[60 ans de Télépro] Walid : «La télé a longtemps été ma babysitter»

[60 ans de Télépro] Walid : «La télé a longtemps été ma babysitter»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 4 personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Walid a longtemps été le visage des émissions «jeunesse» de la RTBF, avant d’en être un pour les émissions musicales (Francofolies) et de divertissement («Dotto», et maintenant «The Voice Belgique»).

Walid est tombé dans le monde de la télévision tout jeune.

Que regardez-vous à la télé ?

Je regarde de tout sans distinction aucune. Depuis la rentrée et mon émission sur La Première («C’est presque sérieux»), je mange plus d’informations que d’habitude. Il y a les journaux, bien sûr, mais aussi les magazines d’investigation. La télévision pour moi, c’est une compagnie de toujours et de tout le temps. Je suis un vrai malade de télé. Du documentaire historique à une émission culinaire, en passant par du divertissement pur et dur, je regarde tout. Il y a évidemment des émissions qui sont clairement au-dessus du lot comme «Envoyé spécial» ou «Questions à la une». J’aime aussi beaucoup les émissions de Stéphane Bern ou de Laurent Delahousse.

Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?

Je n’ai pas beaucoup de temps malheureusement pour vraiment la regarder comme j’aimerais. Le timing quotidien, c’est plus ou moins 1h30 quand je rentre le soir, puis une consommation via mon ordinateur quand la maison est plus calme et les enfants couchés.

Un souvenir de la télévision de votre enfance ?

La télévision a été une babysitter pour moi. J’ai regardé des tas de choses très différentes. Il y avait évidemment toutes les séries américaines des années 80, et toutes les nouvelles émissions qui voyaient le jour en France ou en Belgique. Je suis obligé de citer Dorothée. Elle a marqué mon enfance. Mais ce qui m’a le plus frappé, c’était «Lollipop» avec Philippe Geluck et Malvira. Il y avait plusieurs niveaux de lecture. Un côté enfant, mais aussi quelque chose de totalement décalé.

Mon enfance en face du petit écran, c’est également un souvenir très fort. Avec mon papa, on regardait deux choses ensemble : «Téléfoot» et «L’Heure de la vérité» sur France 2. Ça restera à jamais.

Avez-vous une anecdote particulièrement marquante liée à votre métier d’homme de télévision ?

J’en ai une qui est juste improbable. Ça s’est passé il y a quelques mois lors de l’émission «Dotto» sur la RTBF. Il y avait un candidat qui était en train de jouer. J’essaie de le détendre en lui disant : «Allez, courage, on croise les doigts tous les deux pour que ça se passe bien». Il me regarde et me dit : «Ah ça, ça va être dur». Et c’est là que je remarque qu’en fait, il lui manque des doigts aux mains, et qu’il avait un léger handicap… Je ne savais plus où me mettre. J’aurais rêvé revenir en arrière. Au final, on en a rigolé.

Avez-vous un modèle, une personnalité télé que vous aimez plus que tout ?

J’apprécie particulièrement Nagui. Tant pour son talent que pour sa spontanéité. Il peut tout faire. Chanter, raconter une blague, réaliser une interview, animer un quizz… C’est un animateur 360°. C’est excessivement rare.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

Pour être honnête, j’ai peu l’occasion de lire les magazines de télévision. Je lis les magazines que ma femme ramène et qui sont tous des féminins. Par contre, Je vais presque tous les jours sur le site de Télépro ou sur la page Facebook du magazine, pour aller glaner quelques informations qui pourraient m’être utiles pour mon émission radio.

Le plateau télé idéal ?

Quand on me dit plateau télé, je pense d’abord à celui que je fais tous les vendredis soirs avec les enfants et ma femme. On se cale un dessin animé ou un film pour enfants, et on fait exploser les calories. Tout est permis.

Si on pense à une émission, ce serait un jeu avec des invités. Et là, je rêverais d’avoir autour de moi Laurent Baffie, Alain Chabat ou encore Thierry Ardisson.

Entretien : Nicolas Roisin

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