Alessandra Sublet : «La tour Eiffel m’a toujours fait rêver» (interview)

Alessandra Sublet : «La tour Eiffel m'a toujours fait rêver» (interview)
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Après avoir présenté «C à vous» sur France 5, l’animatrice revient ce 1er octobre avec une nouveau émission de «papotage» sur France 2, «Un soir à la tour Eiffel».

Dès cette semaine, elle emmènera chaque mercredi un invité prendre un verre dans un lieu exceptionnel : la tour Eiffel. Attention les yeux !

Pour ce nouveau magazine, vous visez haut : la tour Eiffel !

En tant que provinciale, la tour Eiffel m’a toujours fait rêver. Il n’y a bien que les Parisiens pour ne pas aller la visiter ! Tout le reste du monde est fasciné par ce monument et par la vue qu’on en a sur Paris. Du haut du premier étage, où nous serons installés, juste en dessous du fameux restaurant Le Jules Verne, notre regard plongera sur le pont de l’Alma et la Seine, le Trocadéro et, plus loin, le Grand Palais, etc. C’est un panorama à vous couper le souffle. Ce fut un peu compliqué à mettre en place puisque que nous avons presque mis un an à «tricoter» ce projet avec mon coproducteur et complice Pierre-Antoine Capton (producteur – 3e Œil Productions). Techniquement et logistiquement, monter un plateau télé sur la tour Eiffel a été un gros barnum. Mais j’avais envie d’avoir un décor aussi original que celui de «C à vous». C’est un lieu unique et, je l’espère, l’émission le sera aussi.

Ne va-t-on pas vous taxer de parisianisme avec un symbole aussi fort ?

Non, au contraire. D’abord parce que je ne suis pas Parisienne, je suis Lyonnaise ! Et parce qu’«Un soir à la tour Eiffel» est justement fait pour ceux qui n’ont pas le loisir d’y venir toutes les semaines. Concernant notre invité principal, il ne sera pas spécialement Parisien. D’ailleurs, il y a peu d’artistes nés dans la capitale, et les sujets que nous aborderons concerneront tout le monde.

Justement, pouvez-vous déjà nous parler un peu d’«Un soir à la tour Eiffel» ?

Après «C à vous» où nous recevions nos invités à l’heure du dîner, j’ai proposé à Pierre-Antoine : «Et si nous les emmenions maintenant prendre un verre dans un lieu exceptionnel ?» Bingo, l’idée lui a plu et il m’a proposé la tour Eiffel. Dans un plateau-écrin, mais avec du public, je recevrai un invité principal autour duquel graviteront des anonymes ou des personnalités ayant un lien direct avec lui. Une passion, un projet, un souvenir… quelque chose de commun avec mon hôte. Nous commencerons l’émission par un portrait «tout en images» réalisé par Michel Royer, rien que ça ! Ensuite, nous discuterons avec mon invité de l’actualité en général, la sienne, sa vie, ses passions, etc. Je lui réserve pas mal de surprises de toutes sortes. Mon but est qu’il passe un super bon moment avec nous. Je ne vais pas m’inventer un rôle très différent de celui que je tenais sur «C à vous».

Connaissiez-vous Alexis Trégarot avant qu’il ne devienne le rédacteur en chef d’«Un soir à la tour Eiffel» ?

Nous avions travaillé ensemble il y a quelques années. Il a un profil très intéressant car il a déjà occupé ce poste sur plusieurs émissions très différentes et il a également été un intervieweur connu pour son ton assez punchy, pour ne pas dire mordant. Nous avons trouvé un juste milieu entre nos deux personnalités. Moi, j’ai toujours eu beaucoup de bienveillance à l’égard des gens que je recevais et ça ne m’a jamais empêchée de poser les questions que je voulais. C’est parfait, nous sommes plutôt complémentaires : il a une culture que je n’ai pas, et vice versa. Il a aussi le recul que je ne peux pas avoir en étant à l’antenne. Un vrai regard !

Entretien : Diane Ermel

«Un soir à la tour Eiffel», mercredi 1er octobre à 22.40 sur France 2

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