Denis Brogniart, Christophe Beaugrand et Iris Mittenaere voient défiler une nouvelle génération de concurrents sur l’impitoyable parcours. Ce vendredi 19 juillet, un Belge figure parmi eux.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 27 juin 2019
En le voyant voltiger de barre en barre, on pourrait s’attendre à voir inscrit «Peter Parker» sur sa carte d’identité. Car Adrien Horward a tout de Spider-Man.
C’est pourtant sous les traits de Jules César que ce graphiste de 25 ans a participé à la quatrième saison de «Ninja Warrior». Bien décidé à conquérir le titre !
D’où vous est venue cette idée de participer à «Ninja Warrior» ?
Je fais du street workout (entraînement consistant à réaliser des exercices grâce au poids du corps, ndlr) depuis cinq ans et je regarde l’émission depuis la première saison. Cette année, j’ai décidé d’envoyer ma candidature. J’avais envie de montrer de quoi j’étais capable à mon entourage mais aussi à ceux qui nous ont raillés, à nos débuts, en nous traitant de «gros musclés», de «torses nus».
En quoi consistent les sélections ?
J’ai répondu à un questionnaire sur Internet et enregistré une vidéo. La production voit ainsi comment les candidats se comportent devant la caméra. Ils savent quels profils ils recherchent. Deux mois plus tard, j’ai appris que j’étais sélectionné pour passer les tests physiques à Paris. Parmi les nombreux candidats appelés, seuls deux cent cinquante sont retenus. Le tournage a finalement eu lieu fin mars, à Cannes, pendant une semaine.
Comment vous êtes-vous préparé ?
J’ai continué à faire du street workout trois fois par semaine, pour la puissance, et à courir, pour le cardio. J’ai ajouté une séance d’escalade, discipline qui travaille les petits muscles des mains et les avant-bras, la force et l’endurance.
Que pouvez-vous dire des nouvelles épreuves ?
Il y a le «méga mur», d’une hauteur de 5,50 m. Réussir à le dépasser permet de remporter 5.000 e mais surtout de se qualifier directement pour la finale. Depuis le début, je me suis dit qu’il fallait absolument que j’essaye. Mais je ne dirai pas si j’ai tenté ma chance. Je vais laisser le suspense ! Ensuite, cette année, la demi-finale a lieu sous forme de duels. C’est hyper motivant ! Et les primes ont tous un thème. Moi par exemple, j’étais avec les anciens finalistes.
Quelle est l’ambiance entre les concurrents ?
J’ai été agréablement surpris. Quand on attend notre passage, on est tous rassemblés et il y a une super ambiance. Bien sûr, certains s’isolent pour se concentrer. Moi j’étais plutôt le genre de candidat à aller trouver les autres, à leur demander d’où ils venaient, comment ils allaient appréhender les obstacles. On a vraiment créé des affinités.
Avez-vous essayé de vous démarquer ?
Oui, je savais que les gens déguisés étaient appréciés. J’ai choisi Jules César, un conquérant qui a été loin, comme je voulais essayer de le faire : conquérir l’Empire de «Ninja Warrior». Pendant toute l’émission, il y a eu des jeux de mots et des références au personnage. Je me réjouis de voir ce que ça va donner !
Juliette Rousseau