Alexandra Lamy : «Un rôle épuisant aussi bien physiquement que psychologiquement» (interview)

Alexandra Lamy : «Un rôle épuisant aussi bien physiquement que psychologiquement» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Dans le téléfilm «Après moi le bonheur» (ce lundi 7 mars à 20h55 sur TF1), la comédienne se glisse dans la peau de Marie-Laure Picat, une maman atteinte d’un cancer n’ayant plus que quelques mois à vivre.

Inspiré d’une histoire vraie, «Après moi le bonheur» retrace le combat de cette femme qui s’est battue jusqu’au bout pour assurer à ses quatre enfants d’être élevés ensemble dans une même famille d’accueil.

 

INÉDIT : Ce soir, découvrez « Après Moi Le Bonheur », le combat extraordinaire d’une mère pour ses enfants ⬇

Posté par TF1 sur lundi 7 mars 2016

Quelle a été votre réaction quand on vous a proposé ce projet ?

Je suis tombée amoureuse du scénario ! L’écriture est à la fois humaine et sensible. Claire Lemaréchal a fait un travail extraordinaire et aborde un sujet particulièrement fort. J’ai été touchée par le combat de cette mère inspiré d’une histoire vraie.

Comment vous êtes-vous préparée pour ce rôle ?

Comment peut-on répondre à une femme qu’on s’occupera de savoir où vont ses enfants après sa mort, ou lui proposer une famille d’accueil avec un agrément pour trois enfants alors qu’elle en a quatre ? C’est totalement absurde ! Elle a mené un combat magnifique et j’ai la sensation qu’elle a pu mourir sereine. Le titre et l’image de fin du film reflètent bien ce sentiment. Cet acharnement à assurer le futur de ses enfants l’a finalement fait tenir beaucoup plus longtemps que les médecins ne le pensaient.

Quelle est votre actualité ?

Je serai à l’affiche de «Retour chez ma mère» d’Eric Lavaine avec Josiane Balasko et Mathilde Seigner le 1er juin. Je vais tourner au printemps sous la direction de Nils Tavernier un film sur la vie du facteur Cheval avec Jacques Gamblin. Et je vais également participer à un documentaire sur Alice Guy, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma.

La séquence dans laquelle elle choisit son cercueil me paraissait idéale pour prendre le contre-pied du côté dramatique de l’histoire. Pour la scène au supermarché, où son amie Claire se met à injurier son patron, nous avons improvisé certains dialogues avec Cécile Rebboah. Nous nous sommes beaucoup amusées. D’autres scènes étaient plus chargées d’émotions. Après la séquence, où David, le médecin et ami de Marie-Laure, lui apprend sa mort imminente, toute l’équipe était en larmes !

Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?

«Après moi le bonheur» est un film fort qui m’a offert un rôle magnifique. Je garde un souvenir particulièrement fort de toute l’équipe aussi bien technique qu’artistique. J’ai rencontré de superbes partenaires et un réalisateur très impliqué. Tout le monde a été emporté par l’histoire et a travaillé main dans la main. Malgré tout, jouer ce rôle a été assez difficile. J’ai dû adapter ma façon de parler et ralentir mon débit de paroles. Je me suis forcée à apparaître essoufflée et à tousser. Pendant un mois et demi, mon corps s’est demandé ce qui se passait car je le mettais dans un état extrême. Le soir, je n’arrivais plus à reprendre mon rythme habituel. Je ressentais diverses douleurs qui me faisaient devenir totalement hypocondriaque ! C’était épuisant aussi bien physiquement que psychologiquement.

Quel regard portez-vous sur le combat de Marie-Laure Picat ?

Comment peut-on répondre à une femme qu’on s’occupera de savoir où vont ses enfants après sa mort, ou lui proposer une famille d’accueil avec un agrément pour trois enfants alors qu’elle en a quatre ? C’est totalement absurde ! Elle a mené un combat magnifique et j’ai la sensation qu’elle a pu mourir sereine. Le titre et l’image de fin du film reflètent bien ce sentiment. Cet acharnement à assurer le futur de ses enfants l’a finalement fait tenir beaucoup plus longtemps que les médecins ne le pensaient.

