Alban Lenoir : «Après « Balle perdue », les propositions ont afflué»
À sa sortie sur Netflix en 2020, en pleine période de confinement, «Balle perdue» a été visionné 37 millions de fois en 28 jours ! Il est diffusé dimanche sur TF1. Action, castagne et carambolages garantis…
Petit génie de la mécanique, Lino (Alban Lenoir) est réputé pour ses voitures- béliers. Jusqu’au jour où il est arrêté pour un braquage qui tourne mal. Repéré par le chef d’une unité de flics de choc, il se voit proposer un marché pour éviter la prison. Neuf mois plus tard, Lino a largement fait ses preuves. Mais soudain accusé à tort de meurtre, il n’a d’autre choix que de retrouver l’unique preuve de son innocence : la balle du crime, coincée dans une voiture disparue.
Guillaume Pierret, vous avez été le premier surpris par le succès de votre long métrage…
Nous étions alors en pleine pandémie et, de la promo aux réactions du public, tout s’est fait à distance, via le Web… Puis j’ai lu les commentaires sur les réseaux sociaux, c’était incroyable ! Il m’a fallu des mois pour répondre à tout le monde… Je me suis rendu compte à ce moment de la force de frappe de Netflix, cette capacité à toucher le monde entier au même moment. C’est extrêmement impressionnant… Pour tout vous dire, j’ai eu un peu l’impression de sortir un «Star Wars» !
Et vous, Alban Lenoir ?
Nous étions à la fois très heureux et assez déstabilisés, en fait. Je me souviens qu’un jour à Dijon, une famille mexicaine m’a demandé une photo. J’ai cru qu’ils voulaient que je les prenne en photo alors qu’en fait, ils demandaient à ce que le cliché soit pris avec moi ! Ils m’appelaient «Lino»… Ce carton a déclenché beaucoup de propositions de rôles aux États- Unis, notamment dans une célèbre franchise avec des voitures, mais je les refuse pour l’instant…
À lire aussi : «AKA» : qui est Alban Lenoir, la star des films d’action français de Netflix ?
Guillaume Pierret, «Balle perdue 2» est sorti, toujours sur Netflix, en novembre 2022…
Le premier film reste à mon sens un peu limité dans ses ambitions, compte tenu du budget dont nous disposions à l’époque, du temps de tournage et des contingences qui nous ont obligés à resserrer la production au maximum. L’expérience aidant et les moyens mis en oeuvre pour le numéro 2 nous ont permis de tourner une version boostée du premier film en allant beaucoup plus loin.
Alban Lenoir, vous avez grandi devant des films d’action…
Oui. C’est «Bloodsport» (1988), avec Jean-Claude Van Damme, qui m’a donné l’envie d’être acteur… C’est grâce à ce film que j’ai pratiqué les arts martiaux pendant dix ans et je sais que sans cela, jamais je n’aurais décroché mes rôles dans «Antigang» ou «Un Français»… Ma forme physique a fait que j’ai été choisi pour le rôle de Lino.
Cet article est paru dans le Télépro du 10/08/2023.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici