Amani Picci : «Et pourquoi pas l’Eurovision ?»

Amani Picci : «Et pourquoi pas l’Eurovision ?»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Le Gerpinnois sera le premier Belge à participer à «The Voice Kids» sur TF1. Amani n’est pas un inconnu du public. Que du contraire…

Ce samedi 17 septembre sur TF1, Amani Picci (14 ans) tentera de faire se retourner un membre du banc des coaches de «The Voice Kids». Le jeune garçon a déjà un parcours médiatique bien garni. Égérie d’Ouftivi, on l’a également vu récemment dans «Au Tableau» (La Deux), et sur scène, dans le rôle de Tintin, dans la comédie musicale lyrique «Les Bijoux de la Castafiore» au Chateau de La Hulpe (2015). Amani est aussi connu pour avoir été finaliste de «La France a un incroyable talent» (2014). Bref, le retrouver sur la scène de «The Voice Kids» était plutôt une évidence.

Pourquoi se présenter à «The Voice Kids» ?

J’ai déjà participé à «La France a un incroyable talent» parce qu’il n’y avait pas encore «The Voice Kids», à cette époque-là. Après mon passage sur M6 , j’avais envie de m’inscrire à «The Voice» car justement mon truc, c’est la voix. Et il fallait une version «junior» puisque dans les éditions pour les adultes, il faut 16 ans minimum. En Belgique, il n’y a rien de similaire du côté francophone, d’où ce choix de concourir en France.

La production vous a contacté ?

La voix se travaille tout le temps. C’est comme dans le sport, un athlète travaille ses muscles en permanence. Si on s’arrête, on perd tout ! Et puis, on n’arrive jamais à la perfection vocale, mais c’est un but en soi, donc on s’entraîne pour y arriver. Les cours de chant aident toujours. Là, j’en suis depuis un an et à chaque leçon j’apprends des choses.

Vous êtes plutôt chanteur ou comédien ?

En fait, je fais du théâtre depuis 5 ans (théâtre dialectal dans la région de Charleroi, NDLR), mais j’ai mis cette activité en stand-by pour me consacrer au chant. J’adore me mettre dans la peau du personnage. Je dirais que dans le chant, c’est pareil. Quand on interprète un titre, on se met aussi dans les conditions du message que l’on veut faire passer et on doit ressentir les émotions.

Si vous deviez choisir ?

Là, tout de suite, ce serait la carrière de chanteur qui me ferait envie. D’ailleurs, en ce moment, je travaille en studio sur mon premier single.

Quel style ?

J’aime beaucoup la pop music. Je suis un grand fan de Bruno Mars et Katy Perry. Et du côté français, j’aime ce que propose Amir. C’est l’univers musical qui me plaît, et c’est dans ce style là que je voudrais me diriger.

Amir… L’Eurovision vous fait envie ?

Pourquoi pas. C’est mon plus grand rêve ! Ce serait super…

Pour la Belgique ou l’Italie ?

La Belgique, bien sûr.

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Quels sont vos projets ?

J’aimerais avoir mon répertoire avec ma touche personnelle en tant qu’artiste. Le but est de pouvoir faire de la scène avec des musiciens et chanter avec un public. Je n’ai pas le talent du compositeur, donc je ne sais pas écrire une chanson. Par contre, je donne mes idées pour les paroles, sur le message de la chanson.

Vous avez choisi l’enseignement à domicile. C’est plus difficile ?

Il faut être discipliné. Une fois qu’on est bien organisé, le programme reste le même qu’à l’école. À la fin des cycles de deux ans, je passe le même examen devant le jury central que les élèves à l’école. Il faut pouvoir goupiller son emploi du temps, avec les autres activités, et s’y tenir. Si je me dis, aujourd’hui, ce sont des maths, je fais des maths, je ne change pas parce que j’aime moins. J’ai fait ma première secondaire dans une école classique, mais en fin d’année, on m’avait proposé le contrat pour participer à la comédie musicale Tintin. Ça devenait compliqué de respecter l’horaire des cours et mes obligations en tant qu’artiste.

Et vous avez une vie d’ado comme les autres ?

Oui, là où j’habite, dans un village près de Gerpinnes, mes copains sont du même quartier. On se promène à vélo, on va au cinéma…

En dehors de la carrière d’artiste, qu’est-ce que vous voudriez faire comme études ?

Le droit m’attire beaucoup. Je connais pas mal d’avocats qui font du théâtre. Et puis les deux ne sont pas incompatibles…

Entretien : Pierre Bertinchamps

Non, j’ai envoyé une petite vidéo et j’ai été retenu pour les présélections avant de me retrouver sur le plateau des «Auditions à l’aveugle».

«Got Talent» vous a apporté quoi ?

Ça m’a ouvert des portes, comme pour la comédie musicale sur Tintin. Le metteur en scène, François de Carpenterie m’avait vu dans l’émission et il m’a appelé pour le rôle de Tintin. Grâce au programme, en France, j’ai eu beaucoup de contacts pour des spectacles. L’émission m’a bien aidé sans pour autant avoir remporté le concours.

Qui souhaiteriez-vous avoir comme coach ?