Quelle est votre actualité ?

Je serai à l’affiche de «Retour chez ma mère» d’Eric Lavaine avec Josiane Balasko et Mathilde Seigner le 1er juin. Je vais tourner au printemps sous la direction de Nils Tavernier un film sur la vie du facteur Cheval avec Jacques Gamblin. Et je vais également participer à un documentaire sur Alice Guy, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma.

Son sens de l’humour me correspond, même si je ne sais pas comment je réagirais face à une telle situation ! Son envie de vivre intensément me ressemble également. L’honnêteté dont elle fait preuve envers ses enfants est admirable. J’aime sa franchise face à la maladie et le fait qu’elle n’hésite pas à mettre des mots sur son état. C’est avant tout une mère qui se bat pour ses enfants et, de ce point de vue, toutes les mères vont s’identifier à elle.

Malgré la lourdeur du propos, «Après moi le bonheur» ne tombe pas dans le pathos…

Quand j’ai lu le scénario, il m’a tout de suite semblé important que Marie-Laure apparaisse heureuse à certains moments. Cela aurait été indigeste de la voir pleurer tout au long du film. Elle n’a plus que quelques mois à vivre mais elle veut en profiter pleinement et ne peut donc pas sombrer totalement dans le chagrin.

Gardez-vous à l’esprit une scène en particulier ?

La séquence dans laquelle elle choisit son cercueil me paraissait idéale pour prendre le contre-pied du côté dramatique de l’histoire. Pour la scène au supermarché, où son amie Claire se met à injurier son patron, nous avons improvisé certains dialogues avec Cécile Rebboah. Nous nous sommes beaucoup amusées. D’autres scènes étaient plus chargées d’émotions. Après la séquence, où David, le médecin et ami de Marie-Laure, lui apprend sa mort imminente, toute l’équipe était en larmes !

Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?

«Après moi le bonheur» est un film fort qui m’a offert un rôle magnifique. Je garde un souvenir particulièrement fort de toute l’équipe aussi bien technique qu’artistique. J’ai rencontré de superbes partenaires et un réalisateur très impliqué. Tout le monde a été emporté par l’histoire et a travaillé main dans la main. Malgré tout, jouer ce rôle a été assez difficile. J’ai dû adapter ma façon de parler et ralentir mon débit de paroles. Je me suis forcée à apparaître essoufflée et à tousser. Pendant un mois et demi, mon corps s’est demandé ce qui se passait car je le mettais dans un état extrême. Le soir, je n’arrivais plus à reprendre mon rythme habituel. Je ressentais diverses douleurs qui me faisaient devenir totalement hypocondriaque ! C’était épuisant aussi bien physiquement que psychologiquement.

Quel regard portez-vous sur le combat de Marie-Laure Picat ?

Comment peut-on répondre à une femme qu’on s’occupera de savoir où vont ses enfants après sa mort, ou lui proposer une famille d’accueil avec un agrément pour trois enfants alors qu’elle en a quatre ? C’est totalement absurde ! Elle a mené un combat magnifique et j’ai la sensation qu’elle a pu mourir sereine. Le titre et l’image de fin du film reflètent bien ce sentiment. Cet acharnement à assurer le futur de ses enfants l’a finalement fait tenir beaucoup plus longtemps que les médecins ne le pensaient.

Quelle est votre actualité ?

Je serai à l’affiche de «Retour chez ma mère» d’Eric Lavaine avec Josiane Balasko et Mathilde Seigner le 1er juin. Je vais tourner au printemps sous la direction de Nils Tavernier un film sur la vie du facteur Cheval avec Jacques Gamblin. Et je vais également participer à un documentaire sur Alice Guy, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma.

J’ai surtout posé beaucoup de questions à Claire. Puis, j’ai regardé sur internet quelques interventions de Marie-Laure Picat dans les médias, pour découvrir qui elle était et comment elle s’exprimait. Je n’ai aucune ressemblance physique avec elle mais ses enfants, qui ont vu le film, ont dit au producteur : «On dirait notre maman». J’ai été très émue par leur réaction car j’avais peur qu’ils soient déçus.

