Alice on the Roof coach dans «The Voice kids» (RTBF) : «Je n’ai pas lâché mes talents»

Alice Dutoit est entrée dans le jury de cette saison 2 aux côtés de Typh Barrow, Black M et Matthew Irons Arno © RTBF/Arno Partissimo
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

La jeune chanteuse va mettre son expérience «voicienne» à profit pour coacher les jeunes candidats de «The Voice Kids», dont la nouvelle saison débute ce mardi à 20h25 sur La Une.

Après Loïc Nottet et Slimane, c’est au tour d’Alice Dutoit de passer de l’autre côté du miroir. Candidate repérée par Natasha St-Pier en troisième saison de «The Voice Belgique», elle a fait du chemin en près de dix ans, en multipliant les tubes et les récompenses. Aujourd’hui, Alice on the Roof veut rendre aux jeunes talents de «The Voice Kids» tout ce qu’on lui a donné.

C’était une évidence de participer à «The Voice Kids» ?

J’ai hésité, mais après coup (les enregistrements ont été effectués l’an dernier, ndlr), ça aurait été dommage de ne pas l’avoir fait. Pour être honnête, j’avais peur de ne pas être à la hauteur, mais devoir coacher des enfants m’a mise à l’aise. La RTBF m’avait déjà proposé la version pour les adultes il y a quelques années, et là vraiment, je manquais d’expérience pour apprendre quoi que ce soit à un talent. Ici, j’ai bien vu que j’avais de la pratique et des choses à dire.

Et finalement, la fonction vous a plu ?

Je suis d’une maladresse… Je commets des boulettes tout le temps. J’ai souvent été perdue sur les règles et au début, je buzzais sans arrêt, oubliant que j’avais un nombre limité de talents dans mon équipe…

Pour quelle voix vous retournez-vous ?

Ce qui percute en premier, c’est le timbre de voix. Et ce qui marche à tous les coups, c’est le décalage. Prendre une chanson et la refaire à sa façon parce qu’on a une tessiture de voix différente de l’artiste originel, ou changer le style. Il y a un effet de surprise qui donne envie d’en connaître un peu plus.

Choisir, c’est aussi renoncer ?

C’est la règle, mais je pense que c’est une expérience que les enfants n’oublieront pas. J’ai voulu mettre la même ambiance que s’il s’agissait d’un stage de poterie. L’esprit collectif était chouette. Comme ce sont des enfants, il y a plein de codes qu’ils ne connaissent pas. Ils étaient curieux de tout et osent tout sans se poser de questions.

Certains pourraient-ils envisager une carrière ?

Sans hésitation, oui ! Il faut juste prendre le temps et bien s’entourer. Et comme le conseille souvent Matthew Irons (coach et chanteur du groupe Puggy, ndlr), il faut s’accompagner d’un instrument. Il a raison, ça ouvre plein de possibilités.

Allez-vous réaliser des duos avec eux ?

J’aimerais bien. Le lien perdure au-delà du programme et je l’ai voulu comme ça. Je ne vais pas trop en parler, mais il y a un talent de mon équipe avec qui j’ai gardé un lien «professionnel»…

Après cette expérience «kids», c’est toujours «non» pour coacher les talents adultes ?

Je ne suis toujours pas convaincue. J’ai aimé ce que j’ai fait avec les enfants et j’ai passé un super bon moment. Pour cette saison, j’ai énormément préparé et travaillé. J’y ai passé des nuits blanches pour être à la hauteur. C’était un gros investissement qui, même un an après les enregistrements, continue, puisque je suis restée en contact avec mes talents. Ce sont de vrais copains… Le contact avec des adultes, je n’en sais rien, je ne le connais pas. C’est une interrogation.

Cet article est paru dans le Télépro du 14/9/2023

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