Les deux candidats finalistes sont désormais en couple et ont des projets plein la tête.
Que s’est-il passé depuis la fin du «Meilleur pâtissier» ?
Adélina : Nous n’avons pas arrêté de travailler… On savait, dès la sortie, que l’on ferait quelque chose ensemble. Au départ, on n’avait aucun projet, et c’est venu tout naturellement. Tous les projets se sont dessinés à deux.
Benjamin : On avait vraiment envie de travailler ensemble. On avançait ensemble…
Vous avez créé votre entreprise ?
Ben : Oui, on a lancé «Ben & Adé» qui tourne autour du culinaire et de la pâtisserie. On a créé nos box de pâtisserie. On va faire notre livre et on continue à être présents sur les réseaux.
Adé : Le nom vient du «Meilleur pâtisser». Comme nous étions tout le temps ensemble, on nous appelait «Ben & Adé». Naturellement, ce nom est arrivé. Même mes copines ne m’appellent plus Adélina.
Le programme a changé votre vie ?
Ben : Complètement. Nous avons arrêté nos boulots respectifs en novembre. Nous sommes à fond dans notre nouvelle entreprise, et nous sommes très amoureux. On vit un rêve…
Pourquoi être venu ici ?
Ben : J’aime le froid ! (rires)
Adé : C’est parce que j’ai un petit garçon, et je ne veux pas le déraciner. Mais nous allons régulièrement à Toulouse chez Benjamin. Et nous sommes souvent sur Paris, aussi…
Adélina, vous êtes déçue de ne pas avoir accédé au trio final ?
Adé : Évidemment… Je suis tout de même très contente de mon parcours. Je sais que j’avais les capacités et les compétences d’y être et de gagner. Dans «Le Meilleur pâtissier», il ne faut pas seulement être bon ou le meilleur, il faut avoir un mental très fort. Au bout de 13 semaines de concours, ça devenait difficile.
Et Benjamin ?
Ben : J’ai tout gagné. Je ne pensais jamais arriver jusque-là. Je pensais partir dès la première émission. Être en finale, c’était extraordinaire. Et puis, cette finale, je l’ai jouée pour deux. On s’est battus jusqu’au bout… Ça m’a aidé à me dépasser encore plus. En résumé, on s’est éclaté.
Que pensez-vous de la victoire de Manon ?
Adé : Dès le début, la production la mettait très en avant. Comme dans tout concours, il y a toujours un petit chouchou. Ça n’enlève rien à son parcours. Elle a survolé le concours. Ce sont vraiment ses capacités qui l’ont emmenée jusqu’à la victoire.
Quel est votre meilleur moment dans «Le Meilleur pâtissier» ?
Adé : L’épreuve où j’ai présenté une casserole en trompe-œil. C’est là que j’ai eu le plus de compliments. Cyril avait adoré, et quelques semaines plus tard, j’ai fait une guitare et il m’a dit que j’étais la Reine des trompe-œil. Ça m’a fait plaisir et ça restera gravé. J’ai laissé une trace dans la compétition…
Ben : Je me suis tellement battu pour arriver en finale. J’ai tout donné. Je me suis senti me dépasser. Et il y a la rencontre avec Adélina. Ça a changé ma vie.
C’était facile d’être en couple dans le programme ?
Ben : Oui et non. C’est facile quand tout va bien. Quand on a eu nos «flop», c’était plus compliqué.
Adé : Quand on pâtisse, on est dans notre bulle, il n’y a que le caméraman et le journaliste qui nous parlent. Je ne voyais pas et je n’entendais pas les autres.
Ben : Je me retournais parfois juste pour savoir si elle allait bien. Mais on n’avait pas le temps de parler. En revanche, pour la finale, ça m’a fait bizarre de ne plus avoir Adé derrière moi. J’étais un peu perdu…
Vous avez envie de faire d’autres concours ?
Ben : Pour la petite blague, on vient de faire le concours du meilleur flan, à Paris (Rires). Pourquoi pas ! Ou être juré. Ça fait partie de notre vie.
«Septante», «nonante», vous vous y faites ?
Ben : Pour les numéros de téléphone, j’ai un peu de mal. Mais je trouve ça mignon quand c’est Adé qui le dit.
D’où vient cette idée de proposer des box à pâtisserie ?
Adé : Déjà sur le tournage, on en parlait… On pensait que ce serait fastidieux à mettre en place. Et quand Benjamin est venu me rejoindre, on s’est lancé. Dans la boîte se trouve tout le nécessaire pour faire un beau gâteau. Un code QR renvoie vers une vidéo Youtube uniquement pour ceux qui ont acheté la box. On présente les étapes et on explique tout. Tous les ingrédients n’y sont pas et donc on propose une liste de course, mais en général, tout est déjà dans les placards des gens. Ça peut paraître technique à faire, mais on s’est attelés à tout détailler pour que ce soit à la portée de tout le monde. Et on livrera en Belgique, en France et en Suisse. Tout démarrera officiellement en janvier 2023.
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