Adrien Joveneau : «Eddy Merckx, c’est la classe des grands !»

Adrien Joveneau : «Eddy Merckx, c’est la classe des grands !»
Pierre Bertinchamps
Pierre Bertinchamps Journaliste

Pour les 20 ans du «Beau vélo de RAVeL», l’animateur de VivaCité partira de sa ville natale.

Hasard ou effet bien calculé ? Adrien Joveneau lance la 21e édition du «Beau Vélo» depuis la ville où il a grandi : Tournai. Une saison un peu plus courte (11 étapes) mais qui passera toujours pas les 5 provinces wallonnes et se terminera à Bruxelles pour la Journée sans voitures.

On ne change pas un concept qui gagne avec du sport, la promotion de la mobilité douce, des activités pour les familles et un concert pour bien finir la journée. Et chaque samedi de l’été, il va remettre ça et donner pas mal de coups de pédales !

Les 20 ans du «Beau Vélo de RAVeL» à Tournai, c’est pour marquer le coup ?

Non, c’est le hasard qui fait bien les choses. Ce n’était pas organisé dans ce sens-là au départ. Mais ça tombe bien. C’est la ville où j’ai appris à rouler à vélo !

2019, c’est aussi une année anniversaire avec Eddy Merckx…

Oui, on a fait quelques émissions ensemble et il est venu sur le «Beau vélo» à Woluwé, il y a deux ou trois ans, mais il n’a pas voulu enfourcher le tandem. Heureusement pour moi finalement, parce que c’était Rodrigo Beenkens derrière moi, et lui nous suivait sur son vélo. C’était exceptionnel. Pour moi, c’est la classe des grands. On l’a suivi aussi au Congo avec la Fondation Damien. C’est quelqu’un d’hyper-accessible, malgré qu’il soit en même temps hyper-sollicité. Et d’une gentillesse… Il est dans mon Panthéon !

Vous ne pourrez pas être sur le départ du Tour de France à Bruxelles. Déçu ?

Non, et c’est pour ça qu’on est très loin de Bruxelles ce jour-là (Arlon, NDLR). On avait imaginé un moment donné faire une étape quelque part sur le parcours du Tour de France, en Belgique, mais c’était infaisable. On a préféré se recentrer ailleurs… Je suivrais le départ sur antenne puisque c’est Vivacité qui diffuse aussi l’événement. On passera de l’un à l’autre, ce sera comique.

Vous faites de la compétition ?

Non, c’est plutôt le vélo «découverte». Je n’ai jamais fait partie d’un club.

En parlant de militant, le vélo, c’est un enjeu sociétal…

Je suis content que depuis 20 ans, on le dit et on le prouve. On aura Adélaïde Charlier sur l’étape de Floreffe (13/7). On veut essayer de mettre en avant l’aspect écologique, mais pas partisan, du vélo.

En 20 ans, les mentalités ont changé à la RTBF ?

Il n’y avait pas de parkings pour vélo, ni de possibilité de prendre des douches en arrivant au travail. On a même doublé le nombre de salle de douches à Reyers… (Rires) Vraiment, il y a eu du changement et on a fait pas mal de choses pour faciliter la venue au travail à vélo. C’est le «Bike Project», et pour le lancer, Jean-Paul Philippot s’est pris au jeu de venir au travail à vélo aussi, avec d’autres animateurs.

On va bientôt partir faire des reportages à vélo ?

Dans le charroi de la RTBF, il y a un vélo-cargo, avec la place pour mettre son matériel pour partir en reportage. Ça commence à entrer dans les mœurs.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : découvrez en avant-première le parcours de la 1re étape du Beau Vélo 2019

C’est quoi la «Charte du Beau Vélo de RAVeL» ? Tout ce qu’il y a dedans, c’est déjà l’ADN du programme…

Tout à fait, mais ça n’avait jamais été écrit… Maintenant à la RTBF, on restructure l’organisation, même sur le «Beau Vélo de RAVeL» qui est devenu un «projet» comme «Viva For Life». Ça ne change rien pour l’auditeur, c’est en termes de structures que ça modifie notre travail. De nouvelles personnes sont donc arrivées, et la direction a demandé qu’on mette par écrit les valeurs de l’émission pour que tout le monde s’en imprègne. Ce n’est pas juste de la promotion estivale pour Vivacité. L’idée n’est pas de créer une armée ou une discipline, mais que l’on soit animés du même esprit.

«Le Beau Vélo», c’est le «feel good» par excellence ?

Pas seulement, du feel good avec des valeurs que l’on défend. Un combat parfois militant sur la sauvegarde des lignes de chemin de fer. Nous sommes de ceux qui voient plutôt le verre à moitié plein, qui sont optimistes et qui entendent le murmure de la forêt plutôt que le bruit de l’arbre qui tombe.

En parlant de militant, le vélo, c’est un enjeu sociétal…

Je suis content que depuis 20 ans, on le dit et on le prouve. On aura Adélaïde Charlier sur l’étape de Floreffe (13/7). On veut essayer de mettre en avant l’aspect écologique, mais pas partisan, du vélo.

En 20 ans, les mentalités ont changé à la RTBF ?

Il n’y avait pas de parkings pour vélo, ni de possibilité de prendre des douches en arrivant au travail. On a même doublé le nombre de salle de douches à Reyers… (Rires) Vraiment, il y a eu du changement et on a fait pas mal de choses pour faciliter la venue au travail à vélo. C’est le «Bike Project», et pour le lancer, Jean-Paul Philippot s’est pris au jeu de venir au travail à vélo aussi, avec d’autres animateurs.

On va bientôt partir faire des reportages à vélo ?

Dans le charroi de la RTBF, il y a un vélo-cargo, avec la place pour mettre son matériel pour partir en reportage. Ça commence à entrer dans les mœurs.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : découvrez en avant-première le parcours de la 1re étape du Beau Vélo 2019

Il y a eu des éditions meilleures que d’autres ?

Juste des plus arrosées que d’autres. (rires) Elles sont toutes gravées dans mon cœur.

Pourquoi y-a-t-il moins d’étapes cette année ?

Ce n’est pas une mesure d’économies, mais une envie de la direction d’aligner le «Beau Vélo» sur la grille de Vivacité. On concentre les efforts sur les samedis de l’été. C’est vrai qu’au mois de septembre, on prenait la case de quelqu’un d’autre. On s’est dit qu’on allait ne plus faire d’émissions en septembre, sauf pour la Journée sans voiture à Bruxelles. Onze étapes, c’est pas si mal…

C’est quoi la «Charte du Beau Vélo de RAVeL» ? Tout ce qu’il y a dedans, c’est déjà l’ADN du programme…

Tout à fait, mais ça n’avait jamais été écrit… Maintenant à la RTBF, on restructure l’organisation, même sur le «Beau Vélo de RAVeL» qui est devenu un «projet» comme «Viva For Life». Ça ne change rien pour l’auditeur, c’est en termes de structures que ça modifie notre travail. De nouvelles personnes sont donc arrivées, et la direction a demandé qu’on mette par écrit les valeurs de l’émission pour que tout le monde s’en imprègne. Ce n’est pas juste de la promotion estivale pour Vivacité. L’idée n’est pas de créer une armée ou une discipline, mais que l’on soit animés du même esprit.

«Le Beau Vélo», c’est le «feel good» par excellence ?

Pas seulement, du feel good avec des valeurs que l’on défend. Un combat parfois militant sur la sauvegarde des lignes de chemin de fer. Nous sommes de ceux qui voient plutôt le verre à moitié plein, qui sont optimistes et qui entendent le murmure de la forêt plutôt que le bruit de l’arbre qui tombe.

En parlant de militant, le vélo, c’est un enjeu sociétal…

Je suis content que depuis 20 ans, on le dit et on le prouve. On aura Adélaïde Charlier sur l’étape de Floreffe (13/7). On veut essayer de mettre en avant l’aspect écologique, mais pas partisan, du vélo.

En 20 ans, les mentalités ont changé à la RTBF ?

Il n’y avait pas de parkings pour vélo, ni de possibilité de prendre des douches en arrivant au travail. On a même doublé le nombre de salle de douches à Reyers… (Rires) Vraiment, il y a eu du changement et on a fait pas mal de choses pour faciliter la venue au travail à vélo. C’est le «Bike Project», et pour le lancer, Jean-Paul Philippot s’est pris au jeu de venir au travail à vélo aussi, avec d’autres animateurs.

On va bientôt partir faire des reportages à vélo ?

Dans le charroi de la RTBF, il y a un vélo-cargo, avec la place pour mettre son matériel pour partir en reportage. Ça commence à entrer dans les mœurs.

Entretien : Pierre Bertinchamps

À lire aussi : découvrez en avant-première le parcours de la 1re étape du Beau Vélo 2019

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