Comment décririez-vous Marie-Laure ?

Dotée d’une personnalité incroyable, elle fait preuve d’un humour désarmant et d’une énergie étonnante face à la fatalité. Elle a envie de vivre, de profiter pleinement des derniers moments malgré la maladie qui la rattrape. Il ne lui reste que quelques mois à vivre mais elle décide de divorcer et emménage dans une nouvelle maison. Elle va jusqu’à vendre sa voiture pour offrir le plus beau Noël à ses quatre enfants. Marie-Laure veut absolument qu’ils soient élevés ensemble dans la même famille d’accueil après sa mort et mène un combat remarquable pour eux.

Vous êtes-vous retrouvée dans certains traits de sa personnalité ?

Son sens de l’humour me correspond, même si je ne sais pas comment je réagirais face à une telle situation ! Son envie de vivre intensément me ressemble également. L’honnêteté dont elle fait preuve envers ses enfants est admirable. J’aime sa franchise face à la maladie et le fait qu’elle n’hésite pas à mettre des mots sur son état. C’est avant tout une mère qui se bat pour ses enfants et, de ce point de vue, toutes les mères vont s’identifier à elle.

Malgré la lourdeur du propos, «Après moi le bonheur» ne tombe pas dans le pathos…

Quand j’ai lu le scénario, il m’a tout de suite semblé important que Marie-Laure apparaisse heureuse à certains moments. Cela aurait été indigeste de la voir pleurer tout au long du film. Elle n’a plus que quelques mois à vivre mais elle veut en profiter pleinement et ne peut donc pas sombrer totalement dans le chagrin.

Gardez-vous à l’esprit une scène en particulier ?

La séquence dans laquelle elle choisit son cercueil me paraissait idéale pour prendre le contre-pied du côté dramatique de l’histoire. Pour la scène au supermarché, où son amie Claire se met à injurier son patron, nous avons improvisé certains dialogues avec Cécile Rebboah. Nous nous sommes beaucoup amusées. D’autres scènes étaient plus chargées d’émotions. Après la séquence, où David, le médecin et ami de Marie-Laure, lui apprend sa mort imminente, toute l’équipe était en larmes !

Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?

«Après moi le bonheur» est un film fort qui m’a offert un rôle magnifique. Je garde un souvenir particulièrement fort de toute l’équipe aussi bien technique qu’artistique. J’ai rencontré de superbes partenaires et un réalisateur très impliqué. Tout le monde a été emporté par l’histoire et a travaillé main dans la main. Malgré tout, jouer ce rôle a été assez difficile. J’ai dû adapter ma façon de parler et ralentir mon débit de paroles. Je me suis forcée à apparaître essoufflée et à tousser. Pendant un mois et demi, mon corps s’est demandé ce qui se passait car je le mettais dans un état extrême. Le soir, je n’arrivais plus à reprendre mon rythme habituel. Je ressentais diverses douleurs qui me faisaient devenir totalement hypocondriaque ! C’était épuisant aussi bien physiquement que psychologiquement.

Quel regard portez-vous sur le combat de Marie-Laure Picat ?

Comment peut-on répondre à une femme qu’on s’occupera de savoir où vont ses enfants après sa mort, ou lui proposer une famille d’accueil avec un agrément pour trois enfants alors qu’elle en a quatre ? C’est totalement absurde ! Elle a mené un combat magnifique et j’ai la sensation qu’elle a pu mourir sereine. Le titre et l’image de fin du film reflètent bien ce sentiment. Cet acharnement à assurer le futur de ses enfants l’a finalement fait tenir beaucoup plus longtemps que les médecins ne le pensaient.

Quelle est votre actualité ?

Je serai à l’affiche de «Retour chez ma mère» d’Eric Lavaine avec Josiane Balasko et Mathilde Seigner le 1er juin. Je vais tourner au printemps sous la direction de Nils Tavernier un film sur la vie du facteur Cheval avec Jacques Gamblin. Et je vais également participer à un documentaire sur Alice Guy, la première réalisatrice de l’histoire du cinéma.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici