[60 ans de Télépro] Maria Del Rio : «Mes modèles ? Hanouna et Foucault !»

[60 ans de Télépro] Maria Del Rio : «Mes modèles ? Hanouna et Foucault !»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 4 personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Maria Del Rio est un des plus beaux sourires de la télévision belge. Elle est de toutes les grandes émissions événementielles de RTL, et se lève chaque matin aux aurores pour animer le «Good Morning» de Radio Contact.

Que regardez-vous à la télé ?

Je regarde peu la télévision par manque de temps. Mais lorsque je le prends, je vais essentiellement suivre tout ce qui est reportage, que ce soit dans des magazines ou dans les JT. J’aime quand la télévision nous offre un autre regard sur les instants que vivent les gens. Si ce n’est pas du magazine, je vais alors essentiellement regarder du divertissement. Je suis alors en mode «cerveau offline». C’est de la téléréalité, et tout ce qui est musical. «Danse avec les stars» est une émission que j’adore regarder.

Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?

Entre ma vie professionnelle où je me lève très tôt et où je me couche parfois très tard (Maria est régulièrement sur des planches de théâtre) et ma vie privée, j’ai peu de créneau dans une journée de 24 heures pour regarder la télévision. Mais je fonctionne au coup de cœur, et je peux donc enchaîner plusieurs heures de télé si le programme m’intéresse.

Un souvenir de la télévision de votre enfance ?

Il y a une personne qui me vient en tête, Dorothée. J’étais une énorme fan de tout ce qu’elle faisait. Elle proposait un show complet avec des jeux d’acteurs, des blagues, des dessins animés et des chansons. J’étais fascinée aussi par le sitcom «Pas de pitié pour les croissants» qui était dans son émission.

Votre meilleur souvenir personnel ?

De manière générale, les meilleurs souvenirs sont ceux qui sont liés à des émissions de direct. Je n’aime pas trop quand c’est hyperpréparé, cadenassé. Le direct est justement une opportunité de vivre la télévision comme elle est. Chaque année, le Télévie est le meilleur moment de mon année télé.

Si je devais pointer un seul souvenir, ce serait «Pour la gloire». Je remettais des trophées aux chanteurs. Je n’étais pas la plus douée (je me plantais sur les noms, les villes…). Mais qu’est ce que j’ai aimé ça !

Et votre pire souvenir personnel ?

«Pour la gloire» également. J’y suis allé une fois en tant que chanteuse. Les lecteurs de Télépro doivent savoir que je m’assume en tant que comédienne et animatrice, mais pas du tout en tant que chanteuse. Le rideau s’est ouvert, et j’ai commencé la chanson une note trop haute. Et comme je devais encore monter une autre note sur la fin de la chanson, j’ai terminé en faisant des sons dignes d’un vieux chat qu’on égorge. Une horreur.

Un modèle, une personnalité télé que vous aimez plus que tout ?

J’ai deux modèles en télévision : Cyril Hanouna et Jean-Pierre Foucault. Le premier a cette évidence d’être à l’aise partout en toutes circonstances. Il est généreux, dynamique et drôle. Le second dégage un aspect classieux de la télévision que je trouve épatant à l’heure où on nous sert parfois des émissions très trash.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

Je lis Télépro très régulièrement. Ici, chez RTL, mais aussi chez ma sœur et chez ma maman. Bien sûr j’aime les infos people de manière générale, mais ce que j’aime particulièrement dans Télépro, c’est ce côté explicatif. On peut prendre le temps de lire le magazine en s’installant vraiment dans le canapé. Et ce que j’aime aussi, c’est que si tu retombes sur un vieux numéro, il est rarement dépassé. Tu trouveras toujours un article qui te parlera.

Le plateau télé idéal ?

Allez, on va rêver un peu et on va imaginer que je présente une émission de talk avec comme invités Cyril Hanouna, Laurent Baffie, Alain Chabat, Eric-Ramzy et Grégoire Ludig et David Marsais du «Palmashow» (sur D8).

Entretien : Nicolas Roisin

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