«All that jazz» au Festival de Nice
Ce vendredi à 21h05 sur France 3, André Manoukian et China Moses coprésentent une soirée exceptionnelle placée sous le signe du jazz.
Le premier des animateurs, pianiste, est un enfant de cette musique et une figure bien connue de France 3. La seconde est une chanteuse américaine et fille de Dee Dee Bridgewater ! Le duo se connaît bien et a partagé la scène à plusieurs reprises. Il célèbre ici le Nice Jazz Festival, créé en 1948, qui n’a pas pu avoir lieu dans sa version habituelle pour cause de pandémie.
En plein air, au Théâtre de Verdure, face à la mer, le tandem est entouré d’une sacrée brochette de chanteurs et musiciens, tous fondus de jazz. Parmi les standards, les artistes réinterprètent quelques «torch songs», un genre très particulier, comme nous l’explique André Manoukian. «Ce sont des chansons qui parlent d’amours brûlées, d’histoires impossibles où l’un est toujours prêt à se rouler par terre pour l’autre. Ce que nous prenons pour de grandes chansons d’amour qui nous font rêver a une autre réalité parce que nous passons souvent à côté du texte.» Et de citer en exemple le célèbre «Cry Me a River», de Julie London (1955). «Cela parle d’un homme qui a trompé sa femme et veut revenir auprès d’elle. Elle lui répond qu’il n’y a plus aucune chance et d’aller faire pleurer la rivière.»
Cet article est paru dans le Télépro du 13 août 2020.
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