[60 ans de Télépro] Adrien Devyver : «Je n’ai jamais regardé un série télé»

[60 ans de Télépro] Adrien Devyver : «Je n'ai jamais regardé un série télé»
Julien Vandevenne
Julien Vandevenne Rédacteur en chef adjoint

À l’occasion de l’anniversaire de votre magazine préféré, nous soumettons chaque semaine 4 personnalités de la télé à une série de questions. Objectif : découvrir quels téléspectateurs ils sont !

Adrien Devyver fait partie de cette génération montante à la RTBF. Depuis plusieurs années, les projets en télévision s’enchaînent pour lui : «Sans chichis», «Un gars/un chef», «The Voice Belgique» et «Viva for life».

Que regardez-vous à la télé ?

Je ne regarde pas grand-chose à la télévision. Pas de séries et pas d’infos. Je suis plus magazines et sport. Par exemple, avant je regardais «La Tribune», mais maintenant j’y travaille. J’aime beaucoup les émissions d’Alessandra Sublet, et bien sûr les émissions de ma future femme, Julie Denayer («Indices» sur RTL-TVI).

C’est surtout sur internet que je récupère ce que je veux voir.

Vous ne regardez jamais de séries ?

Je n’ai jamais regardé une série de toute ma vie. Ni «Desperate Houewives», ni «Plus belle la vie» ni aucune autre. Je n’ai pas le temps, et en plus, comme je suis quelqu’un qui est très vite addict, j’aurais peur de devenir dépendant, et donc d’avoir encore moins de temps pour moi.

Combien de temps regardez-vous la télé chaque semaine ?

1 heure par jour, internet compris.

Un souvenir de votre enfance en télé ?

La télévision chez moi n’avait pas beaucoup de place. Nous avions un vieux poste noir et blanc, et mes parents qui étaient anti-télévision, avaient fait le choix de ne pas prendre la télédistribution. Ma culture télévisuelle s’arrêtait donc à regarder «Nouba nouba». À l’école, c’était un peu handicapant car mes copains de classe, eux, passaient souvent plusieurs heures devant le petit écran. Heureusement, quand j’allais à la mer, il y avait une télévision en couleur et le câble. Le soir, on écoutait la radio, on lisait.

Votre meilleur souvenir personnel en tant qu’homme de média ?

Ce qui me vient à l’esprit, c’est surtout un drôle de souvenir. Dans le cadre d’un reportage radio, j’ai interviewé François Sterchele quelques jours avant son accident de voiture qui lui a coûté la vie. C’est une drôle de coïncidence.

Un vrai bon souvenir, c’est un reportage pour les «Niouzz» qui suivait une petite fille handicapée. Dans le cadre de l’opération Cap 48, elle avait bénéficié d’une aide financière importante afin de rendre son école plus accessible. C’était très touchant.

Une anecdote particulière ?

J’ai rencontré la femme de ma vie grâce à mon métier. À l’époque, celle qui sera ma future femme dans quelques mois travaillait sur Star TV. Elle est venue faire un reportage chez moi. On s’est plu tout de suite.

Avez-vous un modèle, une personnalité télé que vous aimez plus que tout ?

Je dirais que dans ma courte vie d’homme de média, j’ai eu deux mentors. Un premier en radio, l’actuel rédacteur en chef de Radio Contact Didier Defawe, et un autre en télévision, Georges Huercano.

Télépro, ça évoque quoi pour vous ?

Je ne lis jamais de magazines. Aucun. Par contre, je surfe énormément sur internet, et j’aime beaucoup le site de Télépro. J’avais d’ailleurs remarqué la série sur le site concernant toutes les personnalités télévisées à l’occasion des 60 ans du magazine. Et je suis fier que vous ayez pensé à moi.

Le plateau télé idéal ?

Je rêverais d’avoir autour de moi Cyril Hanouna, Alessandra Sublet, Benjamin Deceuninck, Ellen DeGeneres et mon amoureuse Julie Denayer.

Entretien : Nicolas Roisin

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