailleurs que dans sa voiture. Et là, elle se retrouve sur une scène grandiose devant un public et des caméras. Elle était morte de trac, mais sa prestation était bouleversante. Je n’avais plus l’habitude de voir ça car on sait qu’à la télé, tout est travaillé et millimétré. Ici, nous sommes face à des talents à l’état brut qui découvrent la scène.
Est-ce difficile de les décevoir ?
Il y a des choix qui sont évidents. Pour certains, il n’y a pas photo et en général, le public nous suit dans nos décisions. Je précise que nous ne cherchons pas des imitateurs, mais la personne qui incarne le mieux la star.
Quelle est la différence ?
Un candidat peut être un sosie d’Elvis Presley, mais sans forcément chanter juste ou être «trop» professionnel. Un autre peut ne pas ressembler au King au premier abord, mais avoir une voix bluffante. C’est très nuancé. Notre boulot est d’arriver à trouver celui ou celle qui propose quelque chose de plus dans son hommage. Ce sont des personnes qui aiment chanter. Nous avons eu une coiffeuse qui chantait pour ses clients et une infirmière qui chantait pour rassurer ses patients… Ces candidats ont la générosité et l’envie de partager d’un artiste. Finalement, ils se disent simplement que le showbiz, ce n’est pas pour eux, mais le temps d’un soir, ils changent de vie.
Ces derniers mois, vous avez beaucoup joué le rôle de jurée, enquêteuse, coach… La crise du disque vous pousse-t-elle à accepter ces fonctions ?
Florent Pagny m’a expliqué que c’était grâce à «The Voice» que la nouvelle génération le connaissait. Ce sont les parents qui parlaient de lui devant le show télé. Être jurée, c’est une manière d’être dans l’actualité, pour qu’on évoque nos disques et nos spectacles. On s’adapte au marché pour pouvoir continuer notre métier parce que les ventes d’album, c’est un zéro de moins par rapport à il y a vingt ans…
Est-il facile d’imiter Anggun ?
Je ne sais pas. (Rires) Avec mes mimiques et mon accent, ça doit être drôle. Veronic DiCaire me réussit assez bien…
Cet article est paru dans le Télépro du 18/1/2024