Agathe Lecaron (Bel RTL) : «J’avais d’abord dit non, en hurlant, aux Grosses têtes»

Agathe Lecaron (Bel RTL) : «J'avais d'abord dit non, en hurlant, aux Grosses têtes»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

L’animatrice de «La Maison des Maternelles» revient sur Bel RTL par le biais des «Grosses têtes» de Laurent Ruquier.

Ça faisait longtemps que l’auditeur belge n’avait plus entendu la voix d’Agathe Lecaron dans son bon vieux transistor. L’animatrice avait quitté la Belgique en 2011, pour la matinale parisienne de RTL 2. Aujourd’hui, Agathe devient sociétaire des «Grosses Têtes» de Laurent Ruquier sur RTL. Pour la petite histoire, à l’époque, chez nous, elle lançait les séquences de l’émission-phare des après-midis de Bel RTL.

Comment vous êtes-vous retrouvée dans «Les Grosses Têtes» ?

C’est tout simplement Laurent Ruquier qui me l’a proposé. J’ai d’abord dit «non» en hurlant. (rires) «Jamais je ne ferai ça… C’est impossible !» Et puis l’idée a trotté dans ma tête. On ne dit pas «non» à un truc qui vous fait rêver, et on ne dit pas «non» à Laurent Ruquier. Heureusement, il a insisté… J’ai fait un essai pour voir, et si j’avais été mauvaise, personne ne l’aurait su. Je me suis un peu poussée, et ça y est ! (rires)

Qu’est-ce que Laurent Ruquier aime bien chez vous ?

Ce n’est pas tellement mon humour, je crois. Laurent Ruquier en a parlé avec Marc-Olivier Fogiel, et ils se sont dit que ce serait bien que je vienne faire les «Grosses têtes». C’est là que j’ai d’abord refusé… Je n’ai pas su pourquoi il s’intéressait à moi. Ruquier avait l’air content de ma première.

Comment vous allez faire pour goupiller le direct des «Maternelles» le matin et l’enregistrement des «Grosses têtes», le matin aussi ?

C’est nouveau, cette saison, «Les Maternelles» ne seront plus tous les jours en direct. Je ne suis prise par France 5 que le mardi et le jeudi. Le reste de la semaine, je suis libre pour d’autres choses.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous rempilez dans «La Maison des Maternelles» sur France 5. C’est aussi un programme de rêve ?

Le sujet me passionne. J’ai des enfants, et toutes les questions que l’on aborde, ce sont des choses que je me suis posées aussi, ces trois dernières années (Agathe a deux enfants, NDLR). Pour une animatrice télé, présenter «Les Maternelles», c’est une Rolls-Royce ! On a une liberté de ton, du contenu intéressant, de l’émotion, parfois un peu de politique. Il y a vraiment tout. Toutes les animatrices de France veulent la présenter ! (rires) Désolé, les filles, c’est moi ! C’est un vrai aboutissement. C’est le programme où je me sens le plus à ma place. Je ne me suis pas toujours sentie bien et bonne dans tout ce que j’ai fait, et là, je ne me suis même pas posée de questions. Je me la suis appropriée tout de suite.

Comment expliquez-vous ce succès depuis 15 ans ?

Lorsqu’on a un enfant, c’est une mine d’or, «Les Maternelles». Surtout pour un parent isolé, que ce soit un papa ou une maman. On répond à leurs questions et parfois on accompagne les parents au quotidien avec des sujets très concrets. Il faut aussi avouer que le côté «émotion» dans le programme fonctionne bien, comme partout à la télé.

Comment vous allez faire pour goupiller le direct des «Maternelles» le matin et l’enregistrement des «Grosses têtes», le matin aussi ?

C’est nouveau, cette saison, «Les Maternelles» ne seront plus tous les jours en direct. Je ne suis prise par France 5 que le mardi et le jeudi. Le reste de la semaine, je suis libre pour d’autres choses.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez des thèmes de prédilection ?

C’est l’autre partie qui me faisait peur. Ils sont tous super-cultivés à côté… Et en plus, j’ai tellement peur de dire une bêtise que je ne dis rien. La littérature, c’est moins mon truc, par exemple. À terme, je vais accepter de devoir dire des bêtises dans mes réponses…

Vous ? En retrait dans une émission…

J’ai un peu de mal avec le rire sur demande. Quand ce n’est pas drôle, ce n’est pas drôle et forcer, ça a tendance à me paralyser. Quand dans des émissions, le conducteur me disait d’être marrante, j’avais toujours envie de dire que je ne suis pas humoriste… Dans «Les Grosses têtes» comme ailleurs, je reste moi-même, et ça marche plutôt bien. En réalité, je suis une grande timide. L’humour est une béquille formidable. Et on n’a rien inventé de mieux que de faire une blague pour détourner les regards !

Vous rempilez dans «La Maison des Maternelles» sur France 5. C’est aussi un programme de rêve ?

Le sujet me passionne. J’ai des enfants, et toutes les questions que l’on aborde, ce sont des choses que je me suis posées aussi, ces trois dernières années (Agathe a deux enfants, NDLR). Pour une animatrice télé, présenter «Les Maternelles», c’est une Rolls-Royce ! On a une liberté de ton, du contenu intéressant, de l’émotion, parfois un peu de politique. Il y a vraiment tout. Toutes les animatrices de France veulent la présenter ! (rires) Désolé, les filles, c’est moi ! C’est un vrai aboutissement. C’est le programme où je me sens le plus à ma place. Je ne me suis pas toujours sentie bien et bonne dans tout ce que j’ai fait, et là, je ne me suis même pas posée de questions. Je me la suis appropriée tout de suite.

Comment expliquez-vous ce succès depuis 15 ans ?

Lorsqu’on a un enfant, c’est une mine d’or, «Les Maternelles». Surtout pour un parent isolé, que ce soit un papa ou une maman. On répond à leurs questions et parfois on accompagne les parents au quotidien avec des sujets très concrets. Il faut aussi avouer que le côté «émotion» dans le programme fonctionne bien, comme partout à la télé.

Comment vous allez faire pour goupiller le direct des «Maternelles» le matin et l’enregistrement des «Grosses têtes», le matin aussi ?

C’est nouveau, cette saison, «Les Maternelles» ne seront plus tous les jours en direct. Je ne suis prise par France 5 que le mardi et le jeudi. Le reste de la semaine, je suis libre pour d’autres choses.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Laurent Ruquier s’en est moqué quand il l’a su…

Oui… (rires) J’ai eu droit à des blagues du genre : «T’as capté que c’était plus Bouvard !» Mais on est vite passé à autre chose. C’est génial de se rappeler d’où on vient.

Vous ne craigniez pas les blagues trop salaces ?

J’aime bien ce genre de blagues. Je sais que ça ne passe pas chez toutes les femmes. Je me suis aussi posée cette question-là. Je dois reconnaître que les dernières saisons de Philippe Bouvard, c’était très en-dessous de la ceinture. Je n’écoutais plus trop… Avec Ruquier, c’est plus moderne. Je suis revenue par curiosité, et je me marrais vraiment en écoutant dans ma voiture. Bien sûr, il y en a toujours, mais Laurent a une grande qualité, c’est qu’il sait toujours bien s’entourer, et du coup ça crée une grande alchimie entre des sociétaires habitués et du sang neuf. Ça donne un décalage intéressant et étonnant. Ce n’est plus les «Grosses têtes» d’antan. C’est moins graveleux qu’avant. Si on avait fait venir une nana, juste pour faire des blagues salaces sur elle, ça m’aurait gênée.

Vous avez un rôle ?

Rien du tout, je n’ai pas de cahier des charges. C’est ce qui est troublant. Laurent Ruquier ne donne aucune indication. On arrive, on participe à l’émission, c’est tout. Je pense que les «personnages» vont se créer au fil des émissions. Là, je débute…

Vous avez des thèmes de prédilection ?

C’est l’autre partie qui me faisait peur. Ils sont tous super-cultivés à côté… Et en plus, j’ai tellement peur de dire une bêtise que je ne dis rien. La littérature, c’est moins mon truc, par exemple. À terme, je vais accepter de devoir dire des bêtises dans mes réponses…

Vous ? En retrait dans une émission…

J’ai un peu de mal avec le rire sur demande. Quand ce n’est pas drôle, ce n’est pas drôle et forcer, ça a tendance à me paralyser. Quand dans des émissions, le conducteur me disait d’être marrante, j’avais toujours envie de dire que je ne suis pas humoriste… Dans «Les Grosses têtes» comme ailleurs, je reste moi-même, et ça marche plutôt bien. En réalité, je suis une grande timide. L’humour est une béquille formidable. Et on n’a rien inventé de mieux que de faire une blague pour détourner les regards !

Vous rempilez dans «La Maison des Maternelles» sur France 5. C’est aussi un programme de rêve ?

Le sujet me passionne. J’ai des enfants, et toutes les questions que l’on aborde, ce sont des choses que je me suis posées aussi, ces trois dernières années (Agathe a deux enfants, NDLR). Pour une animatrice télé, présenter «Les Maternelles», c’est une Rolls-Royce ! On a une liberté de ton, du contenu intéressant, de l’émotion, parfois un peu de politique. Il y a vraiment tout. Toutes les animatrices de France veulent la présenter ! (rires) Désolé, les filles, c’est moi ! C’est un vrai aboutissement. C’est le programme où je me sens le plus à ma place. Je ne me suis pas toujours sentie bien et bonne dans tout ce que j’ai fait, et là, je ne me suis même pas posée de questions. Je me la suis appropriée tout de suite.

Comment expliquez-vous ce succès depuis 15 ans ?

Lorsqu’on a un enfant, c’est une mine d’or, «Les Maternelles». Surtout pour un parent isolé, que ce soit un papa ou une maman. On répond à leurs questions et parfois on accompagne les parents au quotidien avec des sujets très concrets. Il faut aussi avouer que le côté «émotion» dans le programme fonctionne bien, comme partout à la télé.

Comment vous allez faire pour goupiller le direct des «Maternelles» le matin et l’enregistrement des «Grosses têtes», le matin aussi ?

C’est nouveau, cette saison, «Les Maternelles» ne seront plus tous les jours en direct. Je ne suis prise par France 5 que le mardi et le jeudi. Le reste de la semaine, je suis libre pour d’autres choses.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Comment vit-on son rêve de gosse ?

Ce n’est pas le premier que je réalise entre travailler avec Foucault ou faire les «Grosses têtes», émission qu’on écoutait en vacances quand j’étais toute petite. C’est une émission légendaire qui a bercé mon enfance. J’ai eu un petit frisson, c’est vrai. Par contre, j’étais tellement stressée de ne connaître personne parmi les autres invités, et aussi de ne pas être bonne dans l’émission, que je n’ai pas savouré. Ce sera pour les prochaines… C’est impressionnant, c’est le studio de radio où sont passées les personnes les plus drôles de France.

Vous les avez présentées sur Bel RTL. Qu’est-ce que ça fait d’être de l’autre côté ?

Alors, on s’ennuie un peu moins… Je faisais surtout des lancements, et la difficulté était de trouver à chaque fois des variantes ! De temps en temps, on changeait de mot pour que ça passe comme «sociétaire» au lieu d’ «invité», etc…Jamais, à l’époque, je n’aurais cru que ce serait à mon tour.

Laurent Ruquier s’en est moqué quand il l’a su…

Oui… (rires) J’ai eu droit à des blagues du genre : «T’as capté que c’était plus Bouvard !» Mais on est vite passé à autre chose. C’est génial de se rappeler d’où on vient.

Vous ne craigniez pas les blagues trop salaces ?

J’aime bien ce genre de blagues. Je sais que ça ne passe pas chez toutes les femmes. Je me suis aussi posée cette question-là. Je dois reconnaître que les dernières saisons de Philippe Bouvard, c’était très en-dessous de la ceinture. Je n’écoutais plus trop… Avec Ruquier, c’est plus moderne. Je suis revenue par curiosité, et je me marrais vraiment en écoutant dans ma voiture. Bien sûr, il y en a toujours, mais Laurent a une grande qualité, c’est qu’il sait toujours bien s’entourer, et du coup ça crée une grande alchimie entre des sociétaires habitués et du sang neuf. Ça donne un décalage intéressant et étonnant. Ce n’est plus les «Grosses têtes» d’antan. C’est moins graveleux qu’avant. Si on avait fait venir une nana, juste pour faire des blagues salaces sur elle, ça m’aurait gênée.

Vous avez un rôle ?

Rien du tout, je n’ai pas de cahier des charges. C’est ce qui est troublant. Laurent Ruquier ne donne aucune indication. On arrive, on participe à l’émission, c’est tout. Je pense que les «personnages» vont se créer au fil des émissions. Là, je débute…

Vous avez des thèmes de prédilection ?

C’est l’autre partie qui me faisait peur. Ils sont tous super-cultivés à côté… Et en plus, j’ai tellement peur de dire une bêtise que je ne dis rien. La littérature, c’est moins mon truc, par exemple. À terme, je vais accepter de devoir dire des bêtises dans mes réponses…

Vous ? En retrait dans une émission…

J’ai un peu de mal avec le rire sur demande. Quand ce n’est pas drôle, ce n’est pas drôle et forcer, ça a tendance à me paralyser. Quand dans des émissions, le conducteur me disait d’être marrante, j’avais toujours envie de dire que je ne suis pas humoriste… Dans «Les Grosses têtes» comme ailleurs, je reste moi-même, et ça marche plutôt bien. En réalité, je suis une grande timide. L’humour est une béquille formidable. Et on n’a rien inventé de mieux que de faire une blague pour détourner les regards !

Vous rempilez dans «La Maison des Maternelles» sur France 5. C’est aussi un programme de rêve ?

Le sujet me passionne. J’ai des enfants, et toutes les questions que l’on aborde, ce sont des choses que je me suis posées aussi, ces trois dernières années (Agathe a deux enfants, NDLR). Pour une animatrice télé, présenter «Les Maternelles», c’est une Rolls-Royce ! On a une liberté de ton, du contenu intéressant, de l’émotion, parfois un peu de politique. Il y a vraiment tout. Toutes les animatrices de France veulent la présenter ! (rires) Désolé, les filles, c’est moi ! C’est un vrai aboutissement. C’est le programme où je me sens le plus à ma place. Je ne me suis pas toujours sentie bien et bonne dans tout ce que j’ai fait, et là, je ne me suis même pas posée de questions. Je me la suis appropriée tout de suite.

Comment expliquez-vous ce succès depuis 15 ans ?

Lorsqu’on a un enfant, c’est une mine d’or, «Les Maternelles». Surtout pour un parent isolé, que ce soit un papa ou une maman. On répond à leurs questions et parfois on accompagne les parents au quotidien avec des sujets très concrets. Il faut aussi avouer que le côté «émotion» dans le programme fonctionne bien, comme partout à la télé.

Comment vous allez faire pour goupiller le direct des «Maternelles» le matin et l’enregistrement des «Grosses têtes», le matin aussi ?

C’est nouveau, cette saison, «Les Maternelles» ne seront plus tous les jours en direct. Je ne suis prise par France 5 que le mardi et le jeudi. Le reste de la semaine, je suis libre pour d’autres choses.

Entretien : Pierre Bertinchamps

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici