Action syndicale à la RTBF ce mardi : peu de perturbations attendues à l’antenne

Action syndicale à la RTBF ce mardi : peu de perturbations attendues à l'antenne
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

Une dizaine de membres des syndicats socialiste et chrétien de la fonction publique se sont rassemblés mardi matin dès l’aube à l’entrée principale du site bruxellois de la RTBF, à Reyers. L’objectif du front commun CSC-CGSP : demander une reprise, au sein des médias francophones de service public, de la mise au statut du personnel contractuel.

Les syndicalistes participants ont ainsi accueilli le personnel arrivant au boulot dans la matinée, pour l’inviter à s’informer autour d’un barbecue en milieu de journée. Cette « action de visibilité » avait fait l’objet d’un préavis de grève de 24 heures, déposé le 27 août dernier.

Bernard Gabus, président de l’IRW-CGSP, l’Interrégionale wallonne de la CGSP, précise que l’objectif de l’action n’était pas d’entraîner des arrêts de travail, mais qu’il apparait que certains membres du personnel se sont malgré tout déclarés en grève et ont décidé de se croiser les bras, ce qui pourrait donc entraîner quelques perturbations mineures à l’antenne.

Selon le front commun syndical, il n’y a plus eu aucune nomination parmi le personnel de la RTBF depuis 2001, si bien qu’on estime à 35% seulement la part du personnel (total d’équivalents temps plein effectifs) qui est statutaire et peut donc être considérée comme fonctionnaire. Être statutaire va de pair avec une certaine sécurité d’emploi et des conditions salariales et de pension intéressantes. Des conditions auxquelles ne peuvent pas prétendre les contractuels, même après de longues années passées à travailler pour le média de service public.

« Nous montons notre propre dossier technique autour de la nomination » et du coût d’une mise au statut des contractuels de la RTBF, indique Bernard Gabus. « Mais nous ne disposons pas des éléments qui nous permettraient de négocier: une pyramide des âges du personnel, les niveaux de salaire de chacun… de quoi faire une projection pour présenter un plan chiffré au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles », déplore-t-il.

Le moment est pourtant important, les négociations étant en cours pour le nouveau contrat de gestion du groupe média de service public.

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