Par rapport à la chanson que je vais interpréter («Hurt» de Cristina Aguilera, NDLR), si un coach devait se retourner, je préfèrerais que ce soit Patrick Fiori.

Et selon votre feeling ?

Vraiment ça dépend du style de la chanson. Si je chantais de la pop ou de la dance, du son qui bouge plus, j’irais plutôt vers M Pokora.

Et dans «The Voice Belgique», quel coach vous ferait envie ?

B.J. Scott. J’adore son côté rockeuse…

Faire un télécrochet en France et en Belgique, on sent la différence ?

En Belgique, je n’ai pas participé en tant que tel dans une émission. J’ai pu suivre les coulisses de «The Voice Belgique» en tant qu’Ouftivi Reporter. Et de ce que j’en ai vu, à la RTBF, il y a un côté un peu plus «chaleureux» que sur les productions françaises. Sur TF1, ce qui fait peur, c’est de penser qu’il y a des millions de personnes qui vous regardent. Mais ça fait partie du challenge, et j’aime beaucoup ce défi…

Vous étiez stressé malgré votre petite expérience ?

Le stress est tout le temps là, chez moi, avant de monter sur scène. Même si nous avons eu des séances de sophrologie. Des psychologues passent nous voir, pour nous aider à gérer la pression et le stress. Le fait qu’il y a un public dans le studio, je me concentre essentiellement sur lui. Ça m’aide à évacuer mon stress. Et à ne pas perdre mes moyens en chantant. J’ai besoin de ressentir ce contact entre lui et moi. Evidemment, le but est de faire se retourner un juré, mais ce n’est pas ce à quoi je pensais pendant que je chantais.

L’entente est bonne avec les autres candidats ?

Il n’y avait pas de concurrence. Ça s’est bien passé. Bien sûr, quand on fait ce genre d’émission, on a envie d’aller le plus loin possible. C’est humain. Nous avions de bons contacts, et avant de monter sur scène, on se souhaite bonne chance à tous.

Vous avez déjà une bonne base.Qu’allez-vous faire des cours de chant, si vous gagnez ?

La voix se travaille tout le temps. C’est comme dans le sport, un athlète travaille ses muscles en permanence. Si on s’arrête, on perd tout ! Et puis, on n’arrive jamais à la perfection vocale, mais c’est un but en soi, donc on s’entraîne pour y arriver. Les cours de chant aident toujours. Là, j’en suis depuis un an et à chaque leçon j’apprends des choses.

Vous êtes plutôt chanteur ou comédien ?

En fait, je fais du théâtre depuis 5 ans (théâtre dialectal dans la région de Charleroi, NDLR), mais j’ai mis cette activité en stand-by pour me consacrer au chant. J’adore me mettre dans la peau du personnage. Je dirais que dans le chant, c’est pareil. Quand on interprète un titre, on se met aussi dans les conditions du message que l’on veut faire passer et on doit ressentir les émotions.

Si vous deviez choisir ?

Là, tout de suite, ce serait la carrière de chanteur qui me ferait envie. D’ailleurs, en ce moment, je travaille en studio sur mon premier single.

Quel style ?

J’aime beaucoup la pop music. Je suis un grand fan de Bruno Mars et Katy Perry. Et du côté français, j’aime ce que propose Amir. C’est l’univers musical qui me plaît, et c’est dans ce style là que je voudrais me diriger.

Amir… L’Eurovision vous fait envie ?

Pourquoi pas. C’est mon plus grand rêve ! Ce serait super…

Pour la Belgique ou l’Italie ?

La Belgique, bien sûr.

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Quels sont vos projets ?

J’aimerais avoir mon répertoire avec ma touche personnelle en tant qu’artiste. Le but est de pouvoir faire de la scène avec des musiciens et chanter avec un public. Je n’ai pas le talent du compositeur, donc je ne sais pas écrire une chanson. Par contre, je donne mes idées pour les paroles, sur le message de la chanson.

Vous avez choisi l’enseignement à domicile. C’est plus difficile ?

Il faut être discipliné. Une fois qu’on est bien organisé, le programme reste le même qu’à l’école. À la fin des cycles de deux ans, je passe le même examen devant le jury central que les élèves à l’école. Il faut pouvoir goupiller son emploi du temps, avec les autres activités, et s’y tenir. Si je me dis, aujourd’hui, ce sont des maths, je fais des maths, je ne change pas parce que j’aime moins. J’ai fait ma première secondaire dans une école classique, mais en fin d’année, on m’avait proposé le contrat pour participer à la comédie musicale Tintin. Ça devenait compliqué de respecter l’horaire des cours et mes obligations en tant qu’artiste.

Et vous avez une vie d’ado comme les autres ?

Oui, là où j’habite, dans un village près de Gerpinnes, mes copains sont du même quartier. On se promène à vélo, on va au cinéma…

En dehors de la carrière d’artiste, qu’est-ce que vous voudriez faire comme études ?

Le droit m’attire beaucoup. Je connais pas mal d’avocats qui font du théâtre. Et puis les deux ne sont pas incompatibles…

Entretien : Pierre Bertinchamps

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