À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 5 personnalités de la télé à une série de questions identiques. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !
Dan Gagnon anime chaque dimanche soir le «Dan Late Show» sur La Deux. Il participe également à «69 minutes sans chichis» sur la même chaîne.
Que regardez-vous à la télé ?
Je regarde beaucoup de choses différentes, mais principalement des séries. Netflix pour ça, c’est génial. Le sport en général me plaît beaucoup : les matches des Diables Rouges et puis le hockey sur glace, ma grande passion.
J’adore la série «House of Cards» dont je viens de terminer la saison 2. Et puis, bien sûr, je regarde beaucoup les late-shows américains et l’info belge.
Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?
La télé traditionnelle, très peu. 3-4 heures maximum. Par contre, je passe pas mal de temps à regarder des séries en streaming ou des émissions canadiennes via mon PC. Plus que la télé, j’écoute surtout énormément la radio.
Un souvenir de votre enfance devant la télé ?
Mes souvenirs d’enfance sont plus liés à l’affect. Je me souviens par exemple que quand mes parents s’endormaient dans le fauteuil, je prenais la télécommande pour couper le son. Et bien que je savais que j’aurais dû être dans mon lit depuis longtemps, je restais très tard à regarder la télé.
Votre meilleur souvenir télé (émission, moment particulier…) ?
Mon meilleur souvenir c’est sans conteste l’opportunité que m’a donnée la RTBF de pouvoir commenter en live la compétition de hockey au dernier Jeux olympiques d’hiver. Avec Benjamin Deceuninck, ça a été une expérience extraordinaire. Et cerise sur le gâteau, la finale avec le Canada qui s’impose tant chez les hommes que chez les femmes.
Une anecdote autour de votre métier d’homme de télé?
Une interview avec Vincent Taloche. Quand on a préparé l’interview, son attachée de presse avait annoté que je n’étais pas fan de ce qu’il faisait. Il était écrit texto : «Dan n’aime pas ce que les Taloche font». Les Taloche n’ont pas besoin de moi pour faire de la promo, ils sont méga-connus alors que je suis encore un tout petit. Malgré ça, Vincent est venu et a été adorable. Et on a vraiment pu discuter de tout avec sincérité et honnêteté. Total respect pour lui.
Vos séries ou émissions préférées ?
Mon truc c’est vraiment le hockey sur glace. La ligue nord américaine (NHL) vient de recommencer. Il y a 82 matchs hors play-off par saison, et j’espère en voir le plus possible. Parfois, avec le décalage horaire, les matches débutent à 1 heure du matin et… je regarde en live !
Pour l’anecdote, au tout début que j’étais en Belgique, ma mère m’envoyait des cassettes vidéo avec des tas d’enregistrements de sport et de talks américains.
Un modèle, une personnalité télé que vous aimez plus que tout ?
Craig Fergusson. C’est un des maîtres du stand-up américain. Il est producteur, auteur, écrivain. Il a eu mille vies. Il a connu la drogue, l’alcool. J’adore ce mec car il est toujours resté ce qu’il est. On pourrait lui appliquer cette devise célèbre : «Je préfère échouer en étant ce que je suis, plutôt que réussir en étant ce que je ne suis pas».
Le plateau télé idéal selon vous ?
Mon plateau idéal serait de réunir des personnalités qui ont fait des choix de carrière très différents de ce que les gens attendaient d’eux, alors que personne ne les attendait là. Exemple : Jean-Michel Javaux qui décide de faire de la politique locale alors qu’il est super connu.
Katsumi, ancienne star du X qui devient auteure à succès. Lorie qui a connu les succès, les revers et le succès à nouveau. Et enfin Bart De Wever, l’ennemi public numéro 1 côté francophone, qui n’essaie pas de séduire, mais qui est conséquent avec lui.
Entretien : Nicolas Roisin
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