Alex Lutz : «Je suis doublement honoré»

Alex Lutz : «Je suis doublement honoré»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Après Nicolas Bedos, c’est au tour du comédien-humoriste d’être le maître de cérémonie de la 28e Nuit des Molières retransmise en léger différé depuis les Folies Bergère le lundi 23 mai 2016 à 22 h 25 sur France 2.

Pour cette soirée où, 19 catégories du spectacle vivant seront récompensées, l’artiste sera entouré par des grands noms du théâtre français comme  Muriel Robin, François BerléandGuillaume de TonquedecZabou Breitman ou Michel Fau

Avez-vous accepté, sans aucune hésitation, ce rôle de maître de cérémonie ?

Pensez-vous mettre prochainement «Catherine et Liliane» (le duo qu’il forme dans «Le Petit journal» avec Bruno Sanches) sur scène ?

Non, cette info relayée par la presse est totalement erronée. Pour l’instant, ni cinéma, ni théâtre, je n’arrive pas à visualiser ces deux secrétaires pipelettes ailleurs que sur le petit écran.

Entretien : Nicole Real

En fait, Jean-Marc Dumontet (Président de l’association des Molières ndlr) est très malin. Alors que je jouais à l’Olympia devant 2.000 personnes, il a attendu que je sorte de scène, la serviette autour du cou épuisé mais euphorique, pour me proposer ce challenge. J’ai accepté sans réfléchir mais deux jours plus tard, je me suis réveillé avec le trouillomètre à zéro. C’est ma copine Karine Viard qui m’a rassuré en me disant que si j’avais vraiment envie de relever ce défi, tout se passerait bien.

Avez-vous une attente particulière par rapport à ce rôle de maître de cérémonie ?

Non je n’ai rien à en attendre. Je suis juste doublement honoré car non seulement je suis le maître de cérémonie de cette belle soirée consacrée aux spectacles vivants, mais je figure aussi sur la liste des nominés dans la catégorie «Molière de l’humour».

Quelles sont les pièces de Molière que vous préférez ?

Même si paradoxalement Molière n’est pas l’auteur qui me bouleverse le plus, j’aime beaucoup «Le Misanthrope» et «Les Fourberies de Scapin» qui sont, à mes yeux d’autodidacte, des pièces essentielles du répertoire.

Quel est votre auteur préféré ?

Pour d’autres raisons, je suis un amoureux de Marivaux.

Quelles raisons ?

Son féminisme. Mais j’aime aussi Corneille dont «L’Illusion Comique» est, pour moi, une pièce démente. Sans oublier Shakespeare dont l’œuvre est traversée par l’émotion, la tragédie et l’humour.

Avez-vous déjà joué du Shakespeare ?

J’ai joué très peu de classique. J’ai commencé avec des auteurs contemporains comme Brecht et Beckett. Même si je n’ai plus tout à fait l’âge du rôle, mais au théâtre on peut tricher un peu, j’adorerais jouer Hamlet.

Après les Molières, avez-vous des projets ?

J’ai tourné deux films dont la sortie est prévue en 2016 avec le 31 août «Un petit boulot», le dernier film avant son décès brutal, de Pascal Chaumeil. Je joue un type au chômage qui, pour faire bouillir la marmite, devient tueur à gage. Le scénario écrit et dialogué par Michel Blanc a été adapté d’un roman de manière formidable. Le film réalisé par Emilie Deleuze «Jamais contente», où je joue le rôle d’un prof de français, sortira en octobre. Et puis, à la fin de l’été, je tourne le prochain film de Lorraine Levy.

Pensez-vous mettre prochainement «Catherine et Liliane» (le duo qu’il forme dans «Le Petit journal» avec Bruno Sanches) sur scène ?

Non, cette info relayée par la presse est totalement erronée. Pour l’instant, ni cinéma, ni théâtre, je n’arrive pas à visualiser ces deux secrétaires pipelettes ailleurs que sur le petit écran.

Entretien : Nicole Real

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