[60 ans de Télépro] Thomas Van Hamme : «Si je fais de la télé, c’est grâce à Casimir !»

[60 ans de Télépro] Thomas Van Hamme : «Si je fais de la télé, c'est grâce à Casimir !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 4 personnalités de la télé à une série de questions identiques. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Thomas Van Hamme est une des figures les plus connues de RTL. Il anime la matinale de Bel RTL chaque matin, ainsi que «Tout s’explique» chaque semaine sur RTL-TVI.

Que regardez-vous à la télé ?

Essentiellement l’information. Quand j’ai un peu de temps, il n’est pas rare que je fasse deux trois JT les uns après les autres. RTL, RTBF et France 2. Je regarde également tout ce qui est magazine. «Secrets d’Histoire» est un de ceux que je préfère. La télévision pour moi, c’est d’abord un apprentissage exceptionnel, mais je peux bien évidemment la regarder pour le divertissement. Je me surprends par exemple de temps en temps à regarder «Danse avec les stars».

Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?

La télévision est allumée très régulièrement, mais c’est d’abord parce qu’elle sert de compagnie. C’est un bruit de fond. Je l’allume par réflexe, mais je ne m’installe pas nécessairement devant. Je pense que je la consomme 1 à 2 heures par jour. Peut-être un peu plus le week-end.

Un souvenir de votre enfance en télé ?

Mon premier souvenir de la télévision, c’est «L’île aux enfants». J’avais 5-6 ans et j’étais passionné par Casimir et toute sa bande. Je croyais que ça existait vraiment, je pensais qu’il y avait une vraie île où les enfants comme moi pouvaient aller. Je vais vous raconter une anecdote : à la fin de «L’île aux enfants», Casimir disait toujours : «Si tu veux me rejoindre, il faut un peu d’imagination». Un jour j’ai donc été trouver mon père, et je lui ai demandé si on avait de l’imagination à la maison. Vous auriez dû voir sa tête. C’est quand j’ai compris que l’île n’existait pas que j’ai eu envie de comprendre les coulisses de la télévision. On pourrait donc dire que quelque part, c’est Casimir qui m’a donné envie de faire ce métier.

Votre meilleur souvenir personnel ?

«Génies en herbe» a été un souvenir extraordinaire. La télévision à l’époque avait encore un côté amateur. Nous étions tous ensemble dans la construction de l’émission. Ça a été un apprentissage extraordinaire, mais également une belle histoire d’amitiés.

Un autre grand souvenir, toujours à la RTBF, c’est le passage de l’an 2000 que j’ai eu l’occasion de commenter en direct avec Corinne Boulangier depuis le place des Palais à Bruxelles. C’était magique.

Une anecdote autour de votre métier d’homme de télé ?

J’ai fait une interview de Larry Hagman (le JR de «Dallas») il y a plusieurs années. À la fin de l’entrevue, il vient vers moi et me donne un billet de 1 dollar. Là, je me souviens de la réaction de toute l’équipe. On s’est tous dit : «Mais il est fou, il vient de donner un pourboire».

Un modèle, une personnalité télé que vous aimez plus que tout ?

Je n’ai pas de modèles à proprement parler. Il y a évidemment beaucoup de gens que je respecte et dont je salue l’énorme carrière. Mais je n’ai eu ni mentor ni une personnalité que j’avais en modèle.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

Je lis Télépro chaque semaine. Il y a un côté didactique et un contenu que j’aime particulièrement. Par ailleurs, j’ai un attachement personnel à ce magazine, puisque non seulement nous collaborons ensemble autour de l’émission «Tout s’explique», mais j’ai eu aussi la grande chance d’en être le rédacteur en chef pendant une semaine. J’ai pu voir les coulisses et rencontrer des tas de personnes hypermotivées et professionnelles.

Le plateau télé idéal ?

Je verrais bien Monsieur Zygo car il me faisait tellement rire pendant mon enfance. Paule Herreman qui était fascinante dans «Visa pour le monde». Maître Capello, Arlette Vincent et Marylène Bergmann. Avec ces 5 personnalités, on a une grande partie de l’histoire de la télévision belge.

Entretien : Nicolas Roisin

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