Le spectacle est diffusé dès 20h05 sur La Trois.
Sous la direction de Giampaolo Bisanti, la soprano russe Irina Lungu interprète Violetta Valéry, une des courtisanes les plus désirées du Tout-Paris. Véritable étude de mœurs moderne, «La Traviata», de Verdi, est basée sur une histoire
relatée par Alexandre Dumas fils dans «La Dame aux camélias». Elle exploite le drame poignant d’une courtisane atteinte de tuberculose à qui l’amour est refusé. Humiliée, déshonorée, Violetta, avec Gilda («Rigoletto ») et Azucena («Il Trovatore»), compte au nombre de ces héroïnes de Verdi qui illustrent la condition féminine dans une société où règne la toute-puissante autorité patriarcale.
L’œuvre se concentre sur un personnage qui porte la douleur du monde et dont la musique accompagne l’évolution et les émotions. «La Traviata» – la «femme dévoyée» – fait partie des œuvres charnières dans la production verdienne
et, malgré une création chahutée à Venise en 1853, des œuvres les plus populaires du compositeur. Le chant et la musique servent le mélodrame et le rôle de Violetta figure parmi les plus exigeants de tout le répertoire. Cette nouvelle production bénéficie d’une mise en scène somptueuse de Thaddeus Strassberger, pour la première fois en Belgique, et des flamboyants costumes de Giuseppe Palella.
Cet article est paru dans le Télépro du 19/9/2